Le Synode touche désormais à sa fin |
 |
VATICAN, le 25 octobre 2008 -
(E.S.M.)
- En admettant que le charisme de la prédication
n’est pas accordé à tous, que les "Jean Chrysostome" ne s’improvisent
pas (et il semble bien qu’ils n’abondent pas), la prédication de
l’homélie revêt une importance fondamentale au sein de l’activité
missionnaire de l’Église et de l’exercice de la tâche d’enseigner
|
Homélie
à Saint Pierre de Rome -
Pour
agrandir l'image ►
Cliquer
Le Synode sur la Parole de Dieu dans la Vie et la Mission de l’Église,
touche désormais à sa fin
L’homélie est "pastorale" quand elle "guide les brebis", et non pas quand
elle les disperse
Le 25 octobre 2008 - Eucharistie
Sacrement de la Miséricorde
-
La Sagesse et le Sens Pastoral. Même dans les homélies :
Le Synode sur la Parole de Dieu dans la Vie et dans la Mission de l’Église,
touche désormais à sa fin ; il a soulevé, y compris au plan des moyens
d’information, et déjà dans les discussions elles-mêmes entre les Pères et
dans les cercles d’étude, le problème très délicat de la
prédication de l’Église et dans l’Église, en
particulier pour ce qui touche à l’homélie
En admettant que le charisme de la prédication n’est pas accordé à tous, que
les « Jean Chrysostome » ne s’improvisent pas
(et il semble bien qu’ils n’abondent pas), la
prédication de l’homélie revêt une importance fondamentale au sein de
l’activité missionnaire de l’Église et de l’exercice du « munus docendi
», la tâche d’enseigner. L’homélie
(réservée exclusivement à ceux qui ont reçu
l’Ordre Sacré), de pair avec la Liturgie la plus
ample dans laquelle elle est prononcée, est un des points de « la plus
grande visibilité » de l’Église, et il est
nécessaire d’en soigner la qualité, pour ne pas présenter aux hommes
un visage partiel, déformé et défiguré du Christ et de Son Épouse.
Le prédicateur, humblement, est conscient qu’il est porteur, par une grâce
surnaturelle, de la « vraie Sagesse », de la
vérité du monde, qui sauve le monde et qui répond à tous les besoins de
l’homme de tous les temps. La foi personnelle dans le Christ Ressuscité,
l’expérience d’un accomplissement humain réel et visible,
la confiance dans l’action mystérieuse de
l’Esprit dans les coeurs humains et dans l’efficacité
de la Parole de Dieu, sont caractéristiques de chaque prédicateur « sage
et pastoral », c’est-à-dire porteur d’une vérité qui répond à l’homme. Dans
ce sens, la « sagesse » à prêcher n’est pas la sagesse humaine,
changeante, incertaine et faible, mais la sagesse divine, dont la force
ne vient pas des hommes mais de Dieu lui-même.
Et le Sens Pastoral n’est pas une condescendance craintive envers les goûts
ou les modes du temps, envers les différentes sensibilités, voir même envers
les erreurs ou les péchés : L’homélie est « pastorale
» quand elle « guide les brebis
», et non pas quand elle les disperse, quand elle est capable de
montrer tout le caractère raisonnable de l’acte de foi et sa correspondance
avec les désirs les plus profonds du cœur de l’homme, en se maintenant
étrangère à toute forme de spiritualisme, tout en étant profondément
spirituelle, et de toute forme de rationalisme immanentiste , tout en étant
profondément raisonnable.
Comme l’a rappelé le Saint-Père Benoît XVI dans l’Encyclique «
Spe
salvi » au numéro 6, « …l'Évangile apporte la vérité
que les philosophes itinérants avaient cherchée en vain. Dans cette image,
qui est restée dans l'art des sarcophages durant une longue période, il est
évident que les personnes cultivées comme les personnes simples
reconnaissaient le Christ : il nous dit qui, en réalité, est l'homme et ce
qu'il doit faire pour être vraiment homme. Il nous indique la voie et cette
voie est la vérité. Il est lui-même à la fois l'une et l'autre, et donc il
est aussi la vie dont nous sommes tous à la recherche. Il indique aussi la
voie au delà de la mort; seul celui qui est en mesure de faire ainsi est un
vrai maître de vie ». Toute homélie catholique doit partir de cette «
sagesse », de cette certitude.
Le sens pastoral, c’est montrer le rapport de la foi avec la vie, en mettant
en lumière combien la vie est éclairée, élargie sans sa respiration, en
devenant « plus vie », grâce à la foi. « La foi n'est pas seulement une
tension personnelle vers les biens qui doivent venir, mais qui sont encore
absents; elle nous donne quelque chose. Elle nous donne déjà maintenant
quelque chose de la réalité attendue, et la réalité présente constitue pour
nous une « preuve » des biens que nous ne voyons pas encore. Elle attire
l'avenir dans le présent, au point que le premier n'est plus le pur « pas
encore ». Le fait que cet avenir existe change le présent; le présent est
touché par la réalité future, et ainsi les biens à venir se déversent sur
les biens présents et les biens présents sur les biens à venir »
(Benoît XVI -
Spe
salvi, 7).
par l’Abbé Nicola Bux et par l’Abbé
Salvatore Vitiello
Nouveau: conseils aux personnes qui
désirent recevoir les actualités ou consulter le site régulièrement:
ICI
|
Sources : www.vatican.va
-
(E.S.M.)
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M. sur Google actualité)
25.10.2008 -
T/Synode/N. BUX
|