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19 Avril 2005
 

Audience Générale du Benoît XVI : Saint Augustin

Chers frères et sœurs,

Dans la vie de chacun de nous, il y a des personnes très chères, que nous sentons particulièrement proches, certaines sont déjà dans les bras de Dieu, d'autres parcourent encore avec nous le chemin de la vie : ce sont nos parents, notre famille, les éducateurs ; ce sont des personnes auxquelles nous avons fait du bien ou dont nous avons reçu du bien ; ce sont des personnes sur lesquelles nous savons pouvoir compter. Il est important, cependant, d'avoir également des « compagnons de voyage » sur le chemin de notre vie chrétienne : je pense au directeur spirituel, au confesseur, à des personnes avec lesquelles on peut partager sa propre expérience de foi, mais je pense également à la Vierge Marie et aux saints. Chacun devrait avoir un saint qui lui soit familier, pour le sentir proche à travers la prière et l'intercession, mais également pour l'imiter. Je voudrais donc vous inviter à connaître davantage les saints, à commencer par celui dont vous portez le nom, en lisant sa vie, ses écrits. Soyez certains qu'ils deviendront de bons guides pour aimer encore davantage le Seigneur et des soutiens valables pour votre croissance humaine et chrétienne.

Comme vous le savez, je suis moi aussi lié de manière particulière à certaines figures de saints : parmi celles-ci, outre saint Joseph et saint Benoît dont je porte le nom, ainsi que d'autres, il y a saint Augustin, que j'ai eu le grand don de connaître de près, pour ainsi dire, à travers l'étude et la prière et qui est devenu un bon « compagnon de voyage » dans ma vie et dans mon ministère. Je voudrais souligner encore une fois un aspect important de son expérience humaine et chrétienne, également actuel à notre époque où il semble que le relativisme soit paradoxalement la « vérité » qui doit guider la pensée, les choix, les comportements.

Saint Augustin est un homme qui n'a jamais vécu de manière superficielle ; la soif, la recherche tourmentée et constante de la Vérité est l'une des caractéristiques de fond de son existence ; mais pas cependant des « pseudo-vérités » incapables d'apporter une paix durable dans le cœur, mais de cette Vérité qui donne un sens à l'existence et qui est « la demeure » dans laquelle le cœur trouve la sérénité et la joie. Son chemin, nous le savons, n'a pas été facile : il a pensé trouver la Vérité dans le prestige, dans la carrière, dans la possession des choses, dans les voix qui lui promettaient un bonheur immédiat ; il a commis des erreurs, il a traversé des moments de tristesse, il a affronté des échecs, mais il ne s'est jamais arrêté, il ne s'est jamais contenté de ce qui lui apportait seulement une étincelle de lumière ; il a su regarder au plus profond de lui-même et il s'est rendu compte, comme il l'écrit dans les « Confessions », que cette Vérité, ce Dieu qu'il cherchait de toutes ses forces était plus proche de lui que lui-même. Il avait toujours été à ses côtés, il ne l'avait jamais abandonné, il était dans l'attente de pouvoir entrer de manière définitive dans sa vie (cf. III, 6, 11 ; X, 27, 38). Comme je le disais en commentant le récent film sur sa vie, saint Augustin a compris, dans sa recherche tourmentée, que ce n'est pas lui qui a trouvé la Vérité, mais que c'est la vérité elle-même, qui est Dieu, qui l'a cherché et qui l'a trouvé (cf. L'Osservatore Romano, jeudi 4 septembre 2009, p. 8). Commentant un passage du troisième chapitre des Confessions, Romano Guardini affirme que saint Augustin comprit que Dieu est « gloire qui nous jette à genoux, boisson qui étanche la soif, trésor qui rend heureux, [...il eut] la certitude apaisante de celui qui a finalement compris, mais également la béatitude de l'amour qui sait : Cela est tout et me suffit » (Pensatori religiosi, Brescia 2001, p. 177).

