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19 Avril 2005
 

 

  Invité à vivre de façon à être trouvés sans reproche

Angélus : Le pape rappelle le sens de l’Avent

 Fait d’espérance et d’attente spirituelle

" terre nouvelle et cieux nouveaux "

ROME, Dimanche 27 Novembre 2005  – Le pape Benoît XVI invite les fidèles, et spécialement les francophones, à « retrouver la prière en famille », pour se préparer à Noël.

Le pape a en effet conduit la prière de l’angélus de midi, en ce premier dimanche de l’Avent, en présence de milliers de fidèles en dépit d’une météo pluvieuse. Il disait ensuite, en français, depuis la fenêtre de son bureau, place Saint-Pierre : « Je vous salue, chers pèlerins francophones. En ce premier dimanche de l’Avent, je vous invite à vous tourner davantage vers le Christ, pour vous préparer à vivre spirituellement le mystère de Noël, source de notre joie. Que ce soit une occasion privilégiée de retrouver la prière en famille, pour guider les jeunes vers le Seigneur ».

« L’Avent, avait dit le pape en italien avant l’angélus, est un temps de grande suggestivité religieuse, parce que fait d’espérance et d’attente spirituelle ».

« Chaque fois que la communauté chrétienne se prépare à faire mémoire de la naissance du Rédempteur, elle perçoit en elle-même un frémissement de joie, qui se communique dans une certaine mesure à toute la société. Pendant l’Avent, le peuple chrétien revit un double mouvement de l’Esprit : d’une part, il lève les yeux vers le but final de son pèlerinage dans l’histoire, qui est le retour glorieux du Seigneur Jésus ; d’autre part, en rappelant avec émotion sa naissance à Bethléem, il s’incline devant la crèche ».

« L’espérance des chrétiens, disait le pape, est tournée vers l’avenir, mais reste toujours bien enracinée dans un événement du passé ».

En effet, expliquait-il, « dans la plénitude des temps, le Fils de Dieu est née de la Vierge Marie ».

Et l’Evangile d’aujourd’hui est pour tous une invitation, disait encore Benoît XVI, « à rester vigilants dans l’attente de l’ultime venue du Christ ».

« Veillez !, dit Jésus , parce que vous ne savez pas quand le maître de maison reviendra. La brève parabole du maître parti pour un voyage et de ses serviteurs (…), met en évidence combien il est important d’être prêts à accueillir le Seigneur lorsqu’il arrivera à l’improviste. La communauté chrétienne attend avec anxiété sa « manifestation » et l’apôtre Paul, en écrivant aux Corinthiens, les exhorte à avoir confiance en la fidélité de Dieu, et à vivre de façon à être trouvés sans reproche le Jour du Seigneur ».

C’est ainsi que Benoît XVI soulignait que l’Avent est un temps où les chrétiens doivent « réveiller » dans leur cœur « l’espérance de pouvoir , avec l’aide de Dieu, renouveler le monde ».

Le pape citait la constitution conciliaire «
Gaudium et spes » sur l’Eglise dans le monde de ce temps en disant : « C’est un texte profondément empreint d’espérance chrétienne », et il citait un passage du document annonçant, avec les mots de l’Apocalypse, une « terre nouvelle et (des) cieux nouveaux ».

Nous savons de la Révélation, disait-il, « que Dieu prépare une nouvelle demeure et une terre nouvelle où habite la justice (…).Mais l'attente de la nouvelle terre, loin d'affaiblir en nous le souci de cultiver cette terre, doit plutôt le réveiller ». Les bons fruits de notre activité nous les retrouverons en effet, lorsque le Christ remettra au Père son Royaume éternel et universel. Que Marie, la Très sainte Vierge de l’Avent, nous obtienne de vivre ce temps de grâce dans la vigilance et l’action dans l’attente du Seigneur ».

ZF05112701  ( ZENIT.org )

Texte intégral

VATICAN, Dimanche 27 novembre 2005 – Nous publions ci-dessous le texte intégral de l’allocution que Benoît XVI a prononcée à l’occasion de la prière de l’Angélus, ce dimanche à midi.

Chers frères et sœurs,

« Ce dimanche commence l’Avent, un temps de grande suggestivité religieuse, parce que fait d’espérance et d’attente spirituelle : chaque fois que la communauté chrétienne se prépare à faire mémoire de la naissance du Rédempteur, elle perçoit en elle-même un frémissement de joie, qui se communique dans une certaine mesure à toute la société. Pendant l’Avent, le peuple chrétien revit un double mouvement de l’Esprit : d’une part, il lève les yeux vers le but final de son pèlerinage dans l’histoire, qui est le retour glorieux du Seigneur Jésus ; d’autre part, en rappelant avec émotion sa naissance à Bethléem, il s’incline devant la crèche. L’espérance des chrétiens est tournée vers l’avenir, mais reste toujours bien enracinée dans un événement du passé. Dans la plénitude des temps, le Fils de Dieu est née de la Vierge Marie : « Né d’une femme, né sujet de la Loi », comme écrit l’apôtre Paul (Ga 4, 4).

