Ci-dessus moteur de recherche


ACCUEIL

BENOÎT XVI

CHRIST MISERICORDIEUX

L'EVANGILE DU JOUR

LA FAMILLE

TEXTES DU VATICAN

JEAN PAUL II

FARNESE LOUIS-CHARLES

ACTUALITE DE L'EGLISE

CATECHESES

LITURGIE

LES JEUNES

FIDELES LAICS

JOUR DU SEIGNEUR

SERVANTS DE MESSE

SPIRITUALITE

THEOLOGIE

VOCATIONS

VOYAGE APOSTOLIQUE

GALERIE PHOTOS

TV VATICAN

MEDITATIONS

QUI SOMMES NOUS

NOUS CONTACTER
 
BIBLIOTHEQUE
.
STATISTIQUES
 
Ouverture du site
19 Avril 2005
 

Les dix « Ave Maria » de Jean-Paul II

 

ROME, le 31 Mai 2007 - (E.S.M.) - Le mystère de la Visitation nous propose, en condensé, toutes les dimensions du Salut apporté par Jésus : Leçons de charité et de zèle, de prévenance et d’amabilité ! Leçons de mortification, d’humilité, de sanctification des actions communes et des relations nécessaires avec le monde !

La Visitation  -  Pour agrandir l'image: C'est ici

Les dix « Ave Maria » de Jean-Paul II

Marie, à l'annonce de la grossesse de sa cousine par l'Ange Gabriel (Luc 1, 26-39), se met en route pour être aux côtés d'Elisabeth enceinte de six mois de Jean-Baptiste. Les deux femmes se retrouvent (Luc 1, 39-56). A peine la salutation de Marie retentit-elle aux oreilles d'Elisabeth que l'enfant qu'elle porte tressaille en elle. L'évangéliste Luc précise qu'aussitôt Elisabeth fut remplie de l'Esprit Saint, déclarant Marie « pleine de grâce ». Le mystère de la Visitation nous propose, en condensé, toutes les dimensions du Salut apporté par Jésus : Leçons de charité et de zèle, de prévenance et d’amabilité ! Leçons de mortification, d’humilité, de sanctification des actions communes et des relations nécessaires avec le monde !

La Lettre Apostolique du pape Jean-Paul II, Rosarium Virginis Mariae est une splendeur à méditer en cette fête de l'Annonciation. Nous avons extraits quelque paragraphes significatifs de ce grand mystère.

(...) C'est une note d'exultation qui marque la scène de la rencontre avec Élisabeth, expose Jean-Paul II, où la voix de Marie et la présence du Christ en son sein font que Jean « tressaille d'allégresse » (cf. Lc1,44). Une atmosphère de liesse baigne la scène de Bethléem, où la naissance de l'Enfant divin, le Sauveur du monde, est chantée par les anges et annoncée aux bergers justement comme « une grande joie » (Lc 2, 10).

(...) Le Rosaire se met au service de cet idéal, livrant le “secret” qui permet de s'ouvrir plus facilement à une connaissance du Christ qui est profonde et qui engage. Nous pourrions l'appeler le chemin de Marie. C'est le chemin de l'exemple de la Vierge de Nazareth, femme de foi, de silence et d'écoute. C'est en même temps le chemin d'une dévotion mariale, animée de la conscience du rapport indissoluble qui lie le Christ à sa très sainte Mère: les mystères du Christ sont aussi, dans un sens, les mystères de sa Mère, même quand elle n'y est pas directement impliquée, par le fait même qu'elle vit de Lui et par Lui. Faisant nôtres dans l'Ave Maria les paroles de l'Ange Gabriel et de sainte Élisabeth, rappelle Jean-Paul II, nous nous sentons toujours poussés à chercher d'une manière nouvelle en Marie, entre ses bras et dans son cœur, le « fruit béni de ses entrailles » (cf.Lc 1, 42).

Les dix « Ave Maria »

C'est tout à la fois l'élément le plus consistant du Rosaire, fait remarquer Jean-Paul II, et celui qui en fait une prière mariale par excellence. Mais précisément à la lumière d'une bonne compréhension de l'Ave Maria, on perçoit avec clarté que le caractère marial, non seulement ne s'oppose pas au caractère christologique, mais au contraire le souligne et le met en relief. En effet, la première partie de l'Ave Maria, tirée des paroles adressées à Marie par l'Ange Gabriel et par sainte Élisabeth, est une contemplation d'adoration du mystère qui s'accomplit dans la Vierge de Nazareth. Ces paroles expriment, pour ainsi dire, l'admiration du ciel et de la terre, et font, en un sens, affleurer l'émerveillement de Dieu contemplant son chef d'œuvre – l'incarnation du Fils dans le sein virginal de Marie –, dans la ligne du regard joyeux de la Genèse (cf. Gn1,31), de l'originel « pathos avec lequel Dieu, à l'aube de la création, a regardé l'œuvre de ses mains ».

Dans le Rosaire, le caractère répétitif de l'Ave Marie nous fait participer à l'enchantement de Dieu: c'est la jubilation, l'étonnement, la reconnaissance du plus grand miracle de l'histoire. Il s'agit de l'accomplissement de la prophétie de Marie: « Désormais tous les âges me diront bienheureuse » (Lc1,48)

Le centre de gravité de l'Ave Maria, qui est presque comme une charnière entre la première et la seconde partie, est le nom de Jésus. Parfois, lors d'une récitation faite trop à la hâte, ce centre de gravité disparaît, et avec lui le lien au mystère du Christ qu'on est en train de contempler. Mais c'est justement par l'accent qu'on donne au nom de Jésus et à son mystère que l'on distingue une récitation du Rosaire significative et fructueuse. Dans l'exhortation apostolique Marialis cultus, Paul VI rappelait déjà l'usage pratiqué dans certaines régions de donner du relief au nom du Christ, en ajoutant une clausule évocatrice du mystère que l'on est en train de méditer.

C'est une pratique louable, spécialement dans la récitation publique. Elle exprime avec force la foi christologique appliquée à divers moments de la vie du Rédempteur. Il s'agit d'une profession de foi et, en même temps, d'une aide pour demeurer vigilant dans la méditation, qui permet de vivre la fonction d'assimilation, inhérente à la répétition de l'Ave Maria, en regard du mystère du Christ. Répéter le nom de Jésus – l'unique nom par lequel il nous est donné d'espérer le salut (cf. Ac 4,12) –, étroitement lié à celui de sa Très Sainte Mère, et en la laissant presque elle-même nous le suggérer, constitue un chemin d'assimilation, qui vise à nous faire entrer toujours plus profondément dans la vie du Christ. 

C'est de la relation très spécifique avec le Christ, qui fait de Marie la Mère de Dieu, la Theotòkos, que découle ensuite la force de la supplication avec laquelle nous nous adressons à elle dans la seconde partie de la prière, confiant notre vie et l'heure de notre mort à sa maternelle intercession.

Extraits de : Rosarium Virginis Mariae - Lettre Apostolique - Jean-Paul II - Contemplation du visage du Christ avec le regard et le cœur de Marie, " Femme Eucharistique " - 16.10.02
 

Sources:  www.vatican.va - E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 31.05.2007 - BENOÎT XVI - Méditations

 

 » Sélection des derniers articles  
page précédente haut de page page suivante