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Les Sacrements, en route vers le bonheur

 

Le 29 novembre 2007 - (E.S.M.) - Les sacrements sont au cœur de la vie chrétienne. Et tous sont nés du cœur du Christ. Ils sont donc une affaire de cœur. Jésus ne les pas institués par une décision disciplinaire ou juridique, à la manière dont le pouvoir civil institue une loi et prévoit ses mesures d’application.

Le triptyque des Sept Sacrements de Rogier van der Weyden Pour agrandir l'image: C'est ici

Les Sacrements, en route vers le bonheur

Les sacrements sont au cœur de la vie chrétienne. Et tous sont nés du cœur du Christ. Ils sont donc une affaire de cœur. Jésus ne les pas institués par une décision disciplinaire ou juridique, à la manière dont le pouvoir civil institue une loi et prévoit ses mesures d’application. Ils sont nés de sa mort et de sa résurrection. L’évangile de Jean en dit l’essentiel quand il nous fait contempler le cœur de Jésus transpercé par la lance : « Et aussitôt il en sortit du sang et de l’eau » (Jn 19, 34). Les sept sacrements sont nés du cœur du Christ.

Le BAPTEME (du grec baptizeïn = « plonger ») consiste à être plongé dans la vie nouvelle de Jésus ressuscité. C’est littéralement « renaître », « naître à nouveau ». À la suite de Jésus, immergé dans l’abîme douloureux de sa passion et de sa mort, mais émergé à la vie impérissable de Pâques. Je sais bien que beaucoup de baptêmes d’enfants, malgré les efforts pour bien les préparer, demeurent formels : une « cérémonie » sans lendemain, car, en de nombreux cas, on vivra ensuite en famille comme si cet enfant n’avait pas été plongé dans le Christ. Une parenthèse vite oubliée. D’ailleurs, le rite employé ne le suggère souvent que trop bien : un peu d’eau (surtout pas trop !) versée sur la tête de l’enfant et vite essuyée ensuite pour éviter qu’il ne soit mouillé. Mais quel bonheur quand le baptême est célébré dans la foi, comme le germe d’une vie nouvelle qui fleurira jusque dans l’éternité ! Et quelle beauté (malgré quelques soucis techniques…) quand il est pratiqué par immersion ! Et que dire alors des baptêmes d’adultes, de plus en plus fréquents dans nos sociétés ! Au moment où, dans nos pays blasés, beaucoup de baptisés quittent discrètement l’Église en lui préférant une religiosité vague « à la carte », c’est une grande joie de voir des adultes choisir lucidement le Christ et son Église pour y puiser aux sources concrètes de la vie.

La CONFIRMATION a son origine dans la Pentecôte en laquelle culmine le mystère pascal de la mort et de la résurrection de Jésus. Être greffé sur la vie nouvelle du Ressuscité appelle ce couronnement, cette « confirmation » du baptême qu’est le don plénier de l’Esprit Saint lors de la « chrismation » (du verbe grec chridzeïn = « oindre »). Tous les rois et grand-prêtres en Israël, et parfois aussi les prophètes, étaient des « oints » du Seigneur, des « christs » (en grec) ou des « messies » (en hébreu) jusqu'à ce que vienne Celui qui serait tout entier « imprégné » d’Esprit Saint, à savoir « le » Christ ou « le » Messie. Semblablement, l’Église « oint » ou « chrisme » les baptisés pour en faire des membres du Peuple prophétique, royal et sacerdotal de la Nouvelle Alliance, de petits « christs » ou « messies » ou, plus modestement, des « chrétiens », branchés sur le Christ et imprégnés de son Esprit de Pentecôte. Les confirmations d’adultes, la veille de la Pentecôte au soir, à la Cathédrale, sont une fête extraordinaire. Les confirmations d’enfants et d’adolescents, vers 10-12 ans, sont généralement très soignées et donnent lieu à des célébrations d’une grande qualité, à tel point que, souvent, les participants, même quand il s’agit de pratiquants irréguliers, expriment leur reconnaissance au terme d’une messe qui a pourtant duré près de deux heures. Idéalement, tous les baptisés devraient être confirmés, car la confirmation est, comme le mot l’indique, la « consolidation » indispensable du baptême. Il faut donc éviter de reporter la confirmation à un âge plus tardif, ce qui revient à en faire un sacrement élitiste réservé aux seuls jeunes parfaitement motivés. En la célébrant à un âge plus tendre, on se donne également la possibilité de commencer avec les adolescents un itinéraire adapté qui permettra de poursuivre avec eux le chemin de la vie chrétienne. Ce qui peut porter remède à la principale frustration liée à ce sacrement, à savoir qu’il débouche souvent sur l’abandon de tout lien concret avec la communauté chrétienne.

