Le Magistère du Pape Benoît XVI
exprime la pensée authentique de l’Eglise |
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Cité du Vatican, le 29 mars 2008 -
(E.S.M.)
- Il incombe aux catholiques de toutes les générations, le devoir
« d’être assidus » à écouter la doctrine apostolique, et de «
persévérer » dans la vie. Le Magistère du Pape Benoît XVI
exprime en synthèse la pensée authentique de l’Eglise, et, tous les
catholiques, quel que soit le domaine où ils sont appelés, doivent s’y
conformer, pour continuer à être, comme les premiers chrétiens, «
assidus à l’écoute de l’enseignement des Apôtres ».
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Le Magistère du Pape Benoît XVI exprime la pensée authentique de l’Eglise
VATICAN - LES PAROLES DE LA DOCTRINE par l’Abbé Nicola Bux et l’abbé
Salvatore Vitiello. - L’incidence des catholiques dans la vie du monde,
dépend du fait d’être Eglise
De l’Amérique à l’Europe, en passant par la Chine - comme l’a rappelé
l’Archevêque de Hongkong dans les
méditations qu’il a rédigées pour le Chemin de Croix au Colisée - la
politique regarde sous cet angle les catholiques : s’ils ne craignent pas de
manifester leur pensée sur l’homme et sur les grandes questions éthiques, ou
au contraire, s’ils se limitent à des déclarations génériques sur les
valeurs. Le résultat se présente sous deux formes opposées : en Orient, ils
sont persécutés, en Occident, ils se sont homologués jusqu’au point de
devenir insignifiants. Deux résultats opposés et qui sont la conséquence de
l’écoute ou non de l’enseignement vivant de l’Eglise.
Si les premiers chrétiens s’étaient émancipés de l’enseignement apostolique,
personne ne s’en serait aperçu dans l’empire Romain, et, en peu de temps,
ils auraient disparu. Qu’est-ce qui a empêché cela ? Nous connaissons tous
le célèbre verset des Actes des Apôtres qui décrit leur vie dans une brève
synthèse : « Ils étaient assidus à l’écoute de l’enseignement des
Apôtres, à l’union fraternelle, à la fraction pain, et aux prières »
(Actes 2, 42).
Il incombe aux catholiques de toutes les générations, le devoir « d’être
assidus » à écouter la doctrine apostolique, et de « persévérer »
dans la vie : cela veut dire l’incarner et l’annoncer en tout temps et en
tout lieu, chacun selon sa profession, en la conservant toujours avec
fidélité dans la forme où elle a été reçue.
L’assiduité de la communauté chrétienne des origines « à écouter
l’enseignement des Apôtres », rappelle en conséquence la question de savoir
comment on reçoit le Magistère dans l’Eglise d’aujourd’hui. Il faut
reconnaître qu’il y a une grande croissance de l’attention, même de la part
de nombreux laïcs et de non-croyants, à ses déclarations sur les différentes
questions concernant la foi et la raison ; toutefois, on doit se demander
quel effet cela a, ou, comme on le dit habituellement, quel est le niveau de
réception, ou encore, combien la conscience des fidèles se laisse éclairer
et former par l’enseignement des successeurs des Apôtres, l’Evêque de Rome,
et les autres Evêques en communion avec lui ; jusqu’à quel point le
Magistère est accepté comme étant la Parole de
Dieu qui nous parvient actuellement, et à laquelle on doit se soumettre avec
respect, étant donné qu’elle donne le critère essentiel de jugement pour
pouvoir juger de toute chose, de toute réalité personnelle et communautaire
; en un mot, si la conscience du fidèle tend à être ecclésiale ou à rester
privée, voire même divisée entre la pensée du Christ et la pensée du monde,
entre l’appartenance à l’Eglise et se conformer à la mode culturelle du
moment.
Le texte des Actes des Apôtres parle « d’enseignement » au singulier,
précisément pour souligner l’unité doctrinale fondamentale de l’Eglise,
contre toute forme de relativisme qui voudrait réduire cet enseignement à
une opinion, de démocratisme qui voudrait le soumettre au choix de la
majorité. Ce n’est pas un mystère que, dans le nivellement général de la
communication, directement proportionnel à l’augmentation du nombre des
informations, il existe la tentative de s’émanciper du Magistère Ecclésial,
en particulier chez ces catholiques qui considèrent que, de cette manière,
ils sont « adultes », alors qu’ils devraient rester toujours comme des
enfants spirituels (cf. 1 Pierre, 1, 14 ; 2, 2).
Ce phénomène se rencontre spécialement dans la manière de recevoir le
Magistère du pape : l’« enseignement des Apôtres »,
on le sait, fait autorité dans la mesure où il s’exerce en pleine communion
avec celui de l’Apôtre Pierre et de ses Successeurs. Sans oublier toutes les
distinctions canoniques bien connues sur les degrés su Magistère, et sur
l’accord qui lui est dû, il reste le fait que, même selon le « sensus
fidei » commun du Peuple de Dieu, le Magistère du Pape ne peut être
qualifié en aucun cas comme une des opinions dans l’Eglise, mais constitue
le critère de référence pour vérifier l’authenticité de l’enseignement d’un
Evêque ou d’une Conférence Episcopale. Le Magistère du Pape Benoît XVI exprime en synthèse la pensée authentique de l’Eglise, et, tous les
catholiques, quel que soit le domaine où ils sont appelés, doivent s’y
conformer, pour continuer à être, comme les premiers chrétiens, « assidus à
l’écoute de l’enseignement des Apôtres ».
De cela, dépend l’incidence ou non sur la vie sociale et politique du monde
: être comme le sel pour préserver le monde de la corruption, ou bien
devenir insipides et être emportés avec lui.
Sources : www.vatican.va -
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 29.03.2008 -
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