Ci-dessus moteur de recherche


ACCUEIL

BENOÎT XVI

CHRIST MISERICORDIEUX

L'EVANGILE DU JOUR

LA FAMILLE

TEXTES DU VATICAN

JEAN PAUL II

FARNESE LOUIS-CHARLES

ACTUALITE DE L'EGLISE

CATECHESES

LITURGIE

LES JEUNES

FIDELES LAICS

JOUR DU SEIGNEUR

SERVANTS DE MESSE

SPIRITUALITE

THEOLOGIE

VOCATIONS

VOYAGE APOSTOLIQUE

GALERIE PHOTOS

TV VATICAN

MEDITATIONS

QUI SOMMES NOUS

NOUS CONTACTER
 
BIBLIOTHEQUE
.
STATISTIQUES
 
Ouverture du site
19 Avril 2005
 

Le pape Benoît XVI proclamera quatre nouveaux saints

 

Cité du Vatican, le 27 février 2008  - (E.S.M.) - Samedi prochain aura lieu un Consistoire ordinaire public présidé par le pape Benoît XVI lors duquel le Saint-Père proclamera quatre nouveaux saints. Il s'agit d'un prêtre italien, d'une religieuse suisse, d'une laïque équatorienne et d'une autre religieuse, une Indienne.

Le pape Benoît XVI - Pour agrandir l'image Cliquer

Le pape Benoît XVI proclamera quatre nouveaux saints

Samedi prochain aura lieu un Consistoire ordinaire public présidé par le pape Benoît XVI lors duquel le Saint-Père proclamera quatre nouveaux saints. Il s'agit d'un prêtre italien, d'une religieuse suisse, d'une laïque équatorienne et d'une autre religieuse, une Indienne.

Le bienheureux Gaetano Errico (1791-1860), ordonné prêtre en 1815 fut le fondateur de la Congrégation des Missionnaires des Sacrés cœurs de Jésus et de Marie à Secondigliano, dans la région de Naples (Italie). Il avait été béatifié par le pape Jean-Paul II en avril 2002.

Gaetano (Gaétan) Errico naît en 1791 à Secondigliano (au nord de Naples). Dans sa jeunesse, il aide son père, fabricant de macaronis. A 14 ans, il demande à entrer chez les Capucins, puis chez les Rédemptoristes, mais on ne l'accepte pas à cause de son jeune âge. A 16 ans en 1808, il entre au séminaire diocésain de Naples et il est ordonné prêtre en 1815 dans la cathédrale de cette ville. Pendant 20 ans il exerce son ministère dans l'église paroissiale des Saints Côme et Damien et il est instituteur. Il accomplit une intense activité apostolique, missionnaire et caritative, marquée par la prière et la pénitence. Chaque année, il se retire chez les pères rédemptoristes de Pagani pour ses exercices spirituels. C'est dans ce cadre que, dès 1818, il a une apparition de Saint Alphonse de Liguori (fondateur des Rédemptoristes): il lui annonce que Dieu veut qu'il fonde une Congrégation religieuse et lui demande d'ériger une église en l'honneur de la Vierge des Douleurs à Secondigliano. La population le soutient avec enthousiasme et l'église est bénie le 9 décembre 1830. Elle est actuellement un important lieu de pèlerinage. Plus tard, une autre apparition lui précise que la nouvelle congrégation doit être instituée en l'honneur des Sacrés Cœurs de Jésus et de Marie. Il se fait alors l'apôtre de leur amour miséricordieux dans toute l'Italie méridionale. Aux Jansénistes qui insistaient trop sur la justice de Dieu, répandant dans les âmes peur et malaise, Gaétan Errico oppose l'annonce de la miséricorde divine. Il ne se lasse pas d'exhorter les prêtres: "Si des âmes arrivent emplies de nombreuses fautes, aidez-les à se relever, encouragez-les à la confiance, dites-leur que le Seigneur les pardonne toutes, si elles se repentent de tout cœur." Il donne l'exemple en passant des journées entières au confessionnal, prodiguant ses meilleures énergies dans l'accueil et l'écoute des pénitents. C'est "un véritable martyr du confessionnal" (Jean Paul II).