L’EUCHARISTIE est une pure merveille, car elle est Jésus en personne vivant parmi nous aujourd’hui son offrande pascale pour l’amour de son Père et le salut du monde et nous entraînant à sa suite dans cette offrande. Nous ne mesurons pas assez notre bonheur. Chaque Eucharistie est présidée par Jésus en personne. C’est lui, en personne, que nous recevons dans la communion. Et c’est lui, en personne, que nous adorons dans le Saint-Sacrement. La vie divine qui coule dans tes veines ! Le cœur du Christ qui vient battre dans le tien ! La gloire du Royaume qui vient planter sa tente dans ton existence mortelle d’ici-bas ! Comme on comprend les cris d’amour de cet amoureux de l’Eucharistie que fut le saint Curé d’Ars : « Ah ! mes enfants, il n’y a rien de plus grand que l’Eucharistie ! » Ou encore : « Si on savait ce que c’est que de communier, on mourrait de bonheur, tellement c’est beau ! » On ne trouve cela nulle part ailleurs ! (Liturgie - Eucharistie)

Même si la majorité des catholiques le boudent dans sa forme traditionnelle, le SACREMENT DU PARDON est plus que jamais un lieu de joie et de paix profondes pour ceux qui profitent des occasions, de plus en plus nombreuses, de le recevoir dans un climat porteur. Je pense spécialement aux paroisses qui en organisent correctement la célébration à l’occasion des grandes fêtes ou en liaison avec des temps réguliers d’adoration du Saint-Sacrement (car le cœur eucharistique de Jésus conduit naturellement vers la miséricorde de son cœur). Les lieux de pèlerinage, les marches pour adolescents et jeunes, les grands rassemblements chrétiens, les missions ou retraites paroissiales sont des occasions splendides de proposer ce sacrement. Et l’on constate avec bonheur que les gens, y compris les jeunes, y recourent alors volontiers et y puisent réconfort et espérance. Qu’y a-t-il de plus beau que le cœur humain se déversant librement dans ce cœur humain de Dieu qu’est le cœur de Jésus ? Et de manière si concrète, si incarnée, à travers l’aveu personnel de nos fautes et la rencontre personnelle avec Jésus présent en son prêtre. Les absolutions collectives, outre qu’elles sont gravement illicites, ont fait des ravages terribles en ce domaine. Elles sont un crime contre l’humanité du Christ miséricordieux. Il faut remonter la pente, courageusement, obstinément.

L’ONCTION DES MALADES a connu un renouveau réjouissant après le dernier concile. Elle n’est plus l’extrême-onction, comprise comme passeport pour le cimetière, mais le sacrement de la présence vivante de Jésus, du Christ « en agonie jusqu’à la fin du monde », à toute souffrance physique ou psychique liée à la maladie ou au grand âge. Célébrée pour un malade individuel ou de manière communautaire, elle est toujours source de joie, de paix, de guérison du cœur et même du corps. C’est un grand bienfait de pouvoir vivre la maladie et enfin l’approche de la mort dans un tel climat de confiance. Comme quoi il fait bon d’être catholique, même dans l’épreuve.

J’ORDONNE en moyenne cinq nouveaux prêtres par an. C’est un grand bonheur. Pour les jeunes prêtres d’abord et leurs proches, pour les communautés qui vont les accueillir et pour moi ! Tant que des hommes bien faits, normalement constitués, feront le choix exigeant, mais si beau, de donner toute leur vie au Christ-Prêtre, y compris dans le célibat assumé par amour, l’Église a de l’avenir. Malgré les contestations, les remises en cause et, reconnaissons-le, quelques désillusions, le peuple chrétien ne s’y trompe pas : il entoure les futurs prêtres, accompagne les ordinations et accueille les nouveaux prêtres avec une ferveur qui exprime, mieux que tant de discours, son amour du Christ et de l’Église. L’ordination de diacres permanents est aussi une grande joie. Vive le sacrement de l’ordre ! (Vie sacerdotale)

Certes, beaucoup de MARIAGES sont avant tout des « cérémonies » où la foi profonde n’est pas toujours au rendez-vous. Seule une minorité choisit délibérément de « se marier dans le Seigneur », pour parler comme saint Paul. Mais alors, c’est très beau. Un homme et une femme (oui, oui !) qui glissent leur amour humain, splendide mais fragile, dans l’union sans faille qui unit le Christ-Époux et l’Église-Épouse. Un vrai ménage à trois : l’homme, la femme, et le Seigneur au milieu ! Une grâce pour l’avenir de la famille et de l’humanité ! (La famille fondée sur le mariage)

Les sept sacrements sont une merveilleuse invention de l’amour divin. Ils sont autant de touches puissantes et délicates par lesquelles le cœur de Dieu vient embraser d’amour, guérir, transfigurer, réconforter le cœur de l’homme. Ah ! si nous savions pleinement à quel point nous sommes aimés, concrètement, par l’amour qui nous a créés et nous attend.

Mgr A.-M. LEONARD.

Le chrétien, indiquait Benoît XVI, trouve ce qu'il doit croire dans le Symbole des apôtres, espérer dans le Pater noster, ce qu'il doit faire dans le décalogue, et l'espace vital dans lequel tout cela doit s'accomplir ce sont les Sacrements. Or, dans trop de catéchèses actuelles, cette structure fondamentale est abandonnée avec les résultats que l'on sait : une désagrégation du sensus fidei chez les nouvelles générations, souvent incapables d'une vision d'ensemble de leur religion."  (J. Messori, V. Entretien sur la foi p. 83-84).
 

Sources: Diocése de Namur

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 29.11.2007 - BENOÎT XVI - T/Église - Méditations

 

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