Ci-dessus moteur de recherche


ACCUEIL

BENOÎT XVI

CHRIST MISERICORDIEUX

L'EVANGILE DU JOUR

LA FAMILLE

TEXTES DU VATICAN

JEAN PAUL II

FARNESE LOUIS-CHARLES

ACTUALITE DE L'EGLISE

CATECHESES

LITURGIE

LES JEUNES

FIDELES LAICS

JOUR DU SEIGNEUR

SERVANTS DE MESSE

SPIRITUALITE

THEOLOGIE

VOCATIONS

VOYAGE APOSTOLIQUE

GALERIE PHOTOS

TV VATICAN

MEDITATIONS

QUI SOMMES NOUS

NOUS CONTACTER
 
BIBLIOTHEQUE
.
STATISTIQUES
 
Ouverture du site
19 Avril 2005
 

Benoît XVI consacre son Angélus à saint Etienne, 1er martyr chrétien

 

CITE DU VATICAN, le 26 décembre 2006 - (E.S.M.) - À 12 heures aujourd'hui, en la fête de Saint Etienne, le Saint-Père Benoît XVI a récité la prière de l'Angélus depuis la fenêtre de son bureau du Vatican devant les fidèles et les pèlerins rassemblés place Saint Pierre. L'Angélus de ce midi était consacré à saint Etienne, le premier martyr chrétien.

La crèche place saint Pierre lors de l'Angélus de Benoît XVI

Benoît XVI consacre son Angélus à saint Etienne, 1er martyr chrétien

Paroles du pape Benoît XVI avant la prière mariale

À 12 heures d'aujourd'hui, fêtes de Saint Etienne, le Saint-Père Benoît XVI a récité la prière de l'Angélus depuis la fenêtre de son bureau du Vatican devant  les fidèles et les pèlerins rassemblés place Saint Pierre.

Synthèse de l'Angélus du Saint Père - ( texte intégral en deuxième partie)

A la fête de Saint Etienne le Pape évoque « ceux qui sont persécutés et qui souffrent, de façon diverse, pour témoigner et servir l’Evangile » en particulier « ces catholiques qui maintiennent leur fidélité au Siège de Pierre sans céder à des compromis, parfois même au prix de graves souffrances »

Au lendemain de la solennité de Noël, mardi 26 décembre, à la fête de Saint Etienne, diacre et premier martyre, le Saint-Père Benoît XVI s’est montré à la fenêtre de son bureau pour réciter l’Angélus avec les fidèles réunis place Saint Pierre. Le Pape a d’abord expliqué que l’opposition apparente « entre la paix et la joie de Bethléem et le drame d’Etienne, lapidé à Jérusalem lors de la première persécution contre l’Eglise naissante » est réduite si l’on considère que « l’Enfant Jésus, qui gît dans la grotte, est le Fils Unique de Dieu qui s’est fait homme. Il sauvera l’humanité en mourant sur la croix… le Rédempteur naît pour mourir, naît pour donner la vie en rachat pour tous ».
Saint Etienne fut le premier à suivre les traces du Christ par le martyre, et « dans les quatre premiers siècles du christianisme, tous les saints vénérés par l’Eglise étaient martyrs - a rappelé le Pontife. Leur mort n’inspirait ni peur ni tristesse, mais enthousiasme spirituel suscitant toujours de nouveaux chrétiens. Pour les croyants, le jour de la mort, et encore plus le jour du martyre, n’est pas la fin de tout, mais le « passage » vers la vie immortelle, le jour de la naissance définitive, en latin dies natalis. On comprend alors le lien qui existe entre le « dies natalis » du Christ et le dies natalis de Saint Etienne. Si Jésus n’était pas né sur la terre, les hommes n’auraient pas pu naître au Ciel. C’est justement parce que le Christ est né que nous pouvons ‘renaître’ ! ». A Marie, qui « souffrit Elle aussi un martyre intérieur », en tant qu’elle partagea la passion de son Fils et qu’elle dut le prendre dans ses bras une fois détaché de la croix, le Pape Benoît XVI a confié « tous ceux qui sont persécutés et qui souffrent, de façon diverse, pour témoigner et servir l’Évangile ». Puis le Saint-Père a poursuivi : « Avec une proximité spirituelle spéciale, je pense aussi à ces catholiques qui maintiennent leur fidélité au Siège de Pierre sans céder à des compromis, parfois même au prix de graves souffrances. Toute l’Eglise admire leur exemple et prie pour qu’ils aient la force de persévérer, en sachant que leur tribulations sont sources de victoire, même si pour l’instant elles peuvent sembler un échec ».

