Le pape Benoît XVI et les valeurs
chrétiennes |
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Le 25 juillet 2008 -
(E.S.M.)
- Le Pape Benoît XVI a rappelé que « en promouvant les valeurs
chrétiennes, nous ne devions pas négliger d’en proclamer la source en
portant un témoignage commun à Jésus-Christ Seigneur. Jean Paul II l’a
enseigné durant ses vingt-cinq années de Pontificat, à commencer par
l’Encyclique « Redemptor Hominis », où il reprenait le passage bien
connu de « Gaudium et Spes ».
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Le pape Benoît XVI et les valeurs chrétiennes
VATICAN - LES PAROLES DE LA DOCTRINE par l’Abbé Nicola Bux et l’abbé
Salvatore Vitiello - Transmettre la foi aux jeunes générations
En Australie, le Pape Benoît XVI a rappelé que « en promouvant les
valeurs chrétiennes, nous ne devions pas négliger d’en proclamer la source
en portant un témoignage commun à Jésus-Christ Seigneur. C’est Lui qui a
confié la Mission aux Apôtres, c’est Lui dont ont parlé les prophètes, et
c’est Lui que nous offrons au monde » (Rencontre
oecuménique avec des dirigeants d’autres Eglises et Confessions
chrétiennes, 18 juillet 2008)
On sait que, après le Concile, dans le milieu missionnaire et dans le milieu
pastoral, l’idée s’est faite un chemin, selon laquelle le Christ devait être
annoncé seulement après avoir résolu les problèmes humains, ou, dans le cas
des jeunes, à la fin de la proposition éducative. C’est une thèse qui semble
être la conséquence du christianisme anonyme de Karl Rahner. Dommage qu’elle
ait été expérimentée par Saint Paul à l’Aréopage, avec les conséquences que
nous connaissons. Le Cardinal Angelo Bagnasco déclare à ce sujet : «
L’annonce du Christ n’est pas un complément final, l’avènement final d’un
parcours. C’est le fondement. Là, il y a une référence éducative visible,
concrète. Et que l’attrait du Christ soit au début du parcours éducatif –
non pas comme une méthode académique, mais comme une expérience complète –
nous le voyons tous. C’est l’impact avec cette attraction qui fait naître un
mouvement intérieur, un sursaut, une intuition face aux exigences de la vie.
Et cela met en route une conversion, un cheminement, parce que l’on perçoit
que là, il y a la plénitude de l’homme » (Tracce, n
7,2008, p 113).
Ou bien nous faisons confiance à la puissance de Jésus-Christ – et du Christ
Crucifié – comme Paul après l’insuccès de l’Aréopage d’Athènes, ou bien nous
pensons que notre sagesse et notre méthodologie ont plus de valeur. On
comprend alors ce que voulait dire le Pape à l’Assemblée des Evêques
italiens au mois de mai dernier, quand il déclara que, pour l’Eglise
Catholique, le problème éducatif coïncidait avec la transmission de la foi
aux jeunes générations : c’est seulement en rencontrant le Christ, que
l’homme se redécouvre humain, comme le disait déjà le rhéteur de l’antiquité
Latine, Vittorino. Il n’y a pas une annonce humaine différente d’une annonce
chrétienne pour celui qui a consacré sa vie au Christ dans la Mission et
dans le Sacerdoce. L’annonce de Jésus vrai Dieu fait homme pour nous les
hommes et pour notre salut, contient et manifeste la pleine conception de
l’homme.
Jean Paul II l’a enseigné durant ses vingt-cinq années de Pontificat, à
commencer par l’Encyclique « Redemptor Hominis », où il reprenait le passage
bien connu de «
Gaudium et Spes » (n° 22)
: « En réalité, c’est seulement dans le mystère du Verbe Incarné que trouve
sa véritable lumière le mystère de l’homme. Le Christ, qui est le nouvel
Adam, en révélant précisément le mystère du Père et de son Amour, révèle
pleinement l’homme à l’homme. Par son Incarnation en effet, le Fils de Dieu
lui-même s’est uni d’une certaine manière à chaque homme »
(n°8).
Les prêtres et les missionnaires savent que c’est seulement en annonçant
Jésus et non pas les valeurs qui sont de mode, y compris celle de la justice
et de la paix, qu’ils sont fidèles à leur appel ; autrement, ils sont des
assistants sociaux. C’est seulement en travaillant pour construire l’Eglise
comme lieu pour ceux qui ont été réconciliés, et non pas en promouvant des
marches et des initiatives pour la légalité, qu’ils sont des ministres de la
réconciliation, et non pas des syndicalistes. C’est seulement en
construisant l’Eglise que l’on contribue à l’humanisation du monde. Combien
cette manière de procéder est importante dans le chemin éducatif, afin que
les jeunes ne soient pas induits en des erreurs de perspective : chaque
Evêque le comprend, pourvu qu’il exerce sa tâche de docteur et de maître, en
exhortant et en corrigeant, en encourageant et en avertissant.
Transmettre la foi aux jeunes générations, veut dire, en un mot, reprendre la
« traditio » : celle qui, au catéchuménat, est soulignée dans les Symboles
du Credo et du Notre Père, et qui, dans la réalité, veut dire transmettre
Jésus-Christ comme sens de la vie – Il a dit : "Je suis la Voie, la Vérité,
la Vie" – dont chaque fragment de l’univers sensible ou surnaturel, même le
plus petit, prend sa valeur. Qu’ils soient attentifs les adultes – les
prêtres – à cette responsabilité.
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Sources : www.vatican.va
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E.S.M.
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Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 23.07.2008 -
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