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Benoît XVI a reçu le Président de la République portugaise, M. Aníbal Cavaco Silva

 

Cité du Vatican, le 29 juin 2008  - (E.S.M.) - Samedi matin le Saint Père Benoît XVI a reçu en Audience le Président de la République portugaise, Son Excellence M. Aníbal Cavaco Silva, qui, ensuite, a rencontré le Cardinal Tarcisio Bertone, Secrétaire d'État de Sa Sainteté, et Mons. Dominique Mamberti, Secrétaire pour les Rapports avec les États.

Le pape Benoît XVI et le président M. Aníbal Cavaco Silva- Pour agrandir l'image Cliquer

Benoît XVI a reçu le Président de la République portugaise, M. Aníbal Cavaco Silva

Communiqué de la salle de presse du Saint-Siège

Samedi matin le Saint Père Benoît XVI a reçu en Audience le Président de la République portugaise, Son Excellence M. Aníbal Cavaco Silva, qui, ensuite, a rencontré le Cardinal Tarcisio Bertone, Secrétaire d'État de Sa Sainteté, et Mons. Dominique Mamberti, Secrétaire pour les Rapports avec les États.

Au cours des entretiens cordiaux, différents thèmes d'intérêt commun, concernant la situation actuelle du Pays, ont été passés en revue. En soulignant les bons rapports existants entre l'Église Catholique et le Portugal, le pape Benoît XVI et le président Cavaco Silva se sont arrêtés sur la réalisation de l'accord de 2004.

Les conversations ont touché aussi quelques aspects de l'actualité internationale, avec une référence particulière à l'Europe et à l'engagement du Portugal par rapport à quelques Pays africains et asiatiques

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Portugal
L'État et la religion


Le catholicisme est la religion dominante, les autres religions (protestantisme, judaïsme...) n’y jouent qu’un rôle très marginal.

Le Portugal est un État laïc (selon la constitution de 1976). Les rapports de l’Église et de l’État sont régis par un concordat signé en mai 2004 (remplaçant celui de 1940 négocié par le régime de salazar).

« Certains articles qui étaient devenus caducs, comme ceux qui régissaient l'envoi de missionnaires dans les colonies portugaises, ont été abrogés. Mais la principale innovation est d'ordre fiscal : désormais, les associations religieuses qui exercent des activités commerciales - l'hôtellerie, par exemple - seront soumises à l'impôt sur les bénéfices, et les prêtres devront déclarer l'ensemble de leurs revenus. Cette dernière disposition concernera notamment les membres du clergé chargés du catéchisme dans les lycées et les collèges et payés par l'État. Le texte, en revanche, ne touche pas au principe de l'enseignement religieux au sein des établissements scolaires. » (extrait d’un article de Dominique Lagarde, L’Express, 21 juin 2004)

Le Portugal a été créé au XIIe siècle comme un État chrétien, sur les décombres d’États musulmans. Au XVe siècle les juifs en ont été expulsés ou contraints à la conversion. L’église catholique a joué un rôle majeur au cours des siècles. Elle a été un des piliers du régime dictatorial de Salazar (qui utilisa le pèlerinage de Fátima pour sa propagande), en particulier dans le nord du pays où l’Église a fraîchement accueilli la Révolution des œillets en 1974.

Aujourd’hui seulement deux Portugais sur trois se déclarent catholiques, si un tiers des mariages ne se fait plus à l’église. L’influence de l’Église se réduit peu à peu, mais le clivage nord-sud est encore d’actualité. Les résultats du référendum de 1998 sur la libéralisation de l’avortement en témoignent. Le Portugal a autorisé l’avortement en 1984, mais sa législation demeure une des plus restrictives d’Europe avec celles de l’Irlande et de la Pologne. Ce référendum avait pour but de le libéraliser. Les oui et les non se sont à peu près équilibrés, mais les 70 % d’abstentionnistes ont provoqué son invalidation. Dans les district ruraux du Nord où l’emprise de l’Église est encore très forte, le non a atteint 77 % (résultat de Braga, la « Rome du Portugal ») alors que dans l’Alentejo déchristianisé, le oui a remporté jusqu’à 78 % des suffrages (résultat de Beja, un des derniers bastions du PCP). À Lisbonne, le taux de oui était de 68 %. Si, Mgr José Policarpo, patriarche de Lisbonne, précisait que « voter oui au référendum n'entraînerait pas d'excommunication », Mgr António Monteiro, évêque de Viseu (nord du Portugal), déclarait, quant à lui, que « qui vote "oui" doit sortir de l'Église ».

Le parlement a approuvé la loi dépénalisant l'avortement jusqu'à la dixième semaine de grossesse le 8 mars 2007, date symbolique de la Journée internationale de la femme. La dépénalisation de l'interruption volontaire de grossesse avait été approuvée par référendum par 59 % des électeurs le 11 février 2007.
 

Sources :  www.vatican.va - E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 28.06.2008 - T/Année Paulinienne

 

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