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19 Avril 2005
 

Angélus de Benoît XVI en ce premier dimanche de l'Avent

 

Cité du Vatican, le 30 novembre 2008  - (E.S.M.) -  De retour de la visite pastorale à la Paroisse romaine de San Lorenzo hors les Murs, le Saint Père Benoît XVI a récité la prière de  l'Angelus à midi depuis la fenêtre de son bureau du Palais Apostolique du Vatican en ce premier dimanche de l'Avent.

Le pape Benoît XVI

Angélus de Benoît XVI en ce premier dimanche de l'Avent

Le 30 novembre - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - De retour de la visite pastorale à la Paroisse romaine de San Lorenzo hors les Murs, le Saint Père Benoît XVI a récité la prière de  l'Angelus à midi depuis la fenêtre de son bureau du Palais Apostolique du Vatican en ce premier dimanche de l'Avent.

Paroles du Saint-Père Benoît XVI avant la prière de l'Angélus

Nous commençons aujourd'hui, avec le premier Dimanche de l’Avent, une nouvelle Année liturgique. Cela nous invite à réfléchir sur la dimension du temps, qui exerce toujours sur nous une grande fascination. En suivant l'exemple de ce que Jésus aimait faire, je désirerais toutefois partir d'une constatation très concrète : nous tous disons que « nous n'avons pas le temps », parce que le rythme de la vie quotidienne est devenu pour nous tous frénétique. Même à ce propos, l'Église a une « bonne nouvelle » à nous apporter :  Dieu nous offre son temps. Nous avons toujours peu de temps ; particulièrement pour le Seigneur, nous ne savons pas ou parfois, nous ne voulons pas le trouver. Eh bien, Dieu a du temps pour nous ! Voilà la première chose que le début d'une année liturgique nous fait redécouvrir avec un émerveillement toujours nouveau. Oui : Dieu nous offre son temps, parce qu'il est entré dans l'histoire avec sa Parole et ses oeuvres de salut, pour l'ouvrir à l'éternité, pour le faire devenir histoire d'alliance. Dans cette perspective, le temps est déjà en lui-même un signe fondamental de l'Amour de Dieu : un don que l'homme, comme tout autre chose, est en mesure de mettre en valeur ou, au contraire, de gâcher ; le saisir dans toute sa signification, ou alors le négliger avec une superficialité fermée.

Ensuite, il y a trois grands « pivots » du temps, qui articulent l'histoire du salut : au début la création, au centre l'incarnation-rédemption et au terme la « parousie », l'arrivée finale qui comprend aussi le jugement universel. Il ne faut cependant pas comprendre ces trois moments simplement comme une succession chronologique. En effet, la création est à l'origine de tout, mais elle continue aussi et se réalise tout le long de l'arc entier du devenir cosmique, jusqu'à la fin des temps. De même, l'incarnation-rédemption, si elle s'est produite dans un  moment historique déterminé, la période du passage de Jésus sur la terre, étend toutefois son rayon d'action à tout le temps qui a précédé et à tout celui qui suivra. Et à leur tour, la dernière venue et le jugement dernier, qui précisément dans la Croix du Christ ont eu une anticipation décisive, exercent leur influence sur la conduite des hommes de chaque époque.

Le temps liturgique de l’Avent célèbre la venue de Dieu, en ces deux moments : d'abord il nous invite à réveiller l'attente du retour glorieux du Christ ; donc, en s'approchant de Noël, il nous appelle à accueillir le Verbe qui s'est fait homme pour notre salut. Mais le Seigneur vient continuellement dans notre vie. L'appel de Jésus, qui en ce premier Dimanche nous est reproposé avec force, est donc opportun : « Veillez ! » (Mc 13,33.35.37). Il s'adressait aux disciples, mais aussi « à nous tous », afin que chacun, à l'heure que seul Dieu connaît, sera appelé à rendre compte de son existence. Cela comporte un juste détachement des biens terrestres, un repentir sincère de ses propres erreurs, une charité active envers le prochain et surtout un abandon humble et confiant entre les mains de Dieu, notre Père, doux et miséricordieux. L'icône de l’Avent est la Vierge Marie, la Mère de Jésus. Invoquons-La afin qu'elle nous aide nous aussi à devenir un prolongement d'humanité pour le Seigneur qui vient.

Le pape Benoît XVI s'adresse aux pèlerins francophones

En ce premier dimanche de l’Avent, je suis heureux de vous saluer, chers pèlerins de langue française, particulièrement les membres, présents sur cette place, des Communautés Catholiques Africaines Francophones d’Italie. Voici revenu le temps du désir et de l’espérance où Dieu nous appelle à veiller et à prier ! Puissiez-vous savoir prendre du temps pour méditer la Parole de Dieu afin d’en vivre même dans les moments d’épreuves ! Notre prière rejoint, en ces jours, les victimes et les familles éprouvées par les attentats et les guerres. Avec ma Bénédiction Apostolique.

Premier dimanche de l'Avent (première lecture)
ATTENDRE ET VEILLER
Aujourd'hui commence une nouvelle année liturgique. Tout de suite, la Parole de Dieu nous projette en avant et nous invite à une attitude d'attente : « Ah ! Si tu déchirais les cieux, si tu descendais », s'écrie le prophète
(première lecture), et Paul de s'adresser aux chrétiens de Corinthe en disant : « Vous attendez de voir se révéler notre Seigneur Jésus Christ » (deuxième lecture). Le psalmiste, lui, supplie : « Dieu de l'univers, reviens ! » Quant à Jésus, dans l'évangile de ce jour, il appelle ses disciples à la patiente vigilance. Le chrétien doit veiller, c'est-à-dire rester sur ses gardes et se tenir prêt pour accueillir le Seigneur.

Attendre et veiller. Veiller, c'est être vigilant, lutter contre la torpeur et la négligence afin de parvenir au but visé. Pour le croyant, le but est d'être prêt à accueillir le Seigneur lorsque viendra son Jour. Une veille continue est d'autant plus nécessaire qu'il ne s'agit pas de l'attente d'un simple événement, mais de Quelqu'un : Jésus, le Fils de l'homme dont la venue glorieuse est certaine. Elle sera imprévue comme celle du maître qui rentre de voyage, au cours de la nuit, sans avoir prévenu ses serviteurs
(évangile). L'évangéliste Marc cite les quatre veilles de la nuit qui servaient alors de repères : le soir, minuit, le chant du coq, le matin. Il ne faut donc pas se laisser prendre par le sommeil à quelque heure de la nuit que ce soit.

Les prophètes, tel Isaïe, sont des veilleurs parce qu'ils gardent les yeux ouverts sur le malheur des hommes et sur la venue de Dieu parmi nous. Veiller, c'est donc également nous sentir concernés par les combats des hommes contre le malheur, la mort, la pauvreté et nous y engager, à notre place et à notre mesure. C'est dans le quotidien de l'existence, collective ou personnelle, malgré les difficultés, les impasses, les violences, que se réalisent déjà la venue du Christ et sa victoire. Le mal peut, certes, s'emballer par moments. Il ne peut cependant pas enrayer le germe puissant de l'univers nouveau qu'ont introduit dans le monde la résurrection du Christ et le don de l'Esprit.


Texte original du discours du Saint Père ANGELUS

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Sources :  www.vatican.va -  (© traduction E.S.M..)  
© Copyright 2008 du texte original - Libreria Editrice Vaticana

Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 30.11.2008 - T/Angélus

 

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