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 Benoît XVI: Homélie du dimanche 28 mai 2006.

 

Dimanche 28 Mai 2006 - Ce matin, le pape Benoît XVI a célébré la Grand Messe, devant 900.000 fidèles. Samedi soir, sur cette même esplanade de 48 hectares, Benoît XVI avait déjà rencontré plus de 600.000 jeunes fidèles qui lui avaient fait un triomphe. Beaucoup ont dormi sur place malgré la pluie et le froid.

Benoît XVI et le Christ Miséricordieux - Messe du Dimanche 28 mai 2006

 

Synthèse de l'Homélie du pape Benoît XVI - traduction de travail rapide -  Texte intégral: Benoît XVI à Blonia, texte intégral de l'homélie

" Hommes de la Galilée, pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel ?" (Act 1:11) .

Frères et soeurs, aujourd'hui sur cette esplanade, résonne à nouveau cette question tirée des actes des apôtres. Cette fois-ci, cette question s'adresse à nous tous : "pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel ?" La réponse à cette question implique la vérité fondamentale au sujet de la vie et du destin de chaque homme et femme.

Dans la réponse à cette question on retrouve la vérité fondamentale sur la vie et sur la destinée de l'homme : cette question se réfère à deux attitudes,  liée avec les deux réalités, dans lesquelles est inscrite la vie de l'homme : celle terrestre et celle céleste. C'est par cette affirmation que le pape Benoît XVI a commencé son homélie.

D'abord, la réalité terrestre - analyse Benoît XVI : "pourquoi vous restez ?" - pourquoi vous restez sur terre ? Notre réponse est que nous restons sur la terre parce que le Créateur nous a placé ici comme le couronnement de l'ordre de sa création. Dieu tout-puissant, conformément à son dessein ineffable d'amour, a créé le cosmos, le créant du rien. Puis, après avoir réalisé cette oeuvre, il a appelé l'homme à l'existence, créé à son image. (cf. GEN 1:26-27) . Il lui accorda la dignité de Fils de Dieu et du don de l'immortalité. Nous savons pourtant que l'homme s'est égaré, il a abusé du don de la liberté et a dit "non" à Dieu, de ce fait  se condamnant soi-même à une vie marquée par le mal, le péché, la souffrance et la mort. Mais nous savons également que Dieu ne s'est pas résigné à une situation de ce genre, mais rentra directement dans l'histoire de l'homme, et cette histoire devint l'histoire du salut.

"Nous restons sur la terre", nous sommes enracinés dans la terre et nous grandissons à partir de la terre. Ici nous opérons le bien qui sur les champs étendus de l'existence quotidienne, dans les domaines matériels et spirituels, dans les relations réciproques, dans l'édification de la communauté humaine et dans la culture, rappelle Benoît XVI. Ici  nous expérimentons le travail des pèlerins en marche vers le but sur des chemins enchevêtrés, entre hésitations, tensions, incertitudes, dans la conscience profonde que tôt ou tard, ce  chemin, un jour, arrivera à bon part. Alors naît la réflexion: tout est là ? Cette terre sur laquelle  nous sommes est-elle notre ultime destinée ?

Dans ce contexte, nous devons nous arrêter sur la deuxième partie de la question - poursuit le pape Benoît XVI - reportée dans la page des actes des apôtres: "pourquoi  restez-vous là à regarder vers le ciel ?" Nous lisons que, lorsque les apôtres interrogeaient le seigneur Ressuscité au sujet de la restauration du royaume terrestre d'Israël, "qu'il a été enlevé sous leurs regard et une nuée l'emporta." Et "eux regardaient le ciel pendant qu'il s'en allait"  (cf. Act 1:9-10). Ils  regardaient le ciel parce qu'ils accompagnaient du regard Jésus, crucifié et ressuscité, qui allait vers le ciel . Nous ne savons pas si à ce moment précis, ils se sont rendus compte qu'un horizon magnifique et infini s'ouvrait à leurs yeux : le but final de notre pèlerinage terrestre. Peut-être, ont-ils seulement réalisé ceci, le jour de Pentecôte, à la lumière du Saint-Esprit. Mais pour nous, cet évènement d'il y a deux mille ans,  devient compréhensible. Nous sommes appelés en restant sur terre, à fixer le ciel, à orienter notre attention, nos pensées et notre coeur vers le mystère inexprimable de Dieu. Nous sommes appelés à regarder vers cette réalité divine, vers laquelle l'homme est orienté dès la création. Là est renfermé le sens définitif de notre vie - assure Benoît XVI.

Chers frères et soeurs, j'ai pris comme devise de mon pèlerinage en Pologne sur les traces de Jean-Paul II les paroles : "Demeurez  ferme dans la foi!" L'exhortation renfermée dans ces paroles adressées à nous tous qui formons la communauté des disciples du Christ, est adressée à chacun de nous. La foi est un acte profondément personnel et humain, un acte qui se réalise en deux dimensions.

Croire - développe le pape Benoît XVI - veut dire tout d'abord accepter en tant que vérité ce que notre esprit ne peut pas comprendre jusqu'au bout. Nous devons accepter ce que Dieu nous révèle sur Lui-même, sur nous-mêmes, les réalités qui nous entourent, y compris les réalités invisibles, inimaginables. Cet acte d'acceptation de la vérité révélée, élargit l'horizon de notre connaissance et nous permet d'arriver au mystère où est immergée notre existence. Un consensus à cette limitation de la raison ne s'accorde pas facilement. Et c'est justement là, que la foi se manifeste dans sa deuxième dimension : celle de se fier à une personne, pas à une personne quelconque, mais au Christ lui-même. Il est important ce en quoi nous croyons , mais il est  encore plus important celui en qui nous croyons.

