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19 Avril 2005
 

Journée Mondiale des Malades de la Lèpre:  Benoît XVI demande des interventions concrètes

 

CITE DU VATICAN, le 28 Janvier 2007 - (E.S.M.) - Pour la célébration de la « 54ème Journée mondiale des malades de la lèpre », le Conseil pontifical pour la pastorale de la santé envoie un message d’espérance et de solidarité fraternelle à tous ceux qui sont atteints de la lèpre et à ceux qui portent dans leur corps les séquelles douloureuses. Le pape Benoît XVI encourage les efforts de tous ceux qui travaillent pour que les malades incurables reçoivent une assistance opportune.

Cardinal Barragan

Journée Mondiale des Malades de la Lèpre: Benoît XVI demande des interventions concrètes

Message du cardinal Barragan (1)

"La lèpre: une maladie oubliée": sur 14 millions de personnes soignées, 4 millions sont handicapées aujourd’hui. Dimanche 28, 54e Journée Mondiale des malades de la lèpre.

Le Christ lui-même s’est penché sur le lépreux avec beaucoup d’attention et de délicatesse avec le désir de le guérir. Le cardinal Javier Lozano Barragan, président du conseil pontifical pour la pastorale de la santé, a d’ailleurs invité les chrétiens à remercier ceux qui continuent, avec une foi profonde, à témoigner que, dans le corps d’un frère, martyrisé et défiguré par la lèpre, le Christ lui-même, souffrant, est présent. Il nous appartient, il vous appartient de renouveler le geste qui sauvera et qui contribuera à guérir les lépreux.

Dimanche 28 janvier 2007, on célèbre dans le monde entier la 54e Journée Mondiale des malades de la lèpre. Instituée en janvier 1954 par Raoul Follereau, cette année la Journée est introduite par le slogan “Lèpre: une maladie oubliée”.
L’origine de la lèpre se perd dans la nuit des temps. Elle apparaît en Europe dès les premiers siècles de l’ère chrétienne. Tout le bassin méditerranéen est contaminé. Elle disparaît progressivement de France et d’Europe, au cours du XVIIIe siècle. Quelques foyers persistent en Europe et en Amérique du Nord (Louisiane). Mais en Amérique du Sud, en Afrique, en Asie, ses victimes se comptent encore par centaines de milliers : une quinzaine de pays comptent encore plus d’un malade de la lèpre pour dix mille habitants, au premier rang desquels, l’Inde, le Brésil, Madagascar, le Myanmar, le Nigéria…

Les données fournies par des études épidémiologiques de l’Organisation Mondiale de la Santé, publiées au début du mois d’août 2006, attestent qu’au début de l’année il y avait encore 219.826 nouveaux malades de la lèpre (environ 602 cas par jour), répartis comme suit : Afrique 40.830 - Amérique : 32.904 - Asie du Sud Est : 133.422 - Méditerranée Orientale : 4.024 - Pacifique occidental : 8.646. En tout, les lépreux sont encore environ dix millions dans le monde.

L’Église missionnaire a une longue tradition d’assistance envers les malades de la lèpre, souvent abandonnés aussi par leurs proches, et leur a toujours fourni, en plus des soins médicaux et de l’assistance spirituelle, également des possibilités concrètes de réhabilitation et de réinsertion dans la société. Effectivement dans de nombreux pays, la discrimination envers ces malades est encore grave à cause de l’incurabilité présumée du mal et à cause des mutilations terribles q’elle provoque.

L’Église gère dans le monde 648 léproseries, d’après les données du dernier Annuaire Statistique de l’Église.
Pour la célébration de cette Journée, le Conseil pontifical pour la pastorale de la santé a envoyé un message où le Président du Dicastère, le Cardinal Lozano Barragán, “invite tous les fidèles à partager fraternellement le grand service de réhabilitation des corps malades, devenant ainsi des témoins authentiques du message que le ‘Christ Médecin’ est avec eux et pour eux pour le ‘salut global’ de chaque Personne”.

