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Dimanche 08 juin 2008

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Les lectures de la 9e semaine du temps ordinaireL'Evangile du jour

Dixième dimanche du temps ordinaire

Saint(s) du jour : Saint Médard de Noyon, évêque (+ 560)
 

Livre d'Osée 6,3-6

Efforçons-nous de connaître le Seigneur ;sa venue est aussi certaine que celle de l'aurore, elle sera bienfaisante pour nous comme l'ondée, comme les pluies de printemps qui arrosent la terre. »
Et Dieu répondit :«Que vais-je te faire, Éphraïm ?Que vais-je te faire, Juda ?Votre amour est fugitif comme la brume du matin, comme la rosée qui s'évapore à la première heure.
Voilà pourquoi je vous ai frappés par mes prophètes, je vous ai massacrés par les paroles de ma bouche.
Car c'est l'amour que je désire, et non les sacrifices, la connaissance de Dieu, plutôt que les holocaustes.»

Psaume 50,1.4.8.12-15

Le Dieu des dieux, le Seigneur, parle et convoque la terre du soleil levant jusqu'au soleil couchant.
Il convoque les hauteurs des cieux et la terre au jugement de son peuple :
« Je ne t'accuse pas pour tes sacrifices ; tes holocaustes sont toujours devant moi.
« Si j'ai faim, irai-je te le dire ? Le monde et sa richesse m'appartiennent.
Vais-je manger la chair des taureaux et boire le sang des béliers ?
« Offre à Dieu le sacrifice d'action de grâce, accomplis tes vœux envers le Très-Haut.
Invoque-moi au jour de détresse : je te délivrerai, et tu me rendras gloire. »

Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 4,18-25

Espérant contre toute espérance, il a cru, et ainsi il est devenu le père d'un grand nombre de peuples, selon la parole du Seigneur : Vois quelle descendance tu auras !
Il n'a pas faibli dans la foi : cet homme presque centenaire savait bien que Sara et lui étaient trop vieux pour avoir des enfants ;
mais, devant la promesse de Dieu, il ne tomba pas dans le doute et l'incrédulité : il trouva sa force dans la foi et rendit gloire à Dieu,
car il était pleinement convaincu que Dieu a la puissance d'accomplir ce qu'il a promis.
Et, comme le dit l'Écriture : En raison de sa foi, Dieu a estimé qu'il était juste.
En parlant ainsi de la foi d'Abraham, l'Écriture ne parle pas seulement de lui, mais aussi de nous ;
car Dieu nous estimera justes, puisque nous croyons en lui, qui a ressuscité d'entre les morts Jésus notre Seigneur,
livré pour nos fautes et ressuscité pour notre justification.

Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 9,9-13

Jésus, sortant de Capharnaüm, vit un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de publicain (collecteur d'impôts). Il lui dit : « Suis-moi. » L'homme se leva et le suivit.
Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains et de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples.
Voyant cela, les pharisiens disaient aux disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? »
Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades.
Allez apprendre ce que veut dire cette parole : C'est la miséricorde que je désire, et non les sacrifices. Car je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Saint Nicolas Cabasilas (vers 1320-1363), théologien laïc grec
La Vie en Jésus Christ, livre 6 ; PG 150, 682-683 (trad. Orval)

Le Christ médecin vient apporter le remède aux malades
Le Christ est descendu sur terre et, le premier, il a appelé ceux qui ne l'avaient pas encore appelé et qui n'avaient même jamais pensé à lui : « Je suis venu, dit-il, appeler les pécheurs ». S'il a recherché ainsi ceux qui ne le désiraient pas, que ne fera-t-il pas si on le prie ? S'il a aimé ceux qui le haïssaient, comment repousserait-il ceux qui l'aiment ? Comme le dit saint Paul : « Si Dieu nous a réconciliés avec lui par la mort de son Fils quand nous étions encore ses ennemis, à plus forte raison, maintenant que nous sommes réconciliés, nous serons sauvés par la vie du Christ ressuscité » (Rm 5,10).

Considérons donc en quoi consiste notre prière. Nous ne sommes certes pas dignes d'obtenir ce qu'il convient à des amis de demander et de recevoir, mais bien ce qui est accordé à des serviteurs rebelles, à des débiteurs bien fautifs. Nous n'invoquons pas notre Maître pour qu'il nous accorde une récompense ou une faveur, mais pour qu'il nous fasse miséricorde. Demander au Christ, ami des hommes, la miséricorde, le pardon ou la remise des fautes et ne pas repartir les mains vides après cette prière, à qui est-ce que cela convient, sinon à des débiteurs, puisque « ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin » ? Bref, s'il a été accordé que les hommes devaient élever vers Dieu une voix implorant sa pitié, ce ne peut être que la voix de ceux qui ont besoin de miséricorde, la voix des pécheurs.

Invoquons Dieu donc non seulement par notre bouche mais aussi par nos désirs et nos pensées, afin d'appliquer à tout ce par quoi nous avons péché l'unique remède qui peut nous sauver, « car il n'y a pas d'autre nom, dit l'Ecriture, par lequel nous puissions être sauvés » (Ac 4,12).

source: http://www.levangileauquotidien.org

Eucharistie sacrement de la miséricorde

 

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