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Exercices spirituels de Benoît XVI: le Christianisme, la nouveauté unique dans l'histoire

 

ROME, le 28 février 2007 - (E.S.M.) - L'entrée du Christ dans l'histoire et de sa rédemption font que le christianisme est "une nouveauté sans comparaison dans l'histoire de l'humanité", a souligné ce mardi le prédicateur des exercices spirituels auxquels participe le pape Benoît XVI.

Le Cardinal Biffi

Le cardinal Biffi au pape Benoît XVI : " le Christianisme, la nouveauté unique dans l'histoire de l'humanité"

Exercices spirituels pour le Carême - mardi

L'entrée du Christ dans l'histoire et de sa rédemption font que le christianisme est "une nouveauté sans comparaison dans l'histoire de l'humanité", a souligné ce mardi le prédicateur des exercices spirituels auxquels participe le pape Benoît XVI.

C'est ce que  le Cardinal Giacomo Biffi, Archevêque émérite de Bologne a dit dans la première méditation après la célébration des  Matines; il faut se rappeler que dans la première communauté chrétienne à côté du Dieu d'Israël il y a aussi Jésus de Nazareth Crucifié et Ressuscité .

"Recherchez les choses d'en là-haut" est le thème sur lequel le cardinal offre ses méditations, depuis dimanche dernier, au Pape Benoît XVI et à ses collaborateurs de la Curie Romaine dans la Chapelle "Redemptoris Mater" du palais Apostolique du Vatican.

"Les Apôtres, bien qu'ils aient continué à être des juifs cohérents et loyaux, ont adoré le Fils de Marie comme le maître des temps, comme centre de tout", a affirmé le Cardinal, selon ce qui a été révélé dans une synthèse de son sermon diffusé par "Radio Vatican".

Et si toutefois "les Apôtres ne proposent pas (...) aux hommes une religion différente de celle dans laquelle ils ont vécu", le Christianisme qui "naît à l'intérieur de la foi d'Israël" est "une nouveauté sans comparaison dans l'histoire de l'humanité", a continué le cardinal.

"Le fait central - a dit le Cardinal Biffi - est l'arrivée du Christ et de son oeuvre rédemptrice. Les Apôtres rencontrent un homme qui rompt chaque schéma ".

" Mais c'est surtout après la Pâque de la Résurrection, a-il rappelé, que "les Apôtres sont contraints de revoir tous les épisodes de la vie du Christ. Ils sont contraints à se rendre à l'évidence, à admettre qu'ils ont rencontré Quelqu'un qui est au-dessus de tout être"

Dans la seconde méditation de ce mardi, le Cardinal Biffi explique que contrairement à ce qui est arrivé dans le passé, "croire dans la valeur unique et indispensable de la Croix peut faire que nous paraissions comme des hommes incapables de compréhension et d'ouverture envers tout ce qu'il y a de vrai et bon en dehors du christianisme.

Cependant, a averti le cardinal "chaque humanisme séparé de la connaissance du Christ ou programmatiquement opposé à la foi chrétienne donne lieu invariablement à une société inhumaine et c'est la leçon tragique que nous a donnée le XXè siècle."

Dans l'après-midi, le Cardinal Biffi a voulu se rappeler du témoignage lumineux de Bienheureux Alfredo Ildefonso Schuster, Archevêque de Milan pendant 25 ans, de 1929 à 1954, "comme maître et  modèle - a-il dit - parce qu'il était un témoin convaincant du monde invisibile."

"Dans les derniers jours de sa vie - a raconté le cardinal -, il voulut rencontrer les séminaristes et leur a dit : 'Les gens ne semblent plus se laisser convaincre par notre prédication, mais face à la sainteté, ils croient encore, s'agenouillent et prient. N'oubliez pas que le diable n'a pas peur de nos terrains sportifs ni de nos cinémas, mais il a peur de notre sainteté '".

Le christianisme ne doit pas être réduit à un ensemble de valeurs partagées par tous, a rappelé le cardinal Giacomo Biffi mardi après-midi, lors de sa prédication de la retraite au Vatican consacrée à une réflexion sur le grand penseur russe Vladimir Soloviev.

