La Lettre de Benoît XVI aux prêtres
montre la clef de la sainteté de Jean-Marie Vianney |
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Le 26 juin 2009 -
(E.S.M.)
- La Lettre du pape Benoît XVI montre la clef de la sainteté de Jean-Marie Vianney,
et de chaque prêtre, dans le binôme « identité-mission ». Chaque
prêtre est appelé à cette identification au Christ qui garantit
la fidélité et la fécondité de son témoignage.
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Saint Jean-Marie
Vianney, Curé d’Ars
La Lettre de Benoît XVI aux prêtres
montre la clef de la sainteté de Jean-Marie Vianney
VATICAN - « LES PAROLES DE LA DOCTRINE » par l’Abbé Nicolas Bux et l’abbé
Salvatore Vitiello - L’Année Sacerdotale ; entre identité et mission
Le 26 juin 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
- Le 19 juin, Solennité du Sacré-Cœur de Jésus, le Pape Benoît XVI a
inauguré, par les Vêpres dans la basilique Saint-Pierre, l’Année
Sacerdotale. Une Année entière consacrée aux Prêtres, à leur
sanctification, par la prière de tout le peuple de Dieu, appelé à
redécouvrir la grandeur du don reçu du Seigneur, et indispensable à la
constitution même de l’Eglise. Le lien entre Eucharistie et Eglise, et le
lien entre Eucharistie et Sacerdoce, fondent le lien entre Sacerdoce et
Eglise : là où il n’y a pas de prêtre validement ordonnés, il n’y a pas
l’Eglise, mais de simples communautés ecclésiales, dont nous pouvons nous
réjouir de leur existence, dans la mesure où elles conservent la mémoire du
Seigneur et en attendent la venue, mais qui, de fait, n’en ont pas, et ne
pourraient avoir, la Présence Sacramentelle, c’est-à-dire Réelle.
Le Saint-Père, dans sa charité de Pasteur Universel, a envoyé au clergé du
monde entier unes très belle
Lettre qui doit devenir l’objet d’une méditation attentive de la part de
tous les Prêtres. C’est une Lettre dans laquelle transparaît un amour
extraordinaire pour le Christ et pour l’Eglise, qui révèle une intimité avec
le Mystère, qui devrait être propre à chaque cœur authentiquement
sacerdotal.
L’occasion de la proclamation de l’Année Sacerdotale a été le 150°
anniversaire de la mort de Saint Jean-Marie Vianney, le Curé d’Ars, Patron
des Curés et qui, pendant cette Année, sera déclaré Patron de tous les
Prêtres. C’est une figure, si elle est bien connue, qui reflète un sens
moderne impensable : ayant vécu dans la France postrévolutionnaire et
anticléricale, Curé d’un village rural « pauvre de foi », pauvre Lui
aussi de moyens culturels et de « structures », et de « plans
pastoraux », le Curé d’Ars sut littéralement transformer la réalité qui
l’entourait, par sa propre prière, par son propre ministère fidèle, par sa
propre offrande radicale au Christ.
La Lettre du Saint-Père montre la clef de la sainteté de Jean-Marie Vianney,
et de chaque prêtre, dans le binôme « identité-mission ». En effet,
chaque prêtre est appelé à cette identification au Christ qui garantit la
fidélité et la fécondité de son témoignage. L’identification au Christ, qui
a sa racine dans la donnée objective de la configuration ontologique et
sacramentelle, reçue dans le Sacrement de l’Ordre, est aussi une parcours
progressif de l’âme et de la « psyché » elle-même du prêtre. En
faisant les gestes de Son Seigneur, en en répétant les Paroles, en croissant
dans l’amour envers ses frères, en apprenant, jour après jour, à offrir au
Père sa propre vie, en reconnaissant tout ce que le Seigneur réalise dans la
réalité et dans les signes puissants qu’il y place, le Prêtre vit en réelle
transparence du Mystère qui l’a « saisi » et dont il est devenu
participant.
Alors, l’identité sacerdotale n’est plus seulement une donnée objective, à
reconnaître sacramentellement, mais elle devient, progressivement, une
évidence, pour le Peuple de Dieu qui reconnaît avec une intuition
surnaturelle de tels prêtres, et pour le ministre lui-même qui affirme, dans
la simplicité et dans la fidélité de sa propre existence : « Ce n’est
plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi »
(Galates 2, 20).
La lassitude de la mission dépend souvent de la faiblesse de l’identité
sacerdotale : le juste refus du cléricalisme ne doit pas devenir une
attitude de fléchissement, d’affaissement devant la sécularisation ; la
juste promotion des laïcs ne doit pas diluer et diminuer le caractère
indispensable et le caractère spécifique du ministère sacerdotal, sans
lequel il n’y a pas d’Eucharistie, sans lequel il n’y a pas d’Eglise, et en
conséquence, sans lequel il n’y a pas de mission.

Sources : www.vatican.va
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E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 26.06.09 -
T/Année Sacerdotale |