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19 Avril 2005
 

Une génération Benoît XVI est née après celle de Jean-Paul II

 

Le 26 septembre 2008 -  (E.S.M.) -  Veillée devant le célèbre opéra de Sydney et, à droite, chemin de croix durant les JMJ. Ces Journées mondiales de la jeunesse sont un chemin de conversion pour de nombreux jeunes : elles tracent un sillon profond, loin de la superficialité médiatique. Après Jean-Paul II, la personnalité attachante de Benoît XVI n'est pas étrangère à la réussite spirituelle de ce grand rassemblement.

Le pape Benoît XVI arrivant dans la baie de Sydney - Pour agrandir l'image Cliquer

Une génération Benoît XVI est née après celle de Jean-Paul II

JMJ : le souffle de l'Esprit

Le 26 septembre 2008 -  Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - A l'autre bout du monde, les JMJ de Sydney, du 14 au 20 juillet, ont rencontré un vif succès populaire: 223000 inscrits venant de 170 pays, 400000 personnes pour la messe de clôture, la réussite était cependant plus que quantitative. Ce qui restera de ces JMJ, ce sont les enseignements de Benoît XVI. Jean-Paul II et Benoît XVI sont les seules « personnalités médiatiques » des dernières décennies à miser sur l'intelligence des jeunes ainsi que sur leur soif de vérité. En parlant de cette recherche de la vérité, Benoît XVI rappelait l'Évangile de la Samaritaine; les JMJ sont un rassemblement fait pour répondre à cette soif que seul le Christ étanche : « Le Christ offre davantage ! Bien plus, il offre tout! »

Explication de notre envoyé spécial à Sydney.

Les médias français n'auront pas fait grand cas des Journées mondiales de la jeunesse organisées à Sydney. Ils auront préféré mariner dans un chauvinisme béat qui va du « Tour de France propre » à Bison Futé - on a que ce qu'on mérite. Pourtant une vraie dynamique pour l'avenir de l'Église naît de ces JMJ de l'hémisphère sud.

Réussite spirituelle


Tous avaient en mémoire l'organisation calamiteuse de Cologne. Certes, il y avait moins de participants à Sydney; cependant, chacun est reparti comblé car il n'y aura pas eu de laissés pour compte. Pour accueillir les jeunes catholiques du monde entier, c'est toute l'Australie qui s'est mobilisée
(des autorités politiques aux fidèles) et il faut souligner que, fors les détails culinaires, les Australiens ont le sens de l'accueil et de l'hospitalité. Si ces JMJ furent une grande réussite, c'est essentiellement grâce à notre pape Benoît XVI. En effet, dès son arrivée à Barangaroo, il montrait, non sans humour, qu'il n'était pas venu aux antipodes pour savourer des « Benedetto » mais pour prier et faire prier, selon son rôle de successeur de Pierre. Ainsi coupa-t-il les acclamations par le signe de Croix lançant la liturgie de la Parole. Benoît XVI montrait d'emblée le ton qu'il voulait donner à ces JMJ. Pendant les quelques jours de la présence pontificale, Sydney fut ainsi transformée en une ville où l'on prie, pour le plus grand bien de l'Église australienne. Bien entendu, l'exubérance ne manquait pas dans les rues où l'on entendait des chants en toutes langues et où l'on voyait flotter des drapeaux de tous pays (dont beaucoup floqués de la Croix du Sud qui marque les îles du Pacifique). Dans le même temps, les églises étaient combles. Ainsi fallait-il faire la queue afin d'entrer dans la cathédrale Sainte-Marie afin de prier sur le cercueil de Pier Giorgio Frassati, pour aller se confesser dans les nombreux lieux dédiés au sacrement de réconciliation ou pour participer aux adorations eucharistiques souvent animées par les Missionnaires de la Charité. Patientant dans une longue file d'attente, un jeune prêtre allemand s'exclama : « It makes Jésus happy!». Une prière qui atteint son acmé lors de l'adoration eucharistique présidée par Benoît XVI à Randwick. Certains journalistes, éberlués par le silence de centaines de milliers de jeunes unis autour de Jésus, se laissaient aller à tendre en l'air leur microphone afin d'enregistrer ce moment bouleversant.

