Annonciation à Marie : Sa virginité et sa
signification pour notre temps |
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Le 25 mars 2009 -
(E.S.M.)
- Actuellement nous sommes confrontés de toute part à une
sexualité débridée. On veut vaincre la méfiance soi-disant archaïque vis
à vis du corps et jouir pleinement de l’ivresse de l’amour dans toutes
ses dimensions. Ce n’est pas là estimer le corps humain dans sa dignité
voulue par Dieu. Le pape Benoît XVI dans son encyclique “Deus Caritas
est” le rappelle.
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Annonciation à Marie : Sa virginité et sa signification
pour notre temps
“Heureux les cœurs purs” (Mt 5,8). La virginité
de Marie et sa signification pour notre temps.
Le 25 mars 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
-
Afin de promouvoir ses articles, une entreprise fabriquant du savon à
lessiver a fait usage du slogan suivant: “La pureté possède une force
pénétrante.” Lorsqu’un croyant entend ces mots, il ne pense pas
simplement à des vêtements propres possédant “une force pénétrante”. Le
chrétien établit un lien entre ce slogan et sa propre personne, il pense au
sens plus profond de la pureté. D’un homme au cœur limpide, modeste et pur
émane véritablement une force pénétrante, au milieu d’un monde souvent sali
par le mensonge, la cupidité, la violence et le déchaînement sexuel. Le
monde a besoin de pureté. En tant que chrétiens nous avons pour mission
d’ouvrir notre pensée à la vérité, d’être limpides en tout, de soumettre les
passions à la puissance ordonnatrice de l’esprit, de nous laisser pénétrer
par la charité. La Vierge Marie fait ici figure de grand modèle.
La virginité est un aspect particulier du charisme de la Famille Spirituelle
de L’Œuvre. Elle est comprise dans un sens très large comme virginité de la
foi, de l’esprit, du cœur et du corps. Certains membres de l’Eglise sont
appelés par le Père à vivre une entière continence pour le Royaume des
Cieux. La grâce de Dieu leur donne la force de renoncer au mariage, d’offrir
tout leur amour au Christ afin de s’engager pour le Royaume de Dieu dans le
monde. Par contre, tous les chrétiens sont appelés à vivre la virginité de
la foi, du cœur, de l’esprit ainsi que la vertu de chasteté conformément à
leur état de vie. De quoi s’agit-il ici? Quelle actualité possède cet appel
dans le monde d’aujourd’hui? C’est en regardant la Mère de Dieu, Marie
toujours Vierge, que nous voulons répondre à ces questions.
La virginité de la foi
L’évangéliste saint Luc nous parle d’une femme fascinée par la personnalité
de Jésus Christ. Spontanément elle pensa à la mère de ce jeune homme qui
pouvait parler de manière si enthousiaste et accomplir des miracles
grandioses. Dans son émotion elle s’exclama: “Heureuse celle qui t’a
porté et allaité” (Lc 11,27). Cette femme,
dont l’identité ne nous est pas révélée, admira cette mère qui eut la grâce
d’enfanter, de nourrir et d’éduquer un tel fils. Mais le Seigneur attira son
attention sur la vraie grandeur de Marie, et lui répondit : “Heureux
plutôt ceux qui écoutent la Parole de Dieu et qui l’observent”
(Lc 11,28). Certainement, l’Incarnation du Fils de
Dieu dans le sein de Marie l’a mise à part. Mais ce qui l’éleva vraiment, ce
fut son ouverture intérieure au Verbe de Dieu. Marie est la première en qui
se réalisa cette béatitude: bienheureux ceux qui écoutent la Parole de Dieu
et qui la mettent en pratique. Comme aucun autre être humain, elle a écouté
la Parole de Dieu et l’a mise en pratique dans sa vie. Saint Augustin
n’a-t-il pas dit: “Bienheureuse Marie, plus encore parce qu’elle a reçu
la foi du Christ que parce qu’elle a conçu la chair du Christ”
(sancta virginitate, 3). La foi de Marie n’a pas
été altérée par le doute. Dans son cœur, il n’y a eu aucune réserve, aucune
peur et aucune réticence envers Dieu.
Nous devons désirer atteindre une telle ouverture. La virginité de la foi
signifie que nous acceptions dans notre vie et sans réserve la bonne
nouvelle de l’Evangile proclamée par l’Eglise. A certains moments, il peut
nous arriver de dire : “Je ne comprends pas cela. L’Eglise est trop
exigeante. Là, je pense autrement.” Si nous restons alors ouverts
intérieurement à la vérité, nous nous approchons de Dieu et nous trouvons la
paix du cœur. La vérité libère et garantit la vraie joie. L’opinion selon
laquelle nous serions de bons catholiques - alors que nous n’acceptons pas
certains articles de foi et certaines conduites morales - est fort répandue.
