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19 Avril 2005
 

Le regard... un outil d'amour...!

 

Le 26 mars 2008 - (E.S.M.) - L’homme possède deux regards pour appréhender la Création : celui de la contemplation et de la vie ; celui de concupiscence et de la mort :

L’innocence  -  Pour agrandir l'image: C'est ici

Le regard fait partie du visage, il exprime la vie. Il intègre l’identité de la personne.

De notre ami, DESIRE WASSON

L’homme possède deux regards pour appréhender la Création : celui de la contemplation et de la vie ; celui de concupiscence et de la mort :

1er – Le regard de la contemplation et de la vie est admiratif. Il cherche à comprendre pour maîtriser et donner. C’est le regard du cœur, de l’espérance, des sentiments nobles. Il permit à Socrate de pressentir l’existence d’un Dieu unique, aux harmonies qui sous-tendent la Création de l’émerveiller ; ce regard là est celui d’un pauvre, d’un humble. C’est le regard de l’esprit d’enfance. La perception réaliste de la Création est transfigurée, elle dévoile Dieu. C’est une expérience intérieure qui reste enracinée dans le réel physique au cœur de laquelle se découvre une communion spirituelle organique qui peut favoriser l’illumination. On entrevoit l’unité de la Création dans la pensée du Créateur, une unité à laquelle l’homme est intégré, non pas seulement subie mais participative, car c’est pour lui qu’elle est ordonnée. Il en est l’objet, il n’en est pas sujet, il est sujet de Dieu.

C’est le regard de la vie. On en perçoit toute la générosité et son unité. Le chemin de l’esprit de pauvreté par lequel l’homme découvre sa place, toute sa place. C’est une kénose de l’amour dans la lumière d’un amour infini où l’on s’effondre pour se consumer dans la kénose divine qui vient en nous s’effondrer également, scandaleusement. On n’éprouve plus le besoin de posséder, on a tout. C’est la richesse de la vraie pauvreté, celle d’un Dieu fait homme qui puise sa toute puissance dans une infinie pauvreté et faiblesse.

2e – Le regard de concupiscence et de mort, c’est celui qui veut comprendre pour mieux dominer et posséder. C’est celui de la déduction et de l’analyse tourner vers soi-même qui ne comprend la réalité des lois dans la seule intention de maîtriser la vie pour la satisfaction des puissances basses. Il tend à se dresser au niveau du Créateur, il veut être celui qui proclamera : « voyez, je maîtrise la mort et la vie ; je vous l’avais bien dit, on a plus besoin de Dieu ! » L’âne ne rie plus, il pleure.

C’est le regard de la possession, de l’appropriation pour soi, dans lequel et par lequel le sujet veut et va jouir ; il affirmera que c’est pour le bien de l’humanité, il est urgent d’en douter !

C’est un regard de mort, car qui possède, introduit la mort. Il est celui de la science actuelle qui s’est aliénée de tous les vices d’orgueil. Elle est sur le point de saisir la vie, de la réduire à sa volonté, en même temps, dans un mouvement parallèle, elle ne cesse de tuer et de justifier cette constante de mort par sa volonté apparente de servir la vie. On n’est pas tenu de la croire.

C’est le même regard qui s’apprête à salir l’innocence parce que cette qualité morale et spirituelle n’est pas mesurable, n’est pas quantifiable. L’innocence comme la beauté dérange, fait peur. La qualité en ces temps ne procède plus que du principe faux et effrayant du confort que l’on désigne sous le terme mortifère de la qualité de vie ! Connaissons-nous un terme plus insidieux, plus toxique que celui-là ? Il porte la marque d’une société éprise d’elle-même, satisfaite de sa gloire. Elle met sa seule force dans la puissance de ses jarrets.

