En célébrant la Pentecôte dans nos
communautés, répondons à l’invitation du Seigneur |
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Le 28 mai 2009 -
(E.S.M.)
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En célébrant la Pentecôte dans nos communautés, répondons nous aussi à
l’invitation du Seigneur. Unis à la Sainte Vierge Marie, ouvrons notre cœur
et notre esprit, dans la prière commune, à la venue du, Saint-Esprit, en
consacrant notre vie à son Amour Tout-Puissant.
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En célébrant la Pentecôte dans nos
communautés, répondons à l’invitation du Seigneur
VATICAN - « AVE MARIA » par Mgr Luciano Alimandi - L’action pour chaque
communauté chrétienne
Le 28 mai 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
- Dans une de ses Catéchèses, Saint Cyrille parle en ces termes de l’Esprit-
Saint dans l’âme du croyant qui l’accueille : « Son entrée en nous se
fait avec douceur, on l'accueille avec joie, son joug est facile à porter.
Son arrivée est annoncée par des rayons de lumière et de science. Il vient
avec la tendresse d'un défenseur véritable, car il vient pour sauver,
guérir, enseigner, conseiller, fortifier, réconforter, éclairer l'esprit :
chez celui qui le reçoit, tout d'abord ; et ensuite, par celui-ci, chez les
autres.
« Un homme qui se trouvait d'abord dans l'obscurité, en voyant soudain le
soleil, a le regard éclairé et voit clairement ce qu'il ne voyait pas
auparavant : ainsi celui qui a l'avantage de recevoir le Saint-Esprit a
l'âme illuminée, et il voit de façon surhumaine ce qu'il ne connaissait pas
» (Catéchèse de St Cyrille de Jérusalem sur le
Saint-Esprit : Extraits de la Catéchèse 18 sur le Symbole de la Foi, 23-2)
Avec la grande solennité de la Pentecôte se termine le Temps Pascal. Le
temps propice pour la rencontre avec le Seigneur Ressuscité, nous pouvons le
trouver chaque jour, spécialement quand nous vivons avec foi la célébration
quotidienne de la Sainte Messe, et que nous L’adorons dans la Présence
Eucharistique Vivante. Nous aussi, comme les deux Disciples d’Emmaüs, nous
pouvons reconnaître Jésus à la « fraction du pain »
(cf. Luc 24, 31), grâce à l’action du Saint-Esprit dans nos
cœurs.
Le Saint-Esprit, comme le déclare Saint Basile, « se manifeste seulement
à ceux qui en sont dignes. Il ne se donne pas eux, toutefois, de manière
égale, mais il se donne en rapport à l’intensité de la foi »
(Traité sur le Saint Esprit, de Saint Basile le Grand). Plus nous
croyons en Jésus, plus son Esprit s’emparera de notre existence, plus son
inspiration remplira nos pensées, plus son amour poussera notre volonté à
agir. Sans l’Esprit, il est impossible de faire quelque chose de surnaturel,
ni même de prier, parce que Lui seul peut élever notre cœur et notre esprit
à Dieu.
Tout ce qui est authentique, dans la vie de l’Eglise et dans la vie de
chaque âme, se ramène à son action. Il n’y a rien de bon, qu’une âme puisse
accomplir au Nom de Jésus, sans la collaboration du Saint-Esprit. Nous
pourrions ainsi appliquer aussi au Saint-Esprit les paroles de Jésus à ses
disciples : « Sans moi ; vous ne pouvez rien faire »
(Jean 15, 5). On réfléchit peut-être trop peu sur la nécessité du
Saint-Esprit dans la vie de l’Eglise. Nous nous souvenons de Lui seulement
en des moments déterminés, mais, en réalité, nous devrions l’invoquer tout
au long de la journée, comme des enfants qui recherchent la proximité de
leurs parents pour être forts de leur force, rassurés par leur présence.
Pour les petits, qui ont leur Papa et leur Maman près d’eux, il n’y a pas de
problèmes insurmontables parce qu’ils savent, par expérience, grâce à leur
totale confiance, qu’ils sont dans des mains sûres.
On entend souvent dire à un enfant, plein de confiance : mon Papa est plus
fort que tous les autres ! Ma Maman est la meilleure de toutes ! Eh oui, il
faut apprendre auprès des petits, devenir comme eux, pour « entrer dans
la Royaume » du Saint-Esprit. On devrait conserver dans son cœur un
respect profond et une vive dévotion pour le Saint-Esprit, de manière à
pouvoir s’adresser spontanément à Lui, avec la confiance d’un enfant qui
s’abandonne dans les mains de ses parents. Dans la belle Séquence de la
Pentecôte, n’invoquons-nous pas le Saint-Esprit comme notre « Père !
« Viens, Père des pauvres, viens, Lumière des cœurs ! ». Ne
sommes-nous tous pas tellement pauvres, même si nous sommes riches de
nous-mêmes, au point d’avoir immensément besoin de Lui ?
Pour faire comprendre à ses disciples combien le Saint-Esprit était
important dans la vie du croyant, le Seigneur se sert d’une expression très
forte : « A présent je vous dis la vérité : il est bon pour vous que m’en
aille, parce que si je ne m’en vais pas, le Consolateur ne viendra pas à
vous ; mais quand je serai parti, je vous l’enverrai »
(Jean 16, 7).
Il est clair que ces paroles du Seigneur n’ont été comprises par les Apôtres
qu’après la Pentecôte ; auparavant, ils ne pouvaient certainement pas
imaginer quelle force et quel courage de témoignage le Saint-Esprit aurait
été capable de mettre dans l’âme qui s’ouvre à Lui dans la foi en Jésus.
Avec la Pentecôte, commence le grand témoignage de la première communauté
chrétienne, rassemblée au Cénacle en prière, avec Marie
(cf. Actes 1, 14). Le Seigneur Jésus, avant de monter au Ciel,
avait promis à ses Disciples la « puissance d’En-Haut », à condition
qu’ils restent dans la ville : « Je vais envoyer sur vous ce que mon Père
a promis. Vous donc, demeurez dans la ville, jusqu’à ce que vous soyez
revêtus de la force d’En-Haut » (Luc 24, 49).
En soulignant l’importance du fait de « rester ensemble »
(cf. Actes 1, 4-5), demandé aux siens par Jésus pour se préparer
à la venue du Saint-Esprit, le Pape Benoît XVI a déclaré :
« Demeurer ensemble fut la condition posée par Jésus pour accueillir le
don de l'Esprit Saint; la condition nécessaire pour l'harmonie entre eux fut
une prière prolongée. Une formidable leçon pour toute communauté chrétienne
est présentée ici. On pense parfois que l'efficacité missionnaire dépend
essentiellement d'une programmation attentive, suivie d'une mise en œuvre
intelligente à travers un engagement concret. Le Seigneur demande certes
notre collaboration, mais avant toute réponse de notre part, son initiative
est nécessaire: le vrai protagoniste de l'Eglise est son Esprit. Les racines
de notre être et de notre action se trouvent dans le silence sage et
prévoyant de Dieu » (Homélie, solennité de la
Pentecôte, 4 juin 2006)
En célébrant la Pentecôte dans nos communautés, répondons nous aussi à
l’invitation du Seigneur. Unis à la Sainte Vierge Marie, ouvrons notre cœur
et notre esprit, dans la prière commune, à la venue du, Saint-Esprit, en
consacrant notre vie à son Amour Tout-Puissant.
Sources : www.vatican.va
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E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 28.05.09 -
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