Saint Paul parle de cela dans le passage de la lettre aux Ephésiens que nous avons entendu aujourd'hui. Dieu nous a donné un esprit de  sagesse et "illumine les yeux de notre coeur pour le découvrir et le connaître vraiment, pour nous faire voir quelle espérance nous ouvre son appel, quels trésors de gloire renferme son héritage parmi les saints,  et quelle extraordinaire grandeur sa puissance revêt pour nous, les croyants, selon la vigueur de sa force, qu'il a déployée en la personne du Christ" (cf. Eph 1:17-20) . Croire signifie s'abandonner à Dieu et lui confier notre destin. La croyance signifie établir un lien personnel avec notre créateur et Rédempteur en vertu du Saint-Esprit, et faire en sorte que ce lien soit le fondement de toute notre vie.

Aujourd'hui nous avons entendu les paroles de Jésus : "Vous allez recevoir une force, celle de l'Esprit Saint qui descendra sur vous. Vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre." (act 1:8) . Il y a des siècles ces paroles arrivèrent sur votre terre, rappelle le pape Benoît XVI. Elles constituèrent et continuent à constituer un défi à  tous ceux qui disent qu'ils appartiennent au Christ, qui considèrent sa cause comme la plus importante. Nous devons être des témoins de Jésus, qui vit dans l'église et aux coeurs des hommes. Il nous a confié une mission. Le jour où il est monté au ciel, il a dit à ses apôtres : "Allez dans le monde entier, proclamez l'Evangile à toute la création ils s'en allèrent prêcher en tout lieu, le Seigneur agissant avec eux et confirmant la Parole par les signes qui l'accompagnaient." (Mc16:15,20) . Chers frères et soeurs ! Quand Karol Wojtyła a été choisi au siège de Pierre pour servir l'Eglise universelle, votre terre est devenue un endroit de témoignage spécial de la foi en Jésus le Christ. Vous êtes appelés à donner ce témoignage devant le monde entier. Votre vocation est toujours d'actualité, et peut-être encore plus, à partir du moment ou le serviteur de Dieu vous a quitté. Ne privez pas le monde de votre témoignage !

Avant de retourner à Rome pour continuer mon ministère, a conclu le pape Benoît XVI, je vous exhorte, vous tous, en revenant aux paroles prononcées ici par pape Jean- Paul II en 1979 : "vous devez être fermes, très chers frères et les soeurs. Vous devez être ferme de cette force qui jailli de la foi. Vous devez être ferme dans la force de la foi. Vous devez être fidèles. Aujourd'hui, plus que dans n'importe quel autre époque, vous avez besoin de cette force. Vous devez être ferme par la force de l'espérance, l'espérance qui apporte la joie parfaite dans la vie et qui ne permet pas d'attrister le Saint-Esprit ! Vous devez être ferme dans l'amour, l'amour qui est plus fort que la mort. Vous devez être ferme par la force de la foi, de l'espérance et de la charité, une foi consciente, mûre et responsable qui nous aide en ce moment de notre histoire à établir le grand dialogue avec l'homme et avec le monde, un dialogue enraciné dans le dialogue avec Dieu lui-même, dans le Père, par son Fils et dans le Saint-Esprit,  dialogue du salut " (homélie de Jean-Paul II, 10 juin 1979, numéro 4) .

Moi aussi, Benoît XVI, successeur du pape Jean Paul II, je vous dis de regarder de la terre vers ciel, de fixer celui qui, il y a 2000 ans, est suivi par les générations qui vivent et se succèdent sur cette terre, en retrouvant en Lui le sens définitif de l'existence. Renforcé par la foi en Dieu, engagez-vous avec ardeur à consolider son royaume sur la terre, le royaume du bien, de la justice,de  la solidarité et de la miséricorde. Je vous prie d'avoir le courage d'être les témoins courageux de l'évangile devant le monde d'aujourd'hui, apportant l'espérance aux pauvres, aux souffrants, aux personnes abandonnées, aux désespérés, à  ceux qui aspirent à la liberté, à vérité et à paix. En faisant du bien à notre prochain et nous montrant empressés pour le bien commun, vous témoignez que Dieu est amour.

Je vous demande, en conclusion, de partager avec les autres peuples d'Europe et du monde, le trésor de la foi, même en mémoire de votre compatriote, qui, comme successeur de Saint Pierre, a fait tout cela avec une grande force et efficacité. Rappelez-vous de moi aussi dans vos prières et vos sacrifices, a demandé le pape Benoît XVI, comme vous le faisiez pour mon grand prédécesseur, afin que moi aussi je puisse effectuer la mission qui m'a été confiée par le Christ. Je vous prie, demeurez ferme dans la foi ! Restez ferme dans l'espérance, demeurerez ferme dans la charité! Amen!

Texte intégral: Benoît XVI à Blonia, texte intégral de l'homélie

Le pape Benoît XVI a demandé aux centaines de milliers de jeunes catholiques rassemblés samedi sur cette esplanade, de garder confiance dans leur foi en dépit des épreuves et des bouleversements du monde. Benoît XVI, 27.05.2006

Eucharistie, Sacrement de la Miséricorde. 28.05.2006 - BENOÎT XVI

 

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