La prière au cœur de la vie du
Chrétien comme le rappelle souvent Benoît XVI |
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Cité du Vatican, le 25 octobre 2007 -
(E.S.M.)
- Le premier effort à
faire au matin devrait précisément celui qui consiste à chercher le
Seigneur, ses choses, afin que, pendant la journée, on puisse regarder
vers le Ciel. Le moyen privilégié pour chercher le Seigneur est à n’en
point douter la prière, qui suscite et alimente le désir de Dieu sans
lequel nous succombons au désir du monde. C'est ce que rappelait Benoît
XVI dans son homélie en la fête de l'Assomption.
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La prière au cœur de la vie du Chrétien comme le rappelle souvent Benoît XVI
Par l’abbé Luciano Alimandi - « Recherchez les choses d’En Haut »
Le Ciel n’est pas une fable racontée aux petits, mais une certitude que
Jésus a donnée à ses disciples, à tous ceux qui croient en Lui et font sa
volonté. Il l’a promis expressément : « Il y a beaucoup de demeures dans la
Maison du Père, sinon, je vous l’aurais dit ; je vais vous préparer une
place » (Jean 14, 2).
Quelle joie pour le chrétien de savoir que pour lui,
le Ciel c’est chez lui, que cela vaut vraiment la peine de vivre
l’Evangile et de se préparer à la bonne mort avec une
bonne vie, pour pouvoir, au jour suprême, écouter cette Parole sainte
de Jésus : « Aujourd’hui, tu seras avec moi dans le Paradis ! »
(Luc23, 43). Vivre avec Dieu pour
toute l’éternité est la joie la plus grande qui puisse exister. C’est
pourquoi, vivre dans la conscience que nous sommes « à deux pas » du Ciel
devrait être facile pour un chrétien ; en revanche, souvent, il voit les
difficultés à s’approcher du Ciel dans sa vie quotidienne ; pourquoi cela ?
Pour trouver le chemin qui mène au Ciel, il faut chercher les choses du
Ciel, comme nous en avertit Saint Paul : « Cherchez
les choses d’en haut, là où se trouve le Christ, assis à la droite de Dieu
» (Colossiens, 3, 1) Nous
pourrions dresser une longue liste des choses d’en haut ; citons-en quelques
unes : la confiance, l’espérance, la charité, la paix, la prière, la
contemplation, l’adoration, la réconciliation, rendre grâces, le pardon,
l’esprit d’enfance, l’humilité, la liberté, la vérité, la simplicité, la
joie, la sagesse, l’innocence, la douceur, le silence, l’éternité… Ce sont
là tous des dons qui ont le Seigneur comme fin propre, qui appartiennent au
domaine du surnaturel, parce qu’ils sont des fruits du Saint-Esprit. Les
choses d’ici-bas, qui sont placées avant les choses d’en haut, sont celles
qui aboutissent au péché : l’orgueil, l’amour propre, la vanité, l’égoïsme,
la superbe, l’avarice, la jalousie, la soif de pouvoir, d’honneur,
l’admiration de soi, l’envie, l’attachement aux biens matériels…
Ce que l’on pense reflète ce que l’on désire, et ce que l’on désire
permettra de juger si l’on cherche les choses du Ciel, ou si on se débat
pour trouver les choses d’ici-bas, comme celui « thésaurise pour lui-même au
lieu de s’enrichir en vue de Dieu » (Luc
12, 21).
Si tu penses aux choses d’en haut pendant la journée, cela veut sire que ton
désir est orienté vers le Ciel ! Cette équation est très simple en soi. Une
partie de notre conversation quotidienne consiste précisément à détacher son
regard des choses d’ici-bas, pour maintenir un cœur libre de penser à Dieu
et à ses choses ! Nous savons très bien que notre cœur ne peut être occupé,
en même temps, par deux désirs opposés, il ne peut suivre deux « patrons »
qui se font concurrence. Comme nous le dit Jésus : « personne ne peut servir
deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il
s’affectionnera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et
Mammon » (Luc 16, 13).
Malheur aux compromis avec Dieu : le choix
qu’il met devant nous est unique : celui qui voudra
gagner sa vie et voudra me suivre, devra laisser tout ce qui ne correspond
pas à ma sainteté !
