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19 Avril 2005
 

 

Benoît XVI: Vivre l'Evangile a son prix

 

 La lapidation de St Etienne

CITE DU VATICAN, 28.12.2005 . "Comment ne pas reconnaître qu'encore aujourd'hui, dans différentes parties du monde, professer la foi chrétienne demande l'héroïsme des martyres? Comment ne pas dire que partout, même là où il n'y a pas de persécutions, vivre avec cohérence l'Evangile demande un fort prix à payer?"

 

CITE DU VATICAN, 28.12.2005 . "Après avoir célébré la fête de la Nativité du Christ, nous commémorons  la naissance au ciel de saint Etienne, premier martyre" a dit le Pape aux milliers de personnes réunies Place St.Pierre pour la prière de l'Angélus.

"Dans l'atmosphère de joie de Noël, le rappel du martyre de saint Etienne n'est pas anachronique. En effet l'ombre de la Croix plane déjà sur la mangeoire de Bethléem. La pauvreté de l'étable dans laquelle naît l'Enfant, la prophétie de Siméon sur le signe de contradiction et sur l'épée destinée à percer l'âme de la Vierge, la persécution d'Erode qui rendra nécessaire la fuite en Egypte, tous ces signes l'annoncent déjà".

Benoît XVI a précisé que "cela ne doit pas étonner qu'un jour cet Enfant, devenu adulte, a demandé à ses disciples de le suivre sur le chemin de la Croix, fidèles et confiants. Attirés par son exemple et soutenus par son amour, de nombreux chrétiens dès les origines de l'Eglise, ont témoigné leur foi par l'effusion du sang. Les premiers martyres furent suivi d'autres au cours des siècles, jusqu'à nos jours".

" Comment ne pas reconnaître qu'encore aujourd'hui, dans différentes parties du monde, professer la foi chrétienne demande l'héroïsme des martyres? Comment ne pas dire que partout, même là où il n'y a pas de persécutions, vivre avec cohérence l'Evangile demande un fort prix à payer? "

"Contemplant l'Enfant divin dans les bras de Marie, et regardant l'exemple de saint Etienne, demandons à Dieu la grâce de vivre avec cohérence notre foi, toujours prêts à répondre à qui nous demande les raisons de l'espérance qui est en nous".
 

Selon la tradition chrétienne, saint Etienne a été lapidé à Jérusalem en 36 alors qu'il cherchait à convertir les juifs à la nouvelle foi chrétienne. Parmi les témoins de cette mise à mort se trouvait le futur saint Paul, pas encore converti.

Benoît XVI met fréquemment l'accent sur les difficultés qu'il y a pour un chrétien de vivre selon sa foi dans le monde d'aujourd'hui. Jeudi, devant les membres de la Curie, il a souligné que l'Eglise catholique ne devait pas craindre d'être " un signe de contradiction " dans la société, malgré l'ouverture au monde réalisée par le concile Vatican II.

Dieu de miséricorde, souviens-toi de tes enfants.

Lecture du livre des Actes 7,54 - 8,1, en la fête de St Etienne.

"Ces paroles les exaspérèrent et ils grinçaient des dents contre Etienne. Mais lui, rempli d'Esprit Saint, fixait le ciel: vit la gloire de Dieu et Jésus à la droite de Dieu. " Voici, dit-il, que je contemple les cieux ouverts et le Fils de l'homme debout à la droite de Dieu. " Ils poussèrent alors de grands cris, en se bouchant les oreilles. Puis, tous ensemble, ils se jetèrent sur lui, l'entraînèrent hors de la ville et se mirent à le lapider. Les témoins avaient posé leurs vêtements aux pieds d'un jeune homme appelé Saul. Tandis qu'ils le lapidaient, Etienne prononça cette invocation: "Seigneur Jésus, reçois mon esprit." Puis il fléchit les genoux et lança un grand cri: "Seigneur, ne leur compte pas ce péché." Et sur ces mots il mourut. Saul, lui, était de ceux qui approuvaient ce meurtre."

Appel à la repentance.

 
Saul, le futur apôtre Paul, était avec ceux qui ont lapidé Etienne le premier martyr chrétien. Saul était convaincu d’accomplir un oeuvre sainte et bonne en assistant à ce meurtre. Les chrétiens portent le lourd héritage d’une histoire au cours de laquelle ils ont participé à la violence ou l’ont tolérée passivement, pour les meilleures des raisons. Il arrive que des victimes et des opprimés deviennent à leur tour des bourreaux. Parfois c’est nous qui commettons des actes d’agression, de violence, d’intolérance, ou qui blessons les autres, ou qui en sommes les témoins passifs et les approuvons
 

 (VIS) -   Eucharistie, Sacrement de la Miséricorde. 28.12.2005 -BENOIT XVI

 

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