En 1833, il quitte la maison familiale et se retire dans une petite maison qui deviendra le siège de sa fondation: la "Congrégation des Missionnaires des Sacrés Cœurs de Jésus et Marie", laquelle est approuvée par le bienheureux Pape Pie IX en 1846. Il est alors élu supérieur général à l'unanimité. La Congrégation est aujourd'hui présente en Italie, en Argentine, aux Etats-Unis, en Inde et en Slovaquie. Le Père meurt à Secondigliano en 1860.

"Par son exemple, il nous incite à redécouvrir la valeur et l'importance du sacrement de la pénitence, dans lequel Dieu distribue à pleines mains son pardon et révèle sa tendresse de Père envers ses fils les plus faibles." (Jean Paul II)

Maria Bernarda Bütler (1848-1924), religieuse d’origine suisse, sera la deuxième sainte suisse après saint Nicolas de Flüe qui fut canonisé en 1947. Elle fut la fondatrice à Carthagène, en Colombie, des Missionnaires franciscaines de Marie-Auxiliatrice. Morte en Colombie en 1924, cette dernière avait été béatifiée par Jean Paul II le 29 octobre 1995.

Verena Bütler naît en 1848 à Auw, canton d'Argovie (Suisse), dans une famille de paysans modestes qui compte en tout huit enfants. Elle fait sa première communion avec une grande ferveur et dès lors, la dévotion à l'Eucharistie demeurera un des piliers de sa spiritualité. Elle entre en 1867 chez les Capucines de Maria Hilf à Altstätten et prend le nom de Maria Bernarda du saint Cœur de Marie. Elle assume bientôt les responsabilités de maîtresse des novices puis de supérieure. L'Église de l'Équateur demandant des missionnaires, elle s'embarque avec six compagnes. Partie pour une fondation, elle se trouve rapidement à la tête d'un nouvel institut: la Congrégation des Sœurs franciscaines de Marie Auxiliatrice. A Chone (13'000 habitants), elle se dévoue à des soins charitables et à l'apostolat. Les conditions sont difficiles: chaleur équatoriale, pauvreté, malentendus avec les autorités ecclésiastiques. Elle supporte tout sans juger personne et en pardonnant à ses détracteurs. Elle essaime dans d'autres localités de l'Équateur. Une révolution d'inspiration maçonnique l'oblige à fuir le pays en 1895. Avec 15 sœurs, elle arrive à Carthagène, en Colombie, où l'évêque de cette ville les a invitées, leur confiant une dépendance délabrée de l'hôpital appelée "Obra Pia". Sa Congrégation essaime en Colombie puis au Brésil et en Autriche, mais elle-même ne reverra jamais son pays natal. Elle visite ses fondations dont elle partage les humbles travaux. Elle meurt à Obra Pia (devenue la Maison-Mère) à 76 ans, en 1924. Sa spiritualité est marquée par l'esprit franciscain: amour de Dieu s'exprimant par l'amour de tout homme, spécialement des pauvres et des marginaux; respect des ministres du Seigneur; conscience d'être fille de l'Église, "notre sainte Mère l'Église", comme elle aimait le redire.

L’Indienne Alphonsine de l'Immaculée, au siècle Anne Muttathupandathu, (1910-1946), fut religieuse professe de la congrégation des Clarisses du tiers ordre de saint François. Cette religieuse originaire de la région du Kerala avait été béatifiée par Jean-Paul II le 8 février 1986.

