2000 étudiants en Terre sainte |
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Le 27 juillet 2009 -
(E.S.M.)
- Il n’y a pas si longtemps que Benoît XVI accomplissait, sur les
mêmes sites, une démarche prophétique qui privilégiait
l’itinéraire du Christ en son pays, sans dédaigner, bien au
contraire, les autres partenaires, le juif et le musulman, dans
leur face à face énigmatique. (francecatholique)
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2000 étudiants en Terre sainte
Le 27 juillet 2009 - Eucharistie
Sacrement de la Miséricorde
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Le pèlerinage de 2000 étudiants de France qui s’est déroulé, au plein cœur
de l’été, en Terre sainte revêt pour nous une signification singulière !
C’est déjà un signe en lui-même que cette démarche de jeunes qui affirment
la primauté de leur vocation chrétienne dans leur vie. Dans une société
plutôt déstabilisée, au sein d’une génération incertaine de son devenir,
affirmer que l’existence n’est pas « une passion inutile » n’est
sûrement pas anodin. Que cette démarche soit accomplie dans une des régions
les plus sensibles du monde, avec le scandale de l’affrontement des
religieux, ajoute quelque chose de plus. Comme un engagement qui n’hésite
pas à braver les défis de l’histoire. Il n’y a pas si longtemps que Benoît
XVI accomplissait, sur les
mêmes sites, une démarche prophétique qui privilégiait l’itinéraire
du Christ en son pays, sans dédaigner, bien au contraire, les autres
partenaires, le juif et le musulman, dans leur face à face énigmatique.
Le pèlerinage appartient aux plus anciens rituels religieux. Le
christianisme ne l’a nullement contesté. Il permet, en effet, de mettre en
perspective concrète le sens plénier d’une destinée personnelle en
solidarité avec ses compagnons d’humanité. Là où le Christ est né, a
développé l’enseignement du Royaume sur toutes les routes de Palestine, a
souffert, est mort et ressuscité, l’itinéraire devient carrément
sacramentel. Associant le souvenir vivant du Christ de l’Histoire et la
grâce sanctifiante de sa présence dans l’Église. Il est d’ailleurs conforme
à une pratique désormais bien établie que l’année liturgique se trouve
célébrée en une formule concentrée de Noël à Pâques. La messe de la nativité
est fêtée à Bethléem, tandis que la Passion et la Résurrection sont
commémorées dans la Ville Sainte par excellence. Déjà Maxime Charles,
accompagné de Jean-Marie Lustiger et des jeunes du Centre Richelieu, avait
proposé cette façon de s’identifier profondément à l’Incarnation et à la
Rédemption du Seigneur.
Est-il besoin de dire que nous avons tous besoin du témoignage de ces 2000
pèlerins (accompagnés de leurs aumôniers et d’une
vingtaine de nos évêques) ? Revenus dans leurs centres
universitaires, ils auront à les animer avec leur foi ressourcée au cours
d’une expérience privilégiée. C’est l’Église de France qui attend de ces
témoins l’exemple joyeux et communicatif qui pourra donner élan aux
paroisses, aux communautés, aux groupes d’évangélisation. Sans doute est-il
possible de vivre en chrétien et d’assimiler tout le mystère du Christ sans
avoir à accomplir la très ancienne démarche qui a conduit, depuis les
origines, tant d’hommes et de femmes en Terre sainte. Il y a néanmoins
quelque chose d’unique dans le fait de retourner sur les pas du peuple de la
Promesse. Ici Dieu est venu visiter l’humanité, en envoyant son Fils. Ici
son Fils est devenu l’un d’entre nous. Ici il a accompli la Dramatique
divine qui a rouvert aux hommes les portes du Ciel. Non, tout cela ne s’est
pas produit dans l’espace figuratif des mythes. Le Verbe s’est fait chair,
il a habité parmi nous. Et, depuis Jérusalem, avec Pierre et Paul, le
Royaume s’est répandu jusqu’aux extrémités de l’univers. L’irréversible
s’est produit. 2000 jeunes nous le confirment !
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Terre Sainte 2009
Sources : francecatholique
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 27.07.09 -
T/Benoît XVI |