Il est bon, continue le Cardinal Barragán, en cette 54e Journée Mondiale des Malades de Lèpre, de rappeler le souvenir de Celui qui en obtint l’institution de l’ONU en 1954, Raoul Follereau, à l’occasion du 30e Anniversaire de sa mort, il constitue un exemple et confirme que l’Amour de Dieu engage également celui qui confesse humblement ‘Je ne connais pas Dieu, mais Il me connaît : c’est cela l’espérance’ (R. Follereau, Le livre d’amour, ediz. I.M.E, septembre 2005, p. 59 n. 35). Follereau était un homme qui priait ainsi : ‘Seigneur, je voudrais tellement aider les autres à vivre, tous les autres, mes frères, qui peinent et souffrent sans savoir pourquoi, en attendant que la mort les délivre’ (id. p. 58 n. 30)”.

“A vous frères et sœurs malades de la lèpre, et à ceux qui portent dans leurs corps les séquelles douloureuses laissées par la maladie, je veux répéter les paroles de la lettre apostolique Salvifici Doloris: ‘sur la Croix se trouve le « Rédempteur de l’homme», l'Homme des douleurs, qui a assumé en lui les souffrances physiques et morales des hommes de tous les temps, afin que dans l’amour ils puissent trouver le sens salvifique de leur douleur et des réponses valables à toutes leurs questions… Nous vous demandons à vous tous, qui souffrez, de nous soutenir. A vous précisément qui êtes faibles, nous vous demandons de devenir une source de force pour l’Église et pour l’humanité’ (n. 31)”, s’achève ainsi le message d’espérance du Président du Dicastère.

Journée Mondiale des Malades de la Lèpre, message du cardinal Barragan

Voici le message du cardinal Javier Lozano Barragán, président du conseil pontifical pour la Pastorale de la santé, pour la 54ème Journée mondiale des Malades de la lèpre, célébrée ce dimanche 28 janvier 2007.

« Va, et toi aussi, fais de même » (Lc 10,37)

Pour la célébration de la « 54ème Journée mondiale des malades de la lèpre », le Conseil pontifical pour la pastorale de la santé envoie un message d’espérance et de solidarité fraternelle à tous ceux qui sont atteints de la lèpre et à ceux qui, même s’ils sont guéris, portent dans leur corps les séquelles douloureuses.

Les progrès remarquables réalisés par la médecine dans ce domaine au cours des dernières décennies ont engendré dans la conscience sociale la croyance que cette maladie, étant curable, a pratiquement disparu ; ainsi la lèpre est devenue une « maladie oubliée ».

Malheureusement, il n’en est rien. Les données fournies par des études épidémiologiques de l’Organisation mondiale de la Santé, publiées au début du mois d’octobre 2006, attestent qu’au début de l’année, il y avait encore 219.826 nouveaux malades de la lèpre chaque année, environ 602 cas par jour, répartis comme suit : Afrique 40.830, Asie du Sud Est 133.422, Méditerranée orientale 4.024, Pacifique occidental 8.646. En tout, les lépreux sont encore environ dix millions dans le monde.

La lutte contre la lèpre est essentiellement fondée sur le « dépistage » préventif des cas et sur la « polychimiothérapie » : un binôme qui a mis en évidence une diminution intéressante de 76.673 nouveaux cas par rapport au commencement de 2005. Une lutte efficace exige que, à proximité des lieux où la lèpre sévit, les services sanitaires contre la lèpre puissent compter sur l’intervention des personnels de santé de base présents dans les centres de soins de l’endroit. Il est évident que là où les conditions d’accès aux services de santé sont peu favorables, il faut signaler également l’absence de prévention et d’hygiène ainsi que la persistance du sous-développement, le bacille de « Hansen » s’enracine et les projets d’élimination totale sont fortement entravés. De toute manière, les pays où la lèpre est endémique continueront à recevoir gratuitement les médicaments entrant dans la composition de la « polychimiothérapie ». L’OMS assure qu’elle continuera à renforcer la collaboration avec les institutions de santé publiques et privées qui se consacrent à la prévention et aux soins des malades de la lèpre.

L’Église, qui depuis toujours prend soin de nos frères malades, invite tous les fidèles à partager fraternellement le grand service de réhabilitation des corps malades, devenant ainsi des témoins authentiques du message que le « Christ médecin » est avec eux et pour eux pour le « salut global » de chaque personne. Ce Conseil pontifical renouvelle aux fidèles des communautés ecclésiales l’appel pressant à accroître toutes les informations nécessaires, afin de pouvoir offrir des signes tangibles de partage fraternel des ressources. Cela pourra aider tous ceux qui se dévouent au service des frères et sœurs malades de la lèpre. En particulier, il sera important d’envoyer du personnel de santé spécialisé pendant un certain temps, pour qu’il assiste les missionnaires et les religieuses consacrés à la prévention et aux soins des populations dans les pays à risque.

