La véritable urgence est la foi |
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Le 29 mai 2009 -
(E.S.M.)
- Il est nécessaire de « résister » à toutes les
tentatives dans le domaine de l’édition, plus ou moins réussies,
avec la ferme conviction que le vrai problème, la véritable
urgence, ecclésiale et sociale, est la récupération de la foi !
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La véritable urgence est la foi
VATICAN - LES PAROLES DE LA DOCTRINE par l’Abbé Nicolas Bux et l’abbé
Salvatore Vitiello - la véritable urgence est la foi
Le 29 mai 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
- De temps en temps, avec une cadence « étrangement » régulière, on
donne à imprimer des livres plus ou moins « à contre courant » et/ou
« à caractère scandaleux ». Les premiers, pensés, écrits, publiés et
divulgués au sein de l’Eglise même ; les deuxièmes, sagement programmés, y
compris dans le rythme des dépêches et des éditoriaux, par un groupe
attentif de pouvoirs extérieurs.
Ces derniers, ne réussissant pas, et ne pouvant pas réussir, à déraciner le
sens religieux humain, qui est désormais bien affermi, c’est une donnée
anthropologique, tentent d’insinuer, sans utiliser de nombreux préambules,
des attitudes de méfiance et de suspicion, avec le but explicite de
délégitimer l’Institution, à laquelle ce sens religieux se réfère, de
manière prépondérante.
C’est une opération fortement idéologique, parce qu’elle a pour fin la
tentative d’affaiblir l’Institution, y compris au plan économique, pour en
affaiblir la force même de sa présence dans le monde ! Au fond, c’est le «
vieux jeu napoléonien », mis à jour selon les lois démocratiques
modernes et selon les moyens contemporains de communication et de persuasion
non occulte.
Les premiers, au contraire, les livres « à contre courant » ab intra,
depuis l’intérieur de l’Eglise, proposent avec une répétition presque
obstinée, comme si une affirmation non vraie, à force de la répéter,
devenait authentique, comme remède et panacée de tout mal, une nouvelle
sécularisation de l’Eglise, son « adaptation » au monde, compris au
sens optimiste que, franchement, que l’on ne comprend pas quelle racine
possible scripturaire, théologique elle peut revendiquer.
L’alternative entre l’Eglise et le monde est radicale, et constitutive du
nouveau Peuple de Dieu, de cette ethnie « sui generis » dont parlait
Paul VI, qui n’est jamais réductible au monde et qui, quand elle y est
réduite, ou quand elle s’y réduit elle-même, perd tout intérêt et devient
muette, incapable d’annoncer l’alternative de l’Evangile.
La véritable « différence chrétienne », que nous aimons appeler «
différence catholique », en en montrant de cette manière la valeur
œcuménique et universelle, consiste exactement dans ce fait d’être « dans
la monde et non pas du monde », de mémoire évangélique, en maintenant
éveillée la vigilance, candide, comme la colombe, la conscience, et
prudente, comme les serpents, l’action.
Les deux tentatives de publication, même avec des moyens différents semblent
alimenter cette « normalisation » séculaire » du phénomène chrétien
que le pouvoir, depuis les temps de l’Empire Romain, a toujours cherché,
sans jamais parvenir à l’obtenir. Ces deux tentatives de publication
réduisent, comme désir les premiers, et comme accusation les seconds, le
Christianisme à un résultat moral ou moraliste, en détournant, ou en faisant
détourner le regard, du « salut théocentrique » que le Christ a apporté dans
le monde, en le gagnant pour les hommes au prix de son sang. Un salut qui,
lorsqu’il rencontre la libre adhésion de l’homme pécheur, engendre une
créature nouvelle, que l’on ne peut réduire à tout ce qui, jusqu’à présent,
est connu et expérimenté
Enfin, théologiquement, les premiers, et historiquement et socialement les
seconds, ignorent que la véritable urgence de notre temps est la perte de la
foi ! Dans l’Eglise, perdre, progressivement, la certitude que Jésus de
Nazareth, Seigneur et Christ, soit l’unique Sauveur universel de l’histoire
(cf. la Déclaration de la Congrégation pour la doctrine de la §Foi, «
Dominus Jesus, du 6 août 2000), et dans la monde, l’exclusion
progressive volontaire de la valeur publique de la foi, comme facteur
d’unification et de stabilisation de la société, et comme garantie de cette
plateforme partagée de valeurs, qui est la seule capable d’assurer la
permanence d’un ordre authentiquement démocratique.
Alors, il est nécessaire de « résister » à toutes les tentatives dans
le domaine de l’édition, plus ou moins réussies, avec la ferme conviction
que le vrai problème, la véritable urgence, ecclésiale et sociale, est la
récupération de la foi ! Cette foi simple et pure, jamais intellectualisée,
typique de l’homme de la rue, qui jouit de toute notre estime, qui n’exclut
jamais l’action surnaturelle de Dieu dans le monde. Cette foi qui, malgré
tout, est toujours certaine que le Seigneur est le Dieu de l’histoire, qui
lorsqu’Il le veut « fend les cèdres du Liban »
Sources : www.vatican.va
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E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 29.05.09 -
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