Un style attachant


Benoît XVI n'est pas Jean-Paul II, il ne s'en cache pas. S'il se montre exigeant, il touche souvent par sa simplicité, par ses efforts. Ainsi en arrivant à Sydney, il dit : « Pour les personnes de votre âge [...] chaque vol aérien est une perspective attrayante. Mais, pour moi, ce vol a été, dans une certaine mesure, cause d'appréhensions ». Tout au long de ses rencontres, Benoît XVI, parle comme un pape, mais aussi comme un grand-père à ses petits-enfants, n'hésitant pas à se confier ou à faire part de ses souvenirs, et ce dans une grande simplicité. Quand on l'écoute raconter par exemple sa magnifique contemplation de la terre vue du ciel : « le miroitement de la Méditerranée, la magnificence du désert nord africain, la forêt luxuriante de l'Asie, l'immensité de l'Océan Pacifique, l'horizon sur la ligne duquel le soleil se lève et se couche, la splendeur majestueuse de la beauté naturelle de l'Australie, dont j'ai pu jouir au cours de ces deux derniers jours ; tout cela suscite un profond sentiment de crainte révérencielle », la douceur du timbre de sa voix et de son style, la beauté de son vocabulaire, permettent d'admirer et de jouir avec lui de l'immense beauté de la Création. Il faut écouter ses discours pour comprendre l'amour qui l'attache à son auditoire. Par ailleurs, il faut voir son visage s'éclairer quand il s'adresse dans sa langue maternelle à ses compatriotes. Benoît XVI ne vient pas aux JMJ pour séduire. Mais il est si doux, si inattendu, si anticonformiste (au grand dam des médias) qu'on ne peut que l'aimer. Cet amour et cette complicité qui existaient entre lui et les jeunes s'accroissent car ils sont basés sur une confiance réciproque. Une génération Benoît XVI est née après celle de Jean-Paul II : c'est une génération qui n'a pas peur, elle sera solide si elle se construit sur la prière à l'exemple de son pape. Le « message de Sydney » est un signe d'espérance pour notre monde. Une espérance qui ne trompe pas. Elle n'a cessé d'étonner les curieux qui venaient voir une jeunesse qui sait s'amuser sans stimulants. L'Esprit soufflait du côté de Sydney en ce mois de juillet 2008 : reste à répandre ce feu jusqu'aux confins de la terre...

Un discours exigeant

Dans chacun de ses discours, Benoît XVI dresse un état du monde sans concessions, dénonçant le relativisme généralisé, le consumérisme égoïste, le saccage de la nature à des fins commerciales, l'individualisme forcené, le sécularisme imposant comme « toute idéologie » une « vision globale » (un mal qui touche particulièrement les pays anglo-saxons, ce qu'on perçoit notamment dans la crise de l'Église anglicane). Le monde est las des fausses valeurs : « notre monde en a assez de l'avidité, de l'exploitation et de la division, de l'ennui des fausses idoles et des réponses partielles, ainsi que des fausses promesses ». Dans sa catéchèse en triptyque, Benoît XVI, du navire Église le capitaine, barre d'une main sûre avec l'Esprit Saint qui fait de nous des témoins. Il montre d'abord combien le monde a besoin de points de repères sur lesquels se fixer: « Chers jeunes, n'est-ce pas à cause de votre foi que des amis en difficulté ou à la recherche d'un sens à leur vie se sont tournés vers vous ? Soyez vigilants! Sachez écouter! » Le pape ira plus loin dans son homélie de Randwick en demandant: « Que laisserez-vous à la prochaine génération ? Bâtissez-vous vos exigences sur des fondements solides, construisez-vous quelque chose de durable ? Vivez-vous vos vies de telle sorte que vous faites place à l'Esprit au milieu d'un monde qui veut oublier Dieu, ou même le rejeter au nom d'un concept erroné de liberté ? Comment utilisez-vous les dons qui vous ont été faits, la "force" que l'Esprit Saint, aujourd'hui encore, est prêt à répandre sur vous ? Quel héritage laissez-vous aux jeunes qui viendront après vous ? Comment vous distinguerez-vous ? »

Avant de poser ces questions essentielles, ces questions qui engagent, Benoît XVI aura offert un enseignement très fort sur la personne du Saint Esprit, fondé sur l'œuvre de saint Augustin. Comme souvent, le Saint-Père fait montre de son talent de pédagogue parlant simplement de « l'oublié de la Sainte Trinité ». Il insiste avec force sur l'unité qui « appartient à l'essence de l'Église ». C'est une catéchèse très importante pour l'avenir de l'Église que Benoît XVI a offerte à Sydney. En effet, elle appelle les chrétiens à se former afin de pouvoir témoigner de l'intelligence de l'Amour; elle propose à chacun, personnellement, d'être témoin dans un monde à la dérive, c'est-à-dire, à chaque jeune d'être une ancre qui aide ses frères à s'enraciner. L'Esprit fait de chaque chrétien un être nouveau, par le Baptême et les sacrements. Ainsi chacun doit chercher à transmettre ce don gratuit qu'il a reçu. Dans le message de Sydney restera écrite en filigrane cette phrase de saint Paul : « Malheur à moi si je n'annonce pas l'Évangile! » En Australie, contrairement à ce que veulent croire les médias, on aura vu la jeunesse catholique unie dans la joie autour de son pape.

François Tranchant
 

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Sources : La Nef N°196 -  (E.S.M.)
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M. sur Google actualité)  26.09.2008 - T/JMJ

 

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