Le Pape Benoît XVI a pris le relais
de son Prédécesseur |
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Rome, le 29 Juin 2007 -
(E.S.M.)
- Le Pape Benoît XVI a pris le relais
de son Prédécesseur, Jean-Paul-II, et il ne se lasse pas de nous
rappeler la nécessité de retrouver ce Coeur miséricordieux, cet Amour
infini de Dieu, qui se révèle dans notre vie, si nous nous ouvrons à
Lui.
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Le pape Benoît XVI et
Sainte Faustine -
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Le Pape Benoît XVI a pris le relais de son Prédécesseur
VATICAN - AVE MARIA par
l’Abbé Luciano Alimandi : "A côté du
Coeur du Fils se trouve le Coeur de la Mère”
En ce mois de juin, l’Église, en nous présentant la solennité du Sacré-Cœur
de Jésus, veut nous faire comprendre le lien qui découle de la dévotion
envers la Sainte Vierge, vécue de manière particulière durant le mois marial
par excellence, le Mois de Mai. Le Cœur de Jésus est le Siège et le Trône
de la Miséricorde Divine qui se révèle au monde dans le mystère de la
Passion, de la Mort et de la Résurrection du Christ.
Le Pape Benoît XVI parlant de la Solennité du Sacré-Cœur de Jésus déclarait
il y a deux ans : « Dans le langage biblique, le "cœur" indique le centre
de la personne, le siège de ses sentiments et de ses intentions. Dans le
cœur du Rédempteur, nous adorons l'amour de Dieu pour l'humanité, sa
volonté de salut universel, son infinie miséricorde. Rendre un culte au
Sacré-Cœur du Christ signifie donc adorer ce Coeur qui, après nous avoir
aimés jusqu'au bout, fut transpercé par une lance et duquel jaillirent, du
haut de la Croix, sang et eau, source intarissable de vie nouvelle »
(Angélus,
5 juin 2005).
L’invitation que nous fait cette Fête est avant tout une invitation à
l’Adoration Eucharistique, parce que c’est précisément
dans l’Hostie qu’est présent le Seigneur Jésus qui offre à chacun d’entre
nous son Cœur Sacré, c’est-à-dire son amour miséricordieux. Se
mettre en présence du Seigneur Eucharistique, L’adorer, c’est l’expression
la plus haute de la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus qui, nous le savons,
s’est répandue dans le monde grâce aux révélations de Jésus à Sainte
Marguerite Marie Alacoque au XVII° siècle : « Voici ce Coeur qui a tant aimé
les hommes !... ».
Comme prolongement et accomplissement de ce Message, le Seigneur
apparaissait à une autre religieuse, au XX° siècle, en révélant les
profondeurs de Sa Miséricorde insondable : Sœur Faustine Kowalska
(Vie
et message de Sainte Faustine). Dans son
journal quotidien, désormais connu dans le monde entier, elle écrivait
ces paroles de Jésus : « J’ai ouvert Mon Coeur comme une source vivante de
Miséricorde, que toutes les âmes y puisent la vie, qu’elles s’approchent
avec grande confiance de cette Mer de Miséricorde. Les pécheurs obtiendront
la justification, et les justes seront renforcés dans le bien. A celui qui
aura mis sa confiance dans Ma Miséricorde, à l’heure de sa mort, je
remplirai son âme de Ma Paix divine. Ma Fille, ne cesse pas de répandre Ma
Miséricorde ; avec cela, tu apporteras un rafraîchissement à Mon Cœur qui
brûle du feu de la compassion pour les pécheurs. Dis à Mes prêtres que les
pécheurs endurcis s’adouciront en entendant leurs paroles, quand ils
parleront de Ma Miséricorde sans limites, et de la compassion que j’ai pour
eux dans Mon Cœur. Aux prêtres qui annonceront et exalteront Ma
Miséricorde, je donnerai une force merveilleuse, l’onction à leur paroles,
et je toucherai les cœurs auxquels ils parleront »
(V° cahier, 21 janvier 1938).
Le désir le plus profond du Cœur du Christ, c’est que nous découvrions
combien Il nous aime, à quel point en est arrivée Sa Tendresse pour les
créatures qui, refroidies par leur propre égoïsme, se sont souvent repliées
sur elles-mêmes, comme si elles avaient peur de se laisser aimer de manière
inconditionnelle par leur Créateur qui ne demande rien et donne tout !
Combien le monde actuel, la société, la culture, l’économie, la politique
ont besoin de ce Cœur ! C’est bien vrai, plus l’homme s’éloigne du Dieu
Amour, plus il se réduit à un être « sans cœur », qui s’agite pour mille
choses, parce qu’il a perdu la chose principale : se laisser aimer par le
Christ, pour répondre à cet Amour avec son propre amour.
A plusieurs reprises, les Souverains Pontifes ont rappelé à l’humanité, dans
le cours de l’histoire, que, sans le Seigneur Jésus, la vie ne trouvait pas
son sens plénier, et que l’homme s’en allait errant à la recherche de soi !
Le Serviteur de Dieu Jean Paul II a fait entrer l’Église dans le troisième
millénaire, en nous donnant une mission, celle de devenir «
des Apôtres de la Miséricorde Divine ». Le
Pape Benoît XVI a pris le relais de son Prédécesseur, et il ne se lasse pas
de nous rappeler la nécessité de retrouver ce Cœur miséricordieux, cet
Amour infini de Dieu, qui se révèle dans notre vie, si nous nous ouvrons à
Lui : « Ouvrez, ouvrez toutes grandes les portes au Christ », continue à
nous répéter la voix du Saint-Esprit. En cultivant l’Adoration
Eucharistique, nous sommes comme « ouverts de l’intérieur par Son œuvre
invisible en nous. Le Sainte Eucharistie, célébrée et adorée, comme nous
l’enseigne l’Église, est le trésor le plus grand et le plus efficace de
notre salut, un trésor infini qui doit être conservé avec le plus grand
respect et la dévotion la plus grande.
A côté du Cœur du Fils se trouve le Cœur de la Mère, que l’Église célèbre
précisément le jour après la solennité du Sacré-Cœur de Jésus. Écoutons une
fois encore l’enseignement du Saint-Père sur ce mystère : « Le cœur qui
ressemble plus que tout autre à celui du Christ est sans aucun doute le
cœur de Marie, sa Mère immaculée, et c'est précisément pour cela que la
liturgie les indique ensemble à notre vénération. En répondant à
l'invitation adressée par la Vierge à Fatima, confions à son Cœur
immaculé, que nous avons contemplé hier en particulier, le monde entier,
afin qu'il fasse l'expérience de l'amour miséricordieux de Dieu et qu'il
connaisse la paix véritable » (Benoît XVI,
Angélus, 5
juin 2005).
TABLE DES MATIÈRES- CHRIST MISÉRICORDIEUX
►
Comment répandre la dévotion au Christ Miséricordieux
Sources:
www.vatican.va
-
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie, sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 29.06.2007 - BENOÎT XVI -
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