Benoît XVI confie à Fisichella de
nouvelles terres de mission, à savoir l'Occident |
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Le 29 juin 2010
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(E.S.M.)
- Benoît XVI, a en fait décidé de lui confier une mission
importante: il
dirigera le
nouveau
«dicastère» de
la Curie romaine
consacré à la
nouvelle
évangélisation.
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Mgr Fisichella
Benoît XVI confie à Fisichella de nouvelles terres de mission, à savoir
l'Occident
Le 29 juin 2010 - Eucharistie
Sacrement de la Miséricorde
- Mgr Rino Fisichella, 58 ans, aumônier de Montecitorio (ndt: la chambre des
députés italienne), quittera dans les semaines à venir, les postes de
recteur de l'Université du Latran et de président de l'Académie pontificale
pour la Vie (ndt: où on sait qu'il avait eu quelques problèmes à la suite de
l'affaire de Récife, le Saint-Père le remercie donc en douceur de ce qui est
par ailleurs son indéniable loyauté).
Benoît XVI, a en fait décidé de lui confier une mission importante: il
dirigera le nouveau «dicastère» de la Curie romaine consacré à la nouvelle
évangélisation. Pas des continents qui n'ont jamais connu le christianisme,
mais de l'Occident: autrement dit l'Europe, et l'Amérique du Nord et du Sud.
Il s'agit de territoires entiers à forte tradition chrétienne qui ont
progressivement perdu leur identité religieuse pour devenir presque
entièrement sécularisés (ndt: ceux que le cardinal Ratzinger appelait les
"nouveaux païens").
L'idée de ce nouveau «ministère» avait été proposée à Jean-Paul II par Don
Luigi Giussani, fondateur de Communion et Libération dans les années
quatre-vingt. Puis on n'en parla plus. Ces derniers mois, c'est le
patriarche de Venise, le cardinal Angelo Scola, qui soumit le projet à
Benoît XVI, qui décida de le faire sien. En outre, déjà en 2000, le Cardinal
Ratzinger avait parlé de la nécessité de revenir porter avec plus de force
le message chrétien à l'Occident: "C'est pourquoi, au-delà de
l'évangélisation permanente, jamais interrompue, jamais cessée, nous
recherchons une nouvelle évangélisation, capable d'être entendue par ce
monde, qui n'a pas accès à l'évangélisation 'classique' ", avait déclaré le
pape actuel lors d'un congrès sur la catéchèse.
Le Pape a décidé de confier cette nouvelle charge cruciale à Fisichella
parce qu'il le considère comme le théologien adéquat (ce qui par la même
occasion écarte sa candidature avancée par certains à la tête du diocèse de
Turin ou de Milan - prochainement vacants).
Déjà lorsqu'il était cardinal, Ratzinger avait consacré plusieurs
interventions à la perte de foi en Europe et dans le monde occidental. Et
encore après l'élection, plusieurs interventions, à commencer par la lectio
de Ratisbonne, avaient abordé le sujet.
Le nouveau «ministère» est encore un autre coup que le Pape porte à la curie
romaine. Il devrait conduire, en même temps, au démantèlement du Conseil
Pontifical « Cor Unum », dirigé jusqu'à aujourd'hui par le cardinal
allemand Paul Josef Cordes. Le seul problème à l'horizon porte sur la
définition exacte des pouvoirs confiés à Fisichella. Comment agira le nouvel
organisme? Comment va-t-il tenter de mettre en œuvre un effort renouvelé
d'évangélisation? Comment parviendra-t-il à ne pas empiéter sur les
compétences du Conseil Pontifical pour les Laïcs et la Culture? Comment se
raccordera-t-il avec d'autres compétences, c'est à dire celles de la
Congrégation pour l'éducation catholique, les religieux et le clergé?
Ce sont des questions que beaucoup dans la curie romaine se posent. En
sachant que tout devra être bien défini pour que la machine fonctionne
correctement. Pour que le nouveau «ministère» ne se contente pas de
rencontres et de congrès, mais soit vraiment efficace.
► Benoît XVI crée un nouveau Conseil pontifical pour une nouvelle évangélisation - 30.06.10
Sources : benoit-et-moi
Ce document est destiné à l'information; il ne
constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 29.06.2010 -
T/Benoît XVI
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