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Calendrier de l'année liturgique 13e
Semaine du Temps ordinaire
► L'Évangile
du jour
Treizième dimanche du temps ordinaire
Saint(s) du jour :
Saint Irénée (+ 202)
Livre de la Sagesse 1,13-15.2,23-24.
Dieu
n'a pas fait la mort, il ne se réjouit pas de voir mourir les êtres vivants.
Il a créé toutes choses pour qu'elles subsistent ; ce qui naît dans le monde
est bienfaisant, et l'on n'y trouve pas le poison qui fait mourir. La
puissance de la mort ne règne pas sur la terre,
car la justice est immortelle.
Or, Dieu a créé l'homme pour une existence impérissable, il a fait de lui
une image de ce qu'il est en lui-même.
La mort est entrée dans le monde par la jalousie du démon, et ceux qui se
rangent dans son parti en font l'expérience.
Psaume 30(29),3-6.12-13.
Quand
j'ai crié vers toi, Seigneur, mon Dieu, tu m'as guéri ;
Seigneur, tu m'as fait remonter de l'abîme et revivre quand je descendais à
la fosse.
Fêtez le Seigneur, vous, ses fidèles, rendez grâce en rappelant son nom très
saint.
Sa colère ne dure qu'un instant, sa bonté, toute la vie ; avec le soir,
viennent les larmes, mais au matin, les cris de joie.
Tu as changé mon deuil en une danse, mes habits funèbres en parure de joie.
Que mon coeur ne se taise pas, qu'il soit en fête pour toi, et que sans fin,
Seigneur, mon Dieu, je te rende grâce !
Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 8,7.9.13-15.
Puisque
vous avez reçu largement tous les dons : la foi, la Parole et la
connaissance de Dieu, cette ardeur et cet amour que vous tenez de nous, que
votre geste de générosité soit large, lui aussi.
Vous connaissez en effet la générosité de notre Seigneur Jésus Christ : lui
qui est riche, il est devenu pauvre à cause de vous, pour que vous deveniez
riches par sa pauvreté.
Il ne s'agit pas de vous mettre dans la gêne en soulageant les autres, il
s'agit d'égalité.
En cette occasion, ce que vous avez en trop compensera ce qu'ils ont en
moins, pour qu'un jour ce qu'ils auront en trop compense ce que vous aurez
en moins, et cela fera l'égalité,
comme dit l'Écriture à propos de la manne : Celui qui en avait ramassé
beaucoup n'a rien eu de plus, et celui qui en avait ramassé peu n'a manqué
de rien.
Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 5,21-43.
Jésus
regagna en barque l'autre rive, et une grande foule s'assembla autour de
lui. Il était au bord du lac.
Arrive un chef de synagogue, nommé Jaïre. Voyant Jésus, il tombe à ses pieds
et le supplie instamment : « Ma petite fille est à toute extrémité. Viens
lui imposer les mains pour qu'elle soit sauvée et qu'elle vive. »
Jésus partit avec lui, et la foule qui le suivait était si nombreuse qu'elle
l'écrasait.
Or, une femme, qui avait des pertes de sang depuis douze ans. . . -
Elle avait beaucoup souffert du traitement de nombreux médecins, et elle
avait dépensé tous ses biens sans aucune amélioration ; au contraire, son
état avait plutôt empiré -. . .
cette femme donc, ayant appris ce qu'on disait de Jésus, vint par derrière
dans la foule et toucha son vêtement.
Car elle se disait : « Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je
serai sauvée. »
A l'instant, l'hémorragie s'arrêta, et elle ressentit dans son corps qu'elle
était guérie de son mal.
Aussitôt Jésus se rendit compte qu'une force était sortie de lui. Il se
retourna dans la foule, et il demandait : « Qui a touché mes vêtements ? »
Ses disciples lui répondaient : « Tu vois bien la foule qui t'écrase, et tu
demandes : 'Qui m'a touché ? ' »
Mais lui regardait tout autour pour voir celle qui avait fait ce geste.