Aujourd’hui, la grande névrose qu’est l’obsession de l’environnement participe à cette culture de la concupiscence ; c’est si vrai que les plus enragés de l’environnement sont les plus déterminés à défendre la culture de mort. Ils sont les premiers à vouloir l’euthanasie, car à leurs yeux la souffrance et la mort sont laides, elles ne sont pas compatibles avec la qualité de la vie. Elle leur est un mal qu’il faudra parvenir à effacer scientifiquement. Ils aspirent à cette victoire physique sur la mort pour se convaincre de l’inutilité de Dieu, ils pourront se rassurer totalement : que pourrait-il se produire qui vienne remettre en cause cette « sainte qualité de la vie ? »

Comment rééduquer le regard ? Comment le convertir sans pour autant s’éloigner des souffrances et des joies de cette génération ?

S’il est une chose que nous devons nous réapproprier, c’est le droit et le devoir d’aucune complaisance pour le mal ; le mal doit ici se comprendre entant qu’il exprime la réalité du péché. Prenons garde à ne pas laisser le désordre des appétits dicter notre regard, car nous devenons toujours ce que nous contemplons.

Nous pouvons dire non et nous le devons quand on nous impose des scènes d’actualité avec obscénité, imposant un regard pornographique, un regard de salissures. Il y a de plus en plus un appétit infra-humain pour la morbidité, quelle nécessité ? Cette sorte d’imagerie pornographique, cette mauvaiseté photographique contribue à ne plus savoir regarder le réalisme de la souffrance et produit le rejet mortel de tout ce qui dérange : pourquoi visiter un handicapé, ne serait-il pas plus convenable de l’aider, de le soulager ! Est-on sûr que c’est par esprit d’humanité qu’on le fait ou pour satisfaire ce besoin luciférien de la qualité de vie ?

Nous catholiques nous avons un urgent besoin de contempler avec le regard d’amour de Jésus le paralysé, le lépreux, le pécheur ; nous avons un impératif besoin de nous regarder nous-mêmes avec le regard du rédempteur. Nous ne pouvons y parvenir que si nous revenons à la contemplation de la Croix, ce Jésus crucifié qui se sera rendu laid de nos péchés pour que nous retrouvions non seulement la beauté de nous-mêmes, mais également que nous renouions avec la culture de la beauté. On ne peut recevoir un sourire que si on ne se repaît jamais de l’amour !

La conversion de notre regard va de pair avec celle du cœur et celle de notre intelligence.

La contemplation du visage de Jésus dans la douleur comme dans sa gloire de Ressuscité est un bon moyen de conversion est de guérison du regard. (Pour agrandir l'image: C'est ici)

Si un homme à la fin de sa vie n’est plus capable de s’émerveiller d’un caillou de rivière, s’il n’est plus capable de s’illuminer d’un brin d’herbe qu’agite la brise, s’il n’est plus capable d’entrer dans le silence enchanteur de la Création, il doit se faire du souci pour la qualité de son éternité.

Laissez-moi vous inviter à la Mère de Jésus, à l’Immaculée, elle seule peut nous aider à cette conversion du regard, elle seule peut nous aider à accepter les soins indispensables pour sa guérison.
N’avez-vous pas entendu ?
N’avez-vous pas compris ?
N’avez-vous rien appris ?
Elle fut choisie à l’aurore de la pensée du Créateur pour être la beauté renouvelée de la création ! Elle-même l’a chanté :

« Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu mon Sauveur.
Il s’est penché sur son humble servante, désormais tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles, Saint est son Nom… »

Quelle est la maman qui ne s’est pas réjouie du brin d’herbe que son enfant lui apporta avec jubilation ?

Quelle est la maman qui n’a reçu de son enfant la petite pâquerette pleine de fourmis de son enfant ?

Elle recueillit bien plus qu’elle ne donnera jamais : la fleur et la communion de l’enfant tout à son bonheur pour donner et donner toujours.

L’humanité crie famine de beauté, qui va lui répondre ?

Acceptons de convertir notre regard au bon, au beau, à la vérité et à l’amour… Nous saurons alors regarder la souffrance et mépriser le mal.
 

Sources :  lescatholiques.free.fr

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 26.03.08 - Méditations

 

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