Anna Muttathupadathu naît à Kudamaloor, dans la province du Kérala, au sud-est de l’Inde. A trois mois, elle perd sa mère ; elle est confiée à une tante qui se charge de son éducation, et à un grand-oncle prêtre. On lui donne le surnom familier d’Annakutti. Encore enfant, elle est impressionnée par la vie de sainte Thérèse de Lisieux et prend la résolution de devenir sainte elle aussi au moyen de la prière et de la pénitence. Désormais, pour elle, le chemin vers la sainteté sera “le chemin de la Croix, le chemin de la maladie et de la souffrance” (Jean-Paul II). Elle a une autre dévotion : le Père Chavara 2 qui a œuvré dans la même région du Kérala au siècle précédent. Un jour, la tante décide de marier Annakutti; elle est belle et, bien qu’elle n’ait pas de dot, les prétendants ne manquent pas. Elle s’y refuse tant qu’elle peut, mais en dernière extrémité, quand elle voit qu’une cérémonie de fiançailles est prévue à l’église, elle décide de s’enlaidir et se brûle le pied ; malheureusement, elle tombe dans le feu et elle est gravement brûlée. Sur ce, la tante laisse l'idée de la marier et l'autorise à rejoindre un couvent. Annakutty achève ses études scolaires et, à 17 ans, en 1927, elle entre chez les clarisses de Bharananganam.

Le 12 août 1935, elle devient novice et le 12 août 1936, elle fait ses vœux sous le nom de sœur Alphonsine de l’Immaculée-Conception. A plusieurs reprises, elle tombe gravement malade, mais elle se rétablit, une fois, à la suite d’une neuvaine au Père Chavara ; une autre fois, à la suite d’une apparition de ce Père, puis le même jour, de sainte Thérèse. Un soir, un voleur, qui s’est introduit dans le couvent, lui cause une peur terrible ; elle reste en état de choc pendant quelques temps. Malgré toutes ces souffrances, elle garde constamment un sourire candide aux lèvres, elle est gaie comme un enfant. « Elle sait trouver son bonheur dans les choses simples et ordinaires. (…) Elle ne cesse de rendre grâces à Dieu pour la joie et le privilège de sa vocation religieuse, pour la grâce de ses vœux de chasteté, de pauvreté et d’obéissance. (…) Elle en vient à aimer la souffrance, parce qu’elle aime le Christ souffrant, et la Croix à travers son amour pour le Christ crucifié. » (Jean Paul II) Aux souffrances physiques s’ajoutent celles causées par l’incompréhension, la jalousie et les faux jugements à son égard. Pour ces personnes, elle redouble de charité et c’est un sujet d’édification pour les témoins, notamment ses petites élèves.

Elle est dotée de phénomènes mystiques et de charismes. En juillet 1945, en réponse à sa prière, elle est prise de nouvelles souffrances qui lui causent de violentes convulsions. Elles se produisent chaque Vendredi. Elle obtient la grâce que cela passe inaperçu. Dans une lettre écrite en février 1946, peu avant sa mort, elle dit : « Je me suis complètement donnée à Jésus. Qu’il fasse de moi comme il l’entend. Mon seul désir en ce monde est de souffrir pour l’amour de Dieu et de me réjouir en le faisant. » C’est à la suite d’une de ces convulsions qu’elle meurt dans la paix, un Dimanche, le 26 juillet 1946, à l’âge de 36 ans. Son enterrement a lieu dans l’intimité, bien que l’aumônier célébrant parle de cette gloire cachée qui attirerait des foules si on la connaissait ! Effectivement, à travers les élèves de l’école de son couvent qui la révéraient comme une sainte, son renom prend de l’ampleur. Des grâces sont obtenues sur sa tombe qui devient un lieu de pèlerinage. Elle attire actuellement de nombreux chrétiens, mais aussi des hindouistes et des musulmans.

Narcisa de Jesús Martillo Moran (1833-1869) était une laïque équatorienne entièrement dévouée à la prière, à la pénitence et au service des plus démunis. Elle est décédée au Pérou. Elle avait été béatifiée par Jean Paul II le 25 octobre 1992.

Le site Beata Narcisa de Jesús Martillo y Morán (en espagnol)
Regarder une vidéo sur sa chasse
Cliquez

La date de leurs canonisations n'a pas encore été officiellement publiée.
 

Sources: abbaye-saint-benoit - E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 27.02.2008 - T/Eglise

 

 » Sélection des derniers articles  
page précédente haut de page page suivante