Alors la femme, craintive et tremblante, sachant ce qui lui était arrivé,
vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité.
Mais Jésus reprit : « Ma fille, ta foi t'a sauvée. Va en paix et sois guérie
de ton mal. »
Comme il parlait encore, des gens arrivent de la maison de Jaïre pour
annoncer à celui-ci : « Ta fille vient de mourir. A quoi bon déranger encore
le Maître ? »
Jésus, surprenant ces mots, dit au chef de la synagogue : « Ne crains pas,
crois seulement. »
Il ne laissa personne l'accompagner, sinon Pierre, Jacques, et Jean son
frère.
Ils arrivent à la maison du chef de synagogue. Jésus voit l'agitation, et
des gens qui pleurent et poussent de grands cris.
Il entre et leur dit : « Pourquoi cette agitation et ces pleurs ? L'enfant
n'est pas morte : elle dort. »
Mais on se moquait de lui. Alors il met tout le monde dehors, prend avec lui
le père et la mère de l'enfant, et ceux qui l'accompagnent. Puis il pénètre
là où reposait la jeune fille.
Il saisit la main de l'enfant, et lui dit : « Talitha koum », ce qui
signifie : « Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! »
Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher -elle avait douze ans.
Ils en furent complètement bouleversés.
Mais Jésus leur recommanda avec insistance que personne ne le sache ; puis
il leur dit de la faire manger.
COMMENTAIRE DU JOUR
Saint Pierre Chrysologue (v. 406-450), évêque de Ravenne, docteur de
l'Église
Sermon 34 ; CCL 24, 193s (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 261)
« L'enfant n'est pas morte : elle dort »
Toute lecture d'évangile nous est d'un grand profit aussi bien pour la vie
présente que pour la vie future. Mais plus encore l'évangile de ce jour, car
il contient la totalité de notre espérance et bannit tout motif de
désespoir... Un chef de la synagogue conduisait le Christ auprès de sa fille
et donnait en même temps l'occasion à une femme qui souffrait d'hémorragie
de venir trouver Jésus... Le Christ connaissait l'avenir et n'ignorait pas
que cette femme viendrait à sa rencontre. C'est elle qui ferait comprendre
au chef des juifs que Dieu n'a pas besoin de se déplacer, qu'il n'est pas
nécessaire de lui montrer le chemin ni de solliciter sa présence physique.
Il faut croire, au contraire, que Dieu est présent partout, qu'il y est avec
tout son être et pour toujours. Qu'il peut tout faire sans peine en donnant
un ordre, qu'il envoie sa puissance sans la transporter ; qu'il met la mort
en fuite par un commandement sans bouger la main ; qu'il rend la vie en le
décidant, sans recourir à la médecine...
Dès que le Christ arrive à la maison et voit que les gens pleurent la jeune
fille comme une morte, il veut amener à la foi leurs coeurs incrédules.
Comme eux pensaient qu'on ne pouvait pas ressusciter d'entre les morts plus
facilement que sortir du sommeil, le Christ déclare que la fille était
endormie et non pas morte.
Et vraiment, pour Dieu, la mort est un sommeil. Car Dieu fait revenir un
mort à la vie en moins de temps qu'un homme ne tire un dormeur de son
sommeil... Ecoute ce que dit l'apôtre Paul : « Instantanément, en un clin d'oeil,
les morts ressusciteront » (1Co 15,52)... D'ailleurs, comment aurait-il pu
condenser dans des mots la rapidité d'un événement dans lequel la puissance
divine dépasse la rapidité même? Comment le temps pourrait-il intervenir
dans le don d'une réalité éternelle, non soumise au temps ?
©Evangelizo.org 2001-2009
Source :
L'Évangile au Quotidien
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Eucharistie sacrement de la
miséricorde
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