L’Evangile nous invite aujourd’hui à rester vigilants dans l’attente de l’ultime venue du Christ. « Veillez !, dit Jésus , parce que vous ne savez pas quand le maître de maison reviendra (Mc 13, 35.37). La brève parabole du maître parti pour un voyage et de ses serviteurs chargés de le remplacer, met en évidence combien il est important d’être prêts à accueillir le Seigneur lorsqu’il arrivera à l’improviste. La communauté chrétienne attend avec anxiété sa « manifestation » et l’apôtre Paul, en écrivant aux Corinthiens, les exhorte à avoir confiance en la fidélité de Dieu, et à vivre de façon à être trouvés sans reproche (cf. 1 Co 1, 7-9) le Jour du Seigneur. De manière très opportune, par conséquent, la liturgie met sur nos lèvres au début de l’Avent, l’invocation du psaume : « Fais-nous voir Seigneur, ton amour, et donne-nous ton salut » (Ps 84, 8).

Nous pourrions dire que l’Avent est le temps où il faudrait que les chrétiens réveillent dans leur cœur l’espérance de pouvoir, avec l’aide de Dieu, renouveler le monde. A ce propos je voudrais rappeler aujourd’hui également la Constitution du Concile Vatican II
Gaudium et spes sur l’Eglise dans le monde de ce temps : il s’agit d’un texte profondément empreint d’espérance chrétienne. Je me réfère en particulier au n. 39 , intitulé « terre nouvelle et cieux nouveaux ». (1) On y lit : « Mais, nous l'avons appris, Dieu nous prépare une nouvelle demeure et une nouvelle terre où régnera la justice (cf. 2 Co 5, 2 ; 2 P 3, 13). Mais l'attente de la nouvelle terre, loin d'affaiblir en nous le souci de cultiver cette terre, doit plutôt le réveiller ». Les bons fruits de notre activité nous les retrouverons en effet, lorsque le Christ remettra au Père son Royaume éternel et universel. Que Marie, la Très sainte Vierge de l’Avent, nous obtienne de vivre ce temps de grâce dans la vigilance et l’action dans l’attente du Seigneur.

APRES L’ANGELUS

En français
Je vous salue, chers pèlerins francophones. En ce premier dimanche de l’Avent, je vous invite à vous tourner davantage vers le Christ, pour vous préparer à vivre spirituellement le mystère de Noël, source de notre joie. Que ce soit une occasion privilégiée de retrouver la prière en famille, pour guider les jeunes vers le Seigneur.

Le pape a également salué les pèlerins en espagnol, en anglais, en allemands, en slovène, en polonais et en italien.

ZF05112708  ( ZENIT.org )

(1)  Extrait de Gaudium et spes :

Terre nouvelle et cieux nouveaux 

39. 1. Nous ignorons le temps de l'achèvement de la terre et de l'humanité(15), nous ne connaissons pas le mode de transformation du cosmos. Elle passe, certes, la figure de ce monde déformée par le péché(16) ; mais, nous l'avons appris, Dieu nous prépare une nouvelle demeure et une nouvelle terre où régnera la justice(17), et dont la béatitude comblera et dépassera tous les désirs de paix qui montent au coeur de l'homme(18). Alors, la mort vaincue, les fils de Dieu ressusciteront dans le Christ, et ce qui fut semé dans la faiblesse et la corruption revêtira l'incorruptibilité(19). La charité et ses oeuvres demeureront(20) et toute cette création que Dieu a faite pour l'homme sera délivrée de l'esclavage de la vanité(21) . 

2. Certes, nous savons bien qu'il ne sert de rien à l'homme de gagner l'univers s'il vient à se perdre lui-même(22), mais l'attente de la nouvelle terre, loin d'affaiblir en nous le souci de cultiver cette terre, doit plutôt le réveiller: le corps de la nouvelle famille humaine y grandit, qui offre déjà quelque ébauche du siècle à venir. C'est pourquoi, s'il faut soigneusement distinguer le progrès terrestre de la croissance du Règne du Christ, ce progrès a cependant beaucoup d'importance pour le Royaume de Dieu, dans la mesure où il peut contribuer à une meilleure organisation de la société humaine(23). 

3. Car ces valeurs de dignité, de communion fraternelle et de liberté, tous ces fruits excellents de notre nature et de notre industrie, que nous aurons propagés sur terre selon le commandement du Seigneur et dans son Esprit, nous les retrouverons plus tard, mais purifiés de toute souillure, illuminés, transfigurés, lorsque le Christ remettra à son Père " un Royaume éternel et universel: royaume de vérité et de vie, royaume de sainteté et de grâce, royaume de justice, d'amour et de paix "(24). Mystérieusement, le Royaume est déjà présent sur cette terre; il atteindra sa perfection quand le Seigneur reviendra.

 

 

 

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