Témoigner du respect et un sentiment de proximité aux missionnaires, aux religieuses et aux bénévoles revient à répondre de manière concrète à l’invitation que le Saint-Père Benoît XVI a faite au cours de l’audience accordée aux participants à la Conférence internationale de 2006, organisée par notre dicastère : « Comment oublier les nombreux malades souffrant de maladies infectieuses, obligés de vivre isolés et marqués ainsi d’un stigmate qui les humilie ? Ces situations répréhensibles apparaissent avec plus de gravité encore dans la disparité des conditions sociales et économiques entre le Nord et le Sud du monde. Il convient de répondre à celles-ci par des interventions concrètes, qui favorisent la proximité du malade, en rendant plus vivante l’évangélisation de la culture et proposent des motifs inspirant des programmes économiques et politiques des gouvernements » (24 novembre 2006).

Voilà l’invitation que nous fait Jésus avec la parabole du bon Samaritain : « Va, et toi aussi, fais de même » (Lc 10,37), selon laquelle nous devons évangéliser le milieu culturel de la société où nous vivons, afin d’éliminer les préjugés qui subsistent encore à l’égard de ceux qui sont malheureusement atteints de la lèpre.

Depuis toujours, l’Église, fidèle à sa mission, répète l’acte miséricordieux du Maître divin qui, par la guérison des lépreux, indique que la rédemption est en acte (cf. Lc 7,22). C’est sur cette voie ouverte par Jésus-Christ que tant de personnes se sont engagées. De saint François d’Assise au bienheureux Damien de Veuster, en passant par le bienheureux Pierre Donders, se poursuit l’engagement d’un grand nombre de « témoins anonymes de l’amour miséricordieux de Dieu », qui ont choisi librement de vivre « avec et pour » les frères et sœurs malades de la lèpre.

En cette « 54ème Journée mondiale des malades de la lèpre », il est bon de rappeler le souvenir de Raoul Follereau, à l’occasion du 30ème anniversaire de sa mort: il constitue un exemple et confirme que l’amour de Dieu engage également celui qui confesse humblement « je ne connais pas Dieu, mais il me connaît : c’est cela l’espérance » (R. Follereau, Le livre d’amour, Ed. I.M.E., septembre 2005, p. 59, n. 35). Follereau était un homme qui priait ainsi : « Seigneur, je voudrais tellement aider les autres à vivre, tous les autres, mes frères, qui peinent et souffrent sans savoir pourquoi, en attendant que la mort les délivre » (id. p. 58, n.30).

À tous les évêques, aux responsables de la pastorale de la santé dans les églises particulières, aux personnels de la santé, aux missionnaires, aux religieuses, aux bénévoles laïcs engagés dans l’accompagnement des frères et sœurs malades de la lèpre, je confie ce passage du message du Saint-Père Benoît XVI, pour la XVè journée Mondiale du Malade : « Plusieurs millions de personnes vivent encore dans des conditions insalubres et n’ont pas accès aux ressources médicales de base, tellement nécessaires, de sorte que le nombre d’êtres humains considérés « incurables » a beaucoup augmenté (…). Je voudrais encourager les efforts de tous ceux qui, chaque jour, travaillent pour que les malades incurables et ceux qui sont en phase terminale, ainsi que leurs proches, reçoivent une assistance opportune et pleine de sollicitude ».

À vous frères et sœurs malades de la lèpre, et à ceux qui portent dans leurs corps les séquelles douloureuses laissées par la maladie, je veux répéter les paroles de la lettre apostolique Salvifici doloris : « Sur la croix se trouve le ‘Rédempteur de l’homme’, l’Homme des douleurs, qui a assumé les souffrances physiques et morales des hommes de tous les temps, afin que dans l’amour, ils puissent trouver le sens salvifique de leur souffrance et des réponses valables à toutes leurs questions. … Nous vous demandons, à vous tous qui souffrez, de nous aider. À vous précisément qui êtes faibles, nous vous demandons de devenir une source de force pour l’Église et pour l’humanité » (n.31).

S. Ém. le cardinal Javier Lozano Barragán

Président du conseil pontifical pour la Pastorale de la santé
Saint-Siège

Sources: Agence Fides - www.vatican.va - E.S.M.

Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 28.01.2007 - BENOÎT XVI

 

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