Benoît XVI : le noyau fondamental de
notre profession de foi est la Résurrection du Christ |
|
Le 30 avril 2009 -
(E.S.M.)
- Le temps pascal nous fait contempler l’espace illimité de
l’amour miséricordieux de Dieu qui, grâce à la Résurrection de
Jésus, s’est ouvert tout grand devant nous.
|
La résurrection du
Christ - Pour
agrandir l'image ►
Cliquer
Benoît XVI : le noyau fondamental de
notre profession de foi est la Résurrection du Christ
VATICAN - « AVE MARIA » par Mgr Luciano Alimandi - Qui pourra nous séparer
de l’amour du Christ?
Le 30 avril 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
- Le temps pascal nous fait contempler l’espace illimité de l’amour
miséricordieux de Dieu qui, grâce à la Résurrection de Jésus, s’est ouvert
tout grand devant nous. Les ténèbres du péché et de la mort ont fui, chassés
par la lumière glorieuse du Seigneur Ressuscité venu pour nous renouveler,
pour nous éclairer, et pour nous encourager sur le chemin de la conversion.
Celui qui est « Ressuscité des morts », « le Vivant », «
l’Agneau Pascal », c’est le Seigneur Jésus ! Par la force de la
Résurrection, Il veut tirer de nos vides existentiels, qui sont causés par
l’égoïsme et par le péché. En effet, en mourant, il a vaincu la mort et nous
a redonné la vie !
Notre Saint-Père, le Pape Benoît XVI enseigne, avec toute l’Eglise, que le
noyau fondamental de notre profession de foi est la Résurrection du Christ.
Si nous croyons en Lui, en sa puissance glorieuse, notre vie se transformera
en un chant de victoire :
« Chers Frères et Sœurs, accueillons l’invitation de l’Apôtre ; ouvrons
notre âme au Christ mort et ressuscité pour qu’il nous renouvelle, pour
qu’il élimine de notre cœur le poison du péché et de la mort et qu’il y
déverse la sève vitale de l’Esprit Saint : la vie divine et éternelle. Dans
la séquence pascale, comme en écho aux paroles de l’Apôtre, nous avons
chanté : « Scimus Christum surrexisse a mortuis vere » - « nous le savons :
le Christ est vraiment ressuscité des morts ». Oui, c’est bien là le noyau
fondamental de notre profession de foi, c’est le cri de victoire qui nous
unit tous aujourd’hui. Et si Jésus est ressuscité et est donc vivant, qui
pourra jamais nous séparer de Lui ? Qui pourra jamais nous priver de son
amour qui a vaincu la haine et a mis la mort en échec ? »
(Homélie
du Pape Benoît XVI, Messe de Pâques, 12 avril 2009).
Le pardon de Jésus, sa paix, son amour inconditionnel pour nous,
n’appartient pas au royaume des fables, mais au Royaume des Cieux, déjà
présent ici sur cette terre et vivant dans l’Eglise. Or, le Royaume du
Christ vit dans chaque âme, en vertu du Baptême, et se développe en elle à
mesure que les vertus, à partir de la foi, de l’espérance et de la charité,
grandissent en elle par sa correspondance à la grâce divine.
Le chrétien est un pèlerin, parce que son adhésion à l’Evangile ne se
réalise pas une fois pour toutes, mais jour après jour, dans une dynamique
de conversion, avec ses hauts et ses bas, toujours projetée en avant. Le
voyageur se fatigue parfois et tombe, mais il se relève aussitôt, et
continue sa route vers le but de sa vie : la sainteté que veut lui donner
quand il franchira le seul de l’Au-delà ! La sainteté, c’est-à-dire la
transformation totale en Jésus, est l’unique et vraie réalisation de
l’existence humaine que Dieu nous a donnée pour nous rendre bienheureux, un
jour, au Ciel, comme Lui !
Sans le désir profond d’un changement progressif de vie, qui est l’essence
de la conversion chrétienne, on n’est pas en mesure de participer aux dons
de Pâques, fruit de l’Esprit Saint, qui sont le signe d’un chemin de
sainteté : « amour, joie, patience, bienveillance, bonté, fidélité,
douceur, domination de soi » (Galates 5, 22).
Ce sont là des dons, intimement liés à l’action du Saint-Esprit en nous.
Saint Pierre, après la descente du Saint-Esprit à la Pentecôte, déclare
clairement que l’appel fondamental de l’Evangile est celui-ci : «
Convertissez-vous donc, et changez de vie, pour que vos péchés soient
effacés » (Actes, 3, 19)
Comment le Saint-Esprit pourrait-il agir dans une personne qui, son
existence humaine concrète ne voudrait pas se convertir ? C’est en
opposition avec l’Evangile de Jésus.
Voilà pourquoi la Sainte Liturgie nous fait demander au Père un
renouvellement authentique de vie: « Seigneur, tu ouvres ton Royaume à
ceux qui renaissent de l’eau et de l’Esprit : fais croître en eux la grâce
pour que, déjà purifiés de leurs fautes, ils ne rendent vaine aucune de tes
promesses » (Collecte du Mardi de la 3° Semaine de
Pâques). « A moins de naître d’en-haut, dit Jésus à Nicodème,
nul ne peut entrer au Royaume de Dieu » (Jean 3, 5).
La conversion est donc une véritable et propre renaissance spirituelle, et
est centrée sur la foi dans le Christ Ressuscité et sur la charité.
« Convertissez-vous et croyez à l’Evangile » : cette conversion,
c’est croire dans la puissance de l’Evangile, c’est-à-dire à tout ce que
Jésus a enseigné et transmis. Mais l’on ne peut croire en sa Parole si l’on
ne vit pas ce qu’Il demande : « A ceci nous savons que nous Le
connaissons : si nous gardons ses commandements. Celui qui dit :’Je le
connais’ et ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité
n’est pas en lui » (1 Jean 2, 3-5)
Durant ce Temps Pascal, nous apprenons que, sans la charité « je ne suis
qu’airain qui sonne ou cymbale qui retentit… je suis rien… cela ne me sert à
rien » (cf. 1 Corinthiens 13, 1-3, passim).
C’est pourquoi nous avons une besoin immense de l’Esprit Divin pour élargir
les espaces étroits de notre cœur, pour faire en sorte que ce soit Lui qui
guide nos décisions, qui nous donne les inspirations justes, qui nous
défende des attaques du Malin : « Sans ta force, il n’y a rien dans l’homme,
qui ne soit sans faute ». Combien est vrai ce que nous Lui demandons, dans
cette célèbre Séquence de la Pentecôte !
Avec la Sainte Vierge, avec les Apôtres avec les Saints et les Bienheureux
de l’Eglise, avec l’assistance des Anges, trouvons chaque jour le temps et
les moyens pour passer quelques instants pour invoquer le Saint-Esprit sur
nous et sur l’Eglise. Celui qui s’adresse à Lui ne sera jamais déçu : «
Esprit Saint, viens dans mon cœur. Attire-moi à Toi, ô Esprit, vrai Dieu,
par ta puissance. Accorde-moi la charité et la sainte crainte. Garde-moi de
toute pensée mauvaise. Réchauffe-moi, et enflamme-moi de ton Amour très
doux, afin que tout poids me semble léger » (Sainte
Catherine de Sienne).
Sources : www.vatican.va
-
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 30.04.09 -
T/Méditations |