Toujours dans les Confessions, au Livre neuf, notre saint rapporte une conversation avec sa mère, sainte Monique dont on célèbre la fête vendredi prochain, après-demain. C'est une très belle scène : sa mère et lui sont à Ostie, dans une auberge, et de la fenêtre ils voient le ciel et la mer, et ils transcendent le ciel et la mer, et pendant un moment ils touchent le cœur de Dieu dans le silence des créatures. Et ici apparaît une idée fondamentale dans le chemin vers la Vérité : les créatures doivent se taire si l'on veut qu'apparaisse le silence dans lequel Dieu peut parler. Cela reste vrai aussi à notre époque : on a parfois une sorte de crainte du silence, du recueillement, de penser à ses propres actions, au sens profond de sa propre vie, on préfère souvent ne vivre que le moment qui passe, en ayant l'illusion qu'il apportera un bonheur durable ; on préfère vivre, parce que cela semble plus facile, de manière superficielle, sans penser ; on a peur de chercher la Vérité ou on a peut-être peur que la Vérité nous trouve, nous saisisse et change notre vie, comme cela s'est produit pour saint Augustin.

Chers frères et sœurs, je voudrais dire à tous, même à ceux qui traversent un moment de difficulté dans leur chemin de foi, à ceux qui participent peu à la vie de l'Eglise ou à ceux qui vivent « comme si Dieu n'existait pas », de ne pas avoir peur de la Vérité, de ne jamais interrompre le chemin vers celle-ci, de ne jamais cesser de rechercher la vérité profonde sur soi-même et sur les choses avec l'œil intérieur du cœur. Dieu ne manquera pas de nous donner la Lumière pour nous faire voir et la Chaleur pour faire sentir à notre cœur qu'il nous aime et qu'il désire être aimé.

Que l'intercession de la Vierge Marie, de saint Augustin et de sainte Monique nous accompagne sur ce chemin.

A l'issue de l'audience générale, le pape s'est adressé aux pèlerins en différentes langues. Voici ce qu'il a dit en français :

Je suis heureux de vous recevoir ce matin, chers pèlerins de langue française ! Je salue particulièrement le groupe œcuménique d'Athènes et les religieuses de l'Immaculée Conception de Castres. Que les saints qui vous sont les plus familiers, comme ceux dont vous portez le nom, soient pour vous des guides pour aimer toujours plus le Seigneur et des aides dans votre croissance humaine et spirituelle !

Benoît XVI appelle à la fin des violences en Somalie, pour « rétablir le respect de la vie et des droits humains ».

Au cours de l'audience générale qui a eu lieu ce mercredi matin au palais pontifical de Castel Gandolfo, le pape a évoqué les massacres qui ont frappé spécialement Mogadiscio.

« Je suis proche des familles des victimes et de tous ceux qui, en Somalie, souffrent en raison de la haine et de l'instabilité. Je souhaite qu'avec l'aide de la communauté internationale, on ne ménage aucun effort pour rétablir le respect de la vie et des droits humains ».

Radio Vatican dénonce cette nouvelle « vague de violence » marquée par un attentat-suicide qui a frappé hier, 24 août, le cœur de la capitale somalienne. Selon le ministre de l'information, M. Omar Uthman, il est dû à des membres du groupe islamiste des Shebab, qui l'ont revendiqué. Ils se sont fait exploser à l'hôtel « Muna » fréquenté par la classe politique. Le bilan est de 40 morts et 150 blessés.

L'agence misisonnaire italienne Misna fait pour sa part remarquer que désormais les Shebab occupent plusieurs quartiers de la capitale. D'après les impressions de certains témoins oculaires, les assaillants avaient commencé par encercler l'hôtel fréquenté souvent par des membres du gouvernement et de hautes personnalités.

Toujours selon la même source, des éléments du mouvement rebelle al-Shebab auraient annoncé « le début de la guerre finale » contre le gouvernement central. L'assaut mené contre l'hôtel « Muna » a eu lieu peu de temps après d'intenses combats dans les rues de Mogadiscio entre le groupe rebelle et les forces gouvernementales soutenues par les troupes de la Mission de l'Union Africaine en Somalie (AMISOM) et à six kilomètres seulement du palais présidentiel.

Les chrétiens sont minoritaires en Somalie et ils sont victimes de persécutions. La majorité d'entre eux appartiennent à l'Église éthiopienne orthodoxe et une centaine de catholiques vivent dans le diocèse de Mogadiscio. Les musulmans qui se convertissent au christianisme subissent souvent la mort par décapitation.

Texte original du discours du Saint Père L’UDIENZA GENERALE

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Sources : www.vatican.va - ZF10082509
© Copyright 2010 du texte original - Libreria Editrice Vaticana
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 25.08.2010 - T/Catéchèse

 

 

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