Mgr. Migliore : de nombreux
bouleversements sont le fruit de la responsabilité humaine |
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Cité du Vatican, le 30 septembre 2008 -
(E.S.M.)
- Hier à New York, l'Observateur permanent du Saint-Siège est
intervenu dans le débat général de la 63 session de l'Assemblée générale
de l'ONU.
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Mgr Celestino Migliore,
Observateur permanent du Saint-Siège à l'ONU
Mgr. Migliore : de nombreux
bouleversements sont le fruit de la responsabilité humaine
Synthèse du discours
Le 30 septembre 2008 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
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Hier à New York, l'Observateur permanent du Saint-Siège est intervenu dans
le débat général de la 63 session de l'Assemblée générale de l'ONU: "Les
Nations Unies n'ont pas vocation à créer évènements ou phénomènes, mais de
servir de forum où tous débattent en vue d'apporter à ceux-ci des solutions
cohérentes, précises et consensuelles".
Rappelant que l'année en cours a été marquée par une série de crises, de
catastrophes naturelles comme d'origine humaine, de conflits locaux, de
graves problèmes financiers, économiques, alimentaires et énergétiques qui
découlent en partie du changement climatique, Mgr. Celestino Migliore a
souligné que tous ces bouleversements sont le fruits de responsabilités
humaines et de facteurs naturels mêlés. Ils doivent donc être traités
ensembles afin de fournir aux responsables des solutions aux catastrophes en
mesure de protéger les populations. Jadis, le mot protection a souvent servi
de prétexte à des agressions et à des invasions. Malgré les grands progrès
du droit international, cette interprétation demeure trop souvent en
vigueur".
Pour sa part, rappelle Mgr Migliore, le pape Benoît XVI, dans son
Discours à l'Assemblée générale des Nations Unies en avril dernier, a
également exprimé que les discours philosophiques très anciens sur le
gouvernement du développement plus moderne de la nation en tant qu'État, la
responsabilité de se protéger, a servi et doit continuer à servir un principe
partagé par toutes les nations pour régir leurs populations et pour régler les relations entre les peuples.
"Si on a enregistré l'an dernier à l'ONU un plus grand consensus sur la
reprise du terme en clef responsable -a ajouté le représentant du Saint-
Siège- certains pays ont insisté sur la nécessité de conserver ce principe
comme essentiel de la souveraineté nationale, y compris dans le contexte
international, tandis que d'autres relançaient le concept de souveraineté
responsable. Les états fondateurs ont fixé à l'ONU la responsabilité suprême
de protéger, manifestée au premier chef dans le rejet de l'usage immédiat de
la force pour résoudre un contentieux, rétablir la paix ou défendre les
droits de l'homme. Ils ont privilégié la discussion pour individualiser les
symptômes de crise, pour mobiliser ensuite les gouvernements et sensibiliser
l'opinion publique en vue de solutions" négociées.
Texte original du
discours
►
Anglais
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Sources : www.vatican.va
080930 (300)
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E.S.M.
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Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 30.09.2008 -
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