Texte intégral des paroles du Saint-Père

Chers frères et soeurs !

Au lendemain de la solennité du Noël, nous célébrons aujourd'hui la fête de saint Etienne, diacre et premier martyr, rappelle Benoît XVI. A première vue, le rapprochement du souvenir du "premier martyre" à la naissance du Rédempteur peut nous étonner, parce qu'on est frappé par le contraste entre la paix et la joie de Bethléem et le drame d'Etienne, lapidé à Jérusalem lors de la première persécution envers l'Église naissante. En réalité, le désaccord apparent est dépassé si nous considérons plus en profondeur le mystère du Noël. L'Enfant Jésus, couché dans la grotte, est le Fils de Dieu fait l'homme. Il sauvera l'humanité en mourant sur la croix. Maintenant nous le voyons emmailloté dans la crèche; après la crucifixion, Il sera enveloppé dans d'un linceul et déposé dans un sépulcre. Ce n'est par hasard si la représentation de Noël ne montrait pas parfois, le divin Nouveau-né étendu dans un petit sarcophage, pour indiquer que le Rédempteur est né pour mourir, il est né pour donner la vie pour le rachat de tous.

Saint Etienne fut le premier à suivre les traces du Christ par son martyre; il mourut, comme le divin Maître, en pardonnant et en priant pour ses meurtriers, cfr Ac 7,60. Au cours des quatre premiers siècles du christianisme, tous les saints vénérés par l'Église étaient martyrs. Il s'agit d'une foule innombrable, que la liturgie appelle "l'assemblée pure des martyrs" martyrum candidatus exercitus. Leur mort n'inspirait ni peur ni tristesse mais un enthousiasme spirituel qui suscitait toujours de nouveaux chrétiens. Pour les croyants, le jour de la mort, et encore plus le jour du martyre, ce n'est pas la fin de tout, mais le "passage" vers la vie immortelle, c'est le jour de la naissance définitive, en latin dies natalis. Alors on comprend le lien qui existe entre le "dies natalis" du Christ et le dies natalis de Saint Etienne. Si Jésus n'était pas né sur la terre, les hommes n'auraient pas pu naître au Ciel. Justement parce que le Christ est né, nous pouvons "renaître"!

Marie, qui serra entre ses bras le Rédempteur à Bethléem, souffrit aussi un martyre intérieur. Après avoir partagé sa passion elle dut, encore une fois, le prendre entre ses bras une fois descendu de la croix. À cette Mère, qui a connu la joie de la naissance et le déchirement de la mort de son Fils divin, nous confions tous ceux qui sont persécutés et qui souffrent, de manière différente, pour témoigner et servir l'Évangile. Avec ma proximité spirituelle toute particulière, conclut Benoît XVI, je pense aux catholiques aussi qui restent fidèles au Siège de Pierre sans céder aux compromis, parfois aussi au prix de souffrances graves. Toute l'Eglise admire leur exemple et prie pour qu'ils aient la force de persévérer, en sachant que leurs épreuves seront source de victoire, même si elles semblent aujourd'hui être un échec.

À tous encore une fois, joyeux Noël !

Le pape Benoît XVI s'adresse aux pèlerins francophones

Aux pèlerins francophones présents ce matin pour la prière de l’Angelus, j’adresse mes cordiales salutations. Puisse saint Étienne, qui a vécu sa fidélité au Christ jusqu’au martyre, vous inviter, vous aussi, à mettre vos pas dans les pas du Seigneur, témoignant avec audace de l’amour de Dieu offert à tous les hommes et pleinement révélé dans la naissance de Jésus. Avec ma Bénédiction apostolique.

Texte officiel de l'Angélus du pape Benoît XVI  italien
Tous les textes du temps de l'Avent et de Noël Table Noël
Toutes les photos des célébrations Album photos (pages 26 à 29)
 

Sources: www.vatican.va - traduction E.S.M.

© Copyright du texte original plurilingue : Libreria Editrice Vaticana

Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 26.12.2006 - BENOÎT XVI

 

 » Sélection des derniers articles  
page précédente haut de page page suivante