Synode : autour de Benoît XVI, 253
évêques des cinq continents étaient réunis à Rome |
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Le 28 octobre 2008 -
(E.S.M.)
- Autour du pape Benoît XVI, 253 autres évêques des cinq
continents étaient réunis à Rome pendant trois semaines, des « délégués
fraternels » des autres Églises, des experts et des auditeurs dont de
nombreuses femmes.
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Synode : autour de Benoît XVI, 253 évêques des cinq continents étaient
réunis à Rome
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Le 28 octobre - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
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Avec Benoît XVI, 253 autres évêques des cinq continents réunis à Rome
pendant trois semaines. Avec des « délégués fraternels » des autres Églises,
avec des experts et des auditeurs dont de nombreuses femmes. Les rencontres
et les échanges nous ont permis de parler de nos pays, de nos Églises. J’ai
été sensible aux situations très difficiles des chrétiens en Irak, mais
aussi en Inde, à l’émigration qui fragilise les communautés chrétiennes du
Moyen-Orient. Aux guerres qui n’en finissent pas dans bien des pays
d’Afrique.
La Parole de Dieu dans la vie et la mission de l’Église. Ce synode se
situait dans la perspective ouverte par
Dei Verbum, le texte de Vatican II
sur la Révélation. Ce fut un des derniers textes votés par le concile, et il
a bénéficié de la maturation permise par les trois années et les quatre
sessions. Mais il est le fondement de tous les autres. « De fondement, on ne
peut en poser d’autre que celui qui y est, Jésus Christ », écrivait déjà
saint Paul (1 Corinthiens 3,11). Et Vatican II a décidément remis le Christ
au centre, permettant à l’Église de sortir des impasses dans lesquelles
l’avait enfermée une théologie rétrécie au XIXe et dans la première moitié
du XXe siècles. La Parole de Dieu, c’est d’abord la personne du Christ,
Parole faite chair selon l’évangile de Jean (1,14). C’est aussi la Bible,
dont le Christ fait l’unité, la Bible non pas comme une lettre morte, mais
comme une parole vivante, portée par l’Église et par sa vie, et aujourd’hui
entendue comme une parole actuelle adressée aux Églises et à chacune ou
chacun de nous.
Nous avons entendu les initiatives prises partout dans le monde pour mettre
en œuvre
Dei Verbum: multiplier les traductions, permettre à la Parole
d’être accessible, « goûteuse », nourrissante, vivifiante - et pas seulement
pour des spécialistes ou des hommes d’Église, à qui ces choses sont souvent
cachées, mais pour les pauvres et les petits à qui, selon Jésus, elles sont
révélées (Matthieu 11,25). Nous avons aussi entendu deux invités qui nous
ont ouvert à d’autres manières d’entendre la Parole : le rabbin Shear-Yashouv Cohen et le patriarche œcuménique de Constantinople,
Bartolomeos, tous deux invités par le pape Benoît XVI.
L’Église n’est pas au-dessus de la Parole de Dieu, mais elle est à son
service. J’ai fait cette expérience au long du synode. Chez nous, beaucoup
se nourrissent quotidiennement de la Parole de Dieu. Je me suis fait l’écho
au synode de l’expérience de « chemin d’espoir » qui permet à quelques-uns
de dire leur galère et de l’illuminer grâce aux mots de l’Évangile. Je me
disais aussi que, chez nous comme ailleurs, nous aurons encore beaucoup
d’initiatives à prendre pour être à la hauteur de ce qu’engageait Vatican II.
Dès à présent, l’année Saint Paul va nous y aider.
Francis Deniau, évêque pour la Nièvre
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Sources : www.vatican.va -
E.S.M.
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Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 28.10.2008 -
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