La fête, célébrée le 25 du mois de kislev, dure 8 jours, et elle commence la veille du premier jour : cette année, du 21 au 28 décembre. Le samedi 24 décembre était donc le 4e jour de Hanoukka. Chaque jour, on allume une lumière du chandelier à 9 branches, appelé pour cela « Hanoukkia ». (Candélabre à huit branches. La « Hanoukkia » est le candélabre de la fête de Hanoukka; elle a 8 bougies et le « shamash » est la bougie qui sert à allumer les autres.) C’est une fête de famille.

Cette fête commémore la victoire des frères Macchabées et la purification du Temple de Jérusalem.

Le livre de la Bible qui porte leur nom indique que lorsque les Macchabées entrèrent dans le Temple, ils trouvèrent une fiole remplie d’huile, correspondant à l’éclairage du chandelier à 8 branches durant un jour. Le miracle de la fiole d'huile qui permit l'éclat de la lampe du Temple durant huit jours, est à l'origine de la prescription de la fête de Hanoukka.

Et la lumière symbolise le rayonnement de la Tora, la victoire d'un petit nombre sur le grand, de l'esprit sur la force, la supériorité du judaïsme sur le paganisme, l'âme impérissable d'Israël.

Ces huit jours furent consacrés, dès l'année suivante, comme une fête impérissable. Ainsi la première nuit de Hanoukka, lorsque brillent les trois premières étoiles, chacun allume la première lumière ; une flamme supplémentaire s'ajoutera, chaque soir, jusqu'au huitième jour.

La famille se réunit le soir autour du chandelier et l’un de ses membres allume la branche centrale du chandelier – ou « chammach » -, et une lumière, le premier soir, puis le chammach et deux lumières le deuxième soir, et ainsi de suite.

ZF05122506   ( ZENIT.org )

La Paix est le nom de Dieu

Allumage de la Hanoukkia  (documentation)

Chaque soir pendant 8 jours, on allume la Hanoukkia (c’est pour cette raison qu’on appelle également Hanoukka la « fête des lumières »). Le Talmud explique que cette pratique vise à rendre public le miracle (c’est pour cela qu’on l’allume près de la porte d’entrée ou près de la fenêtre). Autrefois, la Ménora de Hanoukka était posée dans la rue.

L’allumage se fait à la tombée de la nuit ou plus tard, mais sans attendre une heure trop tardive. Le premier soir, on allume, avec le chamach, la première bougie située complètement à droite de la Hanoukkia, après avoir récité la bénédiction d’usage. Le deuxième soir, on allume deux bougies (la deuxième est disposée à côté de la première) en commençant l’allumage par la bougie la plus récente. Et ainsi de suite jusqu’à la 8ème.
Chaque soir, on dispose une bougie neuve. Elles doivent brûler au moins pendant une demi-heure.
Le vendredi, on dispose des bougies un peu plus grandes, car elles doivent être allumées avant l’entrée de Chabbat et doivent brûler une demi-heure après la tombée de la nuit.
On peut aussi utiliser des fioles d’huile.

Le judaïsme est très attaché au symbole de la lumière. « Le commandement divin est un flambeau et la Thora est lumière », lit-on dans les Proverbes (VI, 23). Celles de Hanoukka, hautement symboliques, se doivent d'être observées, méditées et joyeusement fêtées par les enfants réunis autour de ceux qui sont invités à partager ce moment de chaleur et de convivialité. Car il est un devoir de partager et de tendre la main vers les autres, tous les autres, les démunis en priorité, et tous ceux à qui il faut dispenser de la lumière.

Eucharistie, Sacrement de la Miséricorde. 26.12.2005 /BREVES