«Je suis guérie, c'est l'œuvre de
Dieu, par l'intercession de Jean Paul II» |
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Aix, le 30 mars 2007 -
(E.S.M.) -
Soeur Marie-Simon-Pierre, la religieuse a déclaré ce vendredi matin lors
d'une conférence de presse à Aix-en-Provence: "Je suis guérie, c'est l'œuvre de Dieu, par
l'intercession de Jean Paul II. C'est à l'Eglise de se prononcer et de
reconnaître que c'est un miracle".
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Soeur Marie-Simon-Pierre
«Je suis guérie, c'est l'œuvre de Dieu, par l'intercession de Jean Paul II»
Soeur Marie-Simon-Pierre, la religieuse a déclaré ce vendredi matin lors
d'une conférence de presse à Aix-en-Provence: "Je suis guérie, c'est l'œuvre de Dieu, par
l'intercession de Jean Paul II. C'est à l'Eglise de se prononcer et de
reconnaître que c'est un miracle".
La religieuse paraissait visiblement très émue, mais le sourire aux lèvres
et rayonnante, face à une forêt de caméras, à la maison diocésaine d'Aix. Puis elle a
ajouté : «C'est quelque chose de très fort, de difficile à expliquer avec
des mots».
Son témoignage sera précieux pour le procès en béatification de Jean Paul II.
La religieuse de l'Institut des petites Soeurs des maternités catholiques
travaillait à la maternité de l'Etoile à Puyricard, près d'Aix, lorsqu'elle
avait été diagnostiquée en 2002 atteinte de la maladie de Parkinson. Selon
elle, son état s’était aggravé après la mort du pape Jean Paul II, le 2 avril 2005. Toute
sa communauté avait alors prié pour elle sans relâche invoquant l’âme du
défunt pape, avant sa guérison soudaine dans la nuit du 2 au 3 juin 2005.
Dans son
témoignage, en mai 2006, soeur Marie-Simon-Pierre écrit qu'"à partir du 2 avril 2005, la maladie la
ravageait de semaine en semaine". "Je me voyais diminuer, je ne pouvais plus
écrire ou si je le faisais, j'étais difficilement lisible", dit-elle.
Le 2 juin, soeur Marie-Simon-Pierre demande à cesser son activité.
Sa supérieure lui demande d'écrire Jean Paul II sur une feuille de papier.
"L'écriture est illisible", dit la religieuse. Après le dernier office du
soir, la soeur rentre dans sa chambre. "J'ai ressenti alors le désir de
prendre un stylo pour écrire. Un peu comme si quelqu'un me disait " prends
ton stylo et écris "", affirme-t-elle. "L'écriture était très lisible",
s'étonne-t-elle.
Soeur Marie-Simon-Pierre dit qu'elle s'était réveillée en pleine nuit
"stupéfaite d'avoir dormi" et de constater que son corps "n'est plus
endolori". Elle arrête ses traitements le 7 juin. Un neurologue constate
"avec surprise la disparition de tous les signes" de la maladie de
Parkinson.
Son neurologue, assure-t-elle, est « ébahi ». « Il m’a
dit “Ma Sœur, qu’est-ce que vous avez fait pour être dans cet état ?
Vous avez doublé vos doses de Dopamine ?” Non, j’ai tout arrêté. » Et
pour elle, en poste depuis l’automne 2006 à la maternité parisienne
Sainte-Félicité, pas de doute : non seulement elle est guéri, mais c’est
grâce à Karol Wojtyla. « Jean-Paul II m’a guéri », assure-t-elle,
puisque qu’elle adressait ses prières par son intercession. Un miracle ?
Elle ne s’avance pas : « J’étais malade et maintenant je suis guérie.
C’est à l’Eglise de se prononcer. » |
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Un vrai miracle ?
La religieuse, qui se dit «toujours habitée» par un verset de l'Evangile de
Saint-Jean «si tu crois, tu verras la gloire de Dieu»,
s'est refusée à donner des précisions sur son identité, se disant simplement
l'aînée d'une famille catholique pratiquante de cinq enfants, vivant dans le
diocèse de Cambrai.
Après sa conférence de presse, Soeur Marie-Simon-Pierre doit se rendre
à Rome pour la conclusion de l'enquête diocésaine du procès en béatification
du pape Jean Paul II, sur sa vie et ses vertus. La cérémonie est prévu à la
Basilique Saint Jean de Latran, le 2 avril, deux ans exactement après sa
mort. Le pape Benoît XVI présidera une messe concélébrée à 17h30, place
Saint Pierre.
Le premier volet, l'enquête menée en France durant un an par l'Eglise sur la
guérison inexpliquée de la maladie qui frappait la religieuse depuis 2001,
s'est achevé le 23 mars, a indiqué un des enquêteurs, le père Luc-Marie
Lalanne. Il a précisé que pour l'instant, elle était "considérée comme
guérie", mais "il incombera au final au pape Benoît XVI de juger s'il y a eu
miracle", car toute béatification doit comporter un miracle. Le cas de cette
religieuse est "le plus impressionnant" des cas de guérison attribués à Jean
Paul II, avait déclaré mardi à Rome le religieux chargé du procès de
canonisation de Karol Wojtyla, Mgr Slawomir Oder.
►Cause
de béatification de Jean-Paul II
Sources: La Croix
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E.S.M.
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un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 30.03.2007 - BENOÎT XVI |