Le Seigneur, et certes pas l’homme, a créé l’âme, et a fait en sorte qu’elle
puisse être guidée ou par le bien ou par le mal, en raison du libre choix
que fera la personne. L’enfer existe non pas parce qu’il est le fruit d’un
amour insuffisant de Dieu pour ses créatures, mais parce que la liberté
qu’Il a donnée à l’homme est tellement inconditionnelle qu’elle peut, ce qui
est absurde, Lui dire non, en choisissant de se séparer de Lui.
Réfléchir sur l’enfer devrait amener l’homme croyant
non pas tant à douter de Dieu, mais à trembler face à la possibilité que,
lui-même, il pourrait tourner le dos à son Créateur. La conscience
d’avoir une telle liberté devrait le pousser à avoir une gratitude
exemplaire envers un tel Créateur, et à se décider pour Lui, pour les «
choses du Père » selon une conscience vraiment formée à la lumière de la
Révélation Divine. Et donc, ou bien on se décide de vivre de manière
vertueuse, ou bien l’on vivra comme ceux qui vivent sans Dieu !
Lors de son homélie en la fête de l'Assomption, le pape Benoît XVI nous
rappelait que "même aujourd'hui, le dragon existe sous des formes nouvelles,
différentes. Il existe sous la forme des idéologies matérialistes qui disent
: il est absurde de penser à Dieu ; il est absurde d'observer les
commandements de Dieu ; c'est une chose qui appartient au passé. Il faut
seulement vivre la vie pour soi". Puis le saint Père poursuivait: "rendre
dans ce bref moment de la vie tout ce qui nous est possible de prendre.
Seuls la consommation, l'égoïsme, le divertissement valent la peine. C'est
çà la vie. Nous devons vivre ainsi. Et de nouveau, il semble absurde,
impossible de s'opposer à cette mentalité dominante, avec toute sa force
médiatique, de propagande. Il semble impossible aujourd'hui encore de penser
à un Dieu qui a créé l'homme et qui s'est fait enfant et qui serait le vrai
Sauveur du monde." ►
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Le premier effort à faire au matin devrait précisément celui qui consiste à
chercher le Seigneur, ses choses, afin que, pendant la journée, on puisse
regarder vers le Ciel. Le moyen privilégié pour
chercher le Seigneur est à n’en point douter la prière, qui
suscite et alimente le désir de Dieu sans lequel nous succombons au désir du
monde, en prenant comme étant réel ce qui est seulement une apparence, mais
qui n’a pas de réalité. « Nous, citoyens du Ciel » »
(Philipiens 3, 20), pour reprendre
les paroles de Saint Paul, sur quelle fréquence nous branchons-nous le matin
? Sur la fréquence divine ou sur la fréquence terrestre ? Il y a tellement
de fréquences possibles, tellement de pensées qui peuvent devenir dominantes
pour celui qui les entretient : le Ciel ou le monde ! Chaque chrétien est
appelé à devenir un apôtre du Ciel, à y entraîner de nombreuses autres âmes,
en répétant avec confiance la prière enseignée par la Sainte Vierge aux
trois petits voyants de Fatima, après qu’elle leur ait montré l’enfer : «
Quand vous récitez le chapelet, dites, après chaque mystère : 'O mon Jésus,
pardonnez-nous, préservez-nous du feu de l'enfer, attirez au Paradis
toutes les âmes, surtout celles qui en ont le plus besoin' ».
(A F)
C'est ce que rappelait le pape Benoît XVI en recevant en septembre dernier, les participants à la
réunion d'Évêques récemment nommés lors de l'audience au Palais Apostolique
de Castel Gandolfo. Le saint Père les a exhortés à être des hommes
de prière qui réservent la première place de leur vie à
Dieu."Persévérer dans la prière à Dieu tout-puissant pour le bien de son
peuple saint".
Dans la prière profonde et personnelle, l'Évêque, comme tous les fidèles et
plus encore qu'eux, est appelé à croître dans l'esprit filial envers Dieu,
en apprenant de Jésus lui-même la familiarité, la confiance et la fidélité,
des attitudes qui sont les siennes dans sa relation avec le Père.
C'est dans l'Encyclique
Deus Caritas est, en se référant au récit de l'épisode biblique de
l'échelle de Jacob, que le Saint Père Benoît XVI a voulu souligner que c'est précisément à travers la
prière que le pasteur devient sensible aux besoins des autres et
miséricordieux envers tous (cf. n. 7). ►
Benoît XVI souhaite que la cathédrale soit une maison
exemplaire de prière
Sources: www.vatican.va
- Agence Missionnaire -
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 25.10.2007 - BENOÎT XVI -
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