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19 Avril 2005
 

Synode sur le Moyen-Orient : Interview de Mgr Shomali sur Radio Vatican

 

Le 25 octobre 2010 - (E.S.M.) - Mons. William Shomali, évêque auxiliaire latin de Jérusalem, a été interviewé par Paolo Ondarza au sujet des conclusions tirées du Synode sur le Moyen-Orient.

Mons. William Shomali, évêque auxiliaire latin de Jérusalem

Synode sur le Moyen-Orient : Interview de Mgr Shomali sur Radio Vatican

Le 25 octobre 2010 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Mons. William Shomali, évêque auxiliaire latin de Jérusalem, a été interviewé par Paolo Ondarza au sujet des conclusions tirées du Synode sur le Moyen-Orient.

W.S. : Nous avons commencé le Synode dans la dispersion, avec beaucoup de diversités, mais je vois que nous convergeons vers des propositions concrètes, il y a unanimité et le Message représente véritablement les idées communes des Pères synodaux.

P.O. : Pouvez-vous indiquer quelques-uns des points sur lesquels les Pères synodaux sont tombés d’accord ?

W.S. : Je peux dire que la convergence existe sur tous les points, à commencer par la nécessité d’une conversion personnelle collective au niveau catholique-oriental. L’exigence d’une plus grande communion entre les Eglises a également été soulignée, car chacune tend à se refermer sur elle-même, un peu comme dans un ghetto, ou sur une île à part. En troisième lieu, l’union avec les Eglises non catholiques : l’unification de la Fête de Pâque a été demandée avec force ; c’est un problème concret, qui existe depuis le 1er siècle. Le problème du dialogue inter religieux a aussi été évoqué et la phrase du Pape Benoît XVI en Allemagne, selon laquelle « le dialogue avec les musulmans n’est pas un besoin transitoire mais une nécessité dont dépend l’avenir de l’humanité », a été citée plusieurs fois. Elle s’applique aussi au judaïsme et aux autres religions. Nous avons parlé de l’émigration des chrétiens de Terre Sainte : nous sommes tous d’accord sur le fait qu’un Moyen-Orient sans chrétiens ne serait plus le Moyen-Orient. Nous sommes à présent en train de réfléchir aux possibles solutions pour établir ces communautés de migrants, mais il est certain que l’un des fondements indispensables est la fermeté dans la foi et dans la parole de Dieu : c’est cela qui donne aux Chrétiens le sens de leur vocation, qui est de rester vivre sur cette terre. Ils sont appelés à y vivre comme des témoins de Jésus-Christ.

P.O. : Vous évoquez la possibilité d’unifier la fête de Pâque. Est-ce envisageable dans un avenir proche ?

W.S. : C’est très difficile, car nos frères orthodoxes ont beaucoup de mal à changer leur calendrier. Pour eux, c’est plus qu’un calendrier : cela fait partie de leur intime tradition liturgique. Prions donc pour qu’un pas puisse être fait l’un vers l’autre, de notre part ou de la leur. L’une des deux parties devra concéder quelque chose à l’autre.

P.O. : Le Message jette-t il les bases pour l’avenir de l’Eglise au Moyen-Orient ?

W.S. : Le Message vise à donner espoir à toutes les communautés chrétiennes, mais c’est aussi un message pour les non chrétiens, pour leur dire que nous souhaitons de toutes nos forces vivre avec eux comme des frères et des sœurs et collaborer dans les secteurs de l’éducation, du social et de l’humanitaire.
 

Sources : lpj.org
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 25.10.2010 - T/Synode

 

 

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