Le cardinal Biffi a cité ce qu’il appelle « l’avertissement prophétique » de Soloviev. Radio Vatican présente une synthèse de la prédication du cardinal.

L’enseignement du grand philosophe russe est que le christianisme, disait l’archevêque émérite de Bologne, ne peut pas être réduit à un ensemble de valeurs. Ce qui fait en effet le chrétien, c’est la rencontre personnelle avec le Christ.

Des jours viendront, avertissait en substance le philosophe russe, où, dans la chrétienté, on tentera de réduire le fait du salut à une simle série de valeurs.

Le cardinal Biffi citait la dernière œuvre de Soloviev, « Les Trois Entretiens » (1899-1900), et le récit de l’antéchrist.

Soloviev, faisait-il observer, avait prophétisé les tragédies du XXe siècle.

Dans « Les Trois Entretiens », expliquait-il, Soloviev présentait l’antéchrist comme pacifiste, écologiste et œcuménique : il convoque un concile œcuménique, et cherche le consensus de toutes les confessions chrétiennes, en concédant quelque chose à chacun. Les masses le suivent, excepté de petits groupes de catholiques, d’orthodoxes et de protestants qui lui disent : « Tu nous donnes tout, excepté ce qui nous intéresse : Jésus-Christ ».

Ce récit, commentait le cardinal Biffi, contient pour nous un avertissement : aujourd’hui, nous courons en effet le risque d’avoir un christianisme qui met Jésus, sa Croix et sa Résurrection, entre parenthèses.

Certes, faisait-il observer, si l’on se limitait à parler de valeurs partagées, nous serions bien plus acceptables dans les émissions télévisées et dans les salons. Mais ce serait renoncer à Jésus, à la réalité bouleversante de la résurrection.

Tel a été l’avertissement de Soloviev aux chrétiens de notre temps, ajoutait le cardinal italien.

Le Fils de Dieu, continuait-il, ne peut pas être traduit par une série de projets homologables par la mentalité mondaine dominante. Cependant, cela ne signifie pas une condamnation des valeurs qui doivent cependant être soumises à un discernement attentif.

Il existe, soulignait le cardinal Biffi, des valeurs absolues comme le bien, le vrai, le beau. Qui les perçoit et les aime, aime aussi le Christ, même s’il ne le sait pas, parce que Lui est la Vérité, la Beauté, la Justice.

Et puis il y a les valeurs relatives comme la solidarité, l’amour de la paix, et le respect de la nature. Si on les absolutise, en les déracinant ou même en les opposant à l’annonce du fait du salut, alors, ces valeurs deviennent des instigations à l’idolâtrie, et des obstacles sur le chemin du salut.

Si donc, concluait le cardinal Biffi, pour s’ouvrir au monde, et pour dialoguer avec tous, le chrétien mitige le fait salvifique, il empêche la connexion personnelle avec le Christ, et il se retrouve du côté de l’antéchrist.

Rappelons que le philosophe russe est né à Moscou en 1853, dans un milieu traditionnel orthodoxe. Adolescent, il abandonna toute pratique religieuse, avant de revenir à la foi vers 1870.

Il se fera, en milieu orthodoxe l'ambassadeur du dialogue œcuménique. Mais des critiques lui vinrent du côté orthodoxe comme du côté catholique, provoquant en lui un certain découragement.

En 1877, il s’était lié d’une amitié profonde avec Dostoïevski. En 1881, l'assassinat du tsar Alexandre II provoqua en lui également une profonde remise en cause de l'idée qu'il se faisait de la Russie. Il s’éteignit en 1900 assisté par un prêtre orthodoxe. (Z)

Exercices spirituels de lundi: le Cardinal Biffi au Pape Benoît XVI et à la Curie
Exercices spirituels de mercredi: le cardinal Biffi à Benoît XVI: l'abandon au Père

 

Sources: Corazim - www.vatican.va - E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 28.02.2007 - BENOÎT XVI - Eglise

 

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