On pense que la raison propre et la conscience personnelle sont la dernière
instance à décider ce que chacun accepte ou non de la foi. Mais la foi
virginale est une foi à l’écoute, une foi qui fait totale confiance à Dieu,
qui sait que Dieu ne peut l’induire en erreur.
Il y aura toujours des vérités à l’encontre de l’esprit du temps. Combien de
personnes ont du mal aujourd’hui à accepter, par exemple, que Jésus Christ
soit tout à fait unique par rapport aux fondateurs d’autres religions et à
penser que notre foi n’est pas un chemin vers Dieu parmi d’autres mais bien
le seul vrai chemin. D’autres se heurtent à cette affirmation: que la
fécondation en dehors du sein maternel est contraire à l’économie de l’amour
et du don de la vie voulue par Dieu, donc interdite. Aimer vraiment le
Seigneur inclut la disposition à accepter avec gratitude l’enseignement de
l’Eglise dans sa plénitude et sa pureté. Forts de cette foi virginale nous
disons comme saint Paul: “nous ne pouvons pas employer notre énergie
contre la vérité mais pour la vérité” (2 Co 13,8).
La virginité de l’ esprit
Le dialogue entre l’archange Gabriel et la Vierge de Nazareth nous donne un
aperçu de la pensée de Marie. Reconnaissons ici combien l’esprit de foi
habitait les pensées de Marie. Après que le messager de Dieu lui eut annoncé
qu’elle allait donner vie à un fils et qu’elle le nommerait Jésus, Marie
posa la question suivante: “Comment cela se fera-t-il puisque je suis
vierge?” (Lc 1,34). Cette question atteste tout
d’abord que Marie n’a pas accepté passivement la nouvelle de l’ange. La foi
ne remplace pas la raison humaine, au contraire, elle la réclame, élargit
son horizon et l’ouvre aux pensées et aux plans de Dieu. Les croyants
mettent toute la force de leur esprit au service de l’œuvre du Salut.
Lorsque Marie eut connaissance des paroles de l’ange, elle se trouva, de
manière imprévue, face à une difficulté: elle fut confrontée à une double
vocation en apparence contradictoire. D’une part, elle ressentait l’appel
intérieur à une vie chaste, ce qui lui fit dire qu’elle était encore vierge.
D’autre part, l’ange lui annonça qu’elle allait enfanter un fils. Sa pensée
pure et croyante se manifeste dans cette situation où elle ne refuse pas
l’annonce de l’ange. Elle ne dit pas: “Ce n’est pas possible.” Elle
pose simplement la question suivante: “Comment cela doit-il se faire
puisque je suis vierge?” Dans le mot “comment” brille la
virginité de sa pensée. Elle ne prononce pas un non incrédule au plan de
Dieu, mais un comment plein de foi qui sert l’action de Dieu. L’ange vient
au secours de son esprit embarrassé et attire son attention sur Elisabeth ;
contre toute attente, sa cousine a, malgré son grand âge, conçu un enfant.
Cette remarque de l’ange, que Dieu peut faire des choses qui apparaissent
humainement impossibles suffit à l’humble servante de Nazareth. Elle se met
entièrement à la disposition de Dieu et de son action.
La pensée de Marie était simple et profonde. Son esprit n’était pas
compliqué, ni naïf, ni égocentrique ou fermé. Marie était toute centrée sur
Dieu et ne connaissait pas cette forme de pensée et de parole qui referme
sur soi. Mère Julia écrit à ce sujet: “La Vierge ne connaît pas en elle
la prétention raisonneuse avec le déchirement et les tumultes intérieurs qui
en résultent. En elle rien n’est étranger à la vie ou inaccompli. Bien au
contraire, la merveilleuse et infinie grandeur de sa vocation de Mère, toute
sa collaboration au Plan de la Rédemption en tant qu’Epouse et Mère,
jaillissent de son cœur pur et immaculé, de sa vie simple d’enfant de Dieu,
de toute son intégrité et de sa fidélité virginales.”
De Marie nous pouvons apprendre à démasquer le “père du mensonge”
(Jn 8,44). Elle nous aide à ne pas laisser pénétrer dans nos
pensées le doute, les prétextes et les demi-vérités, l’orgueil, la jalousie
et la méfiance vis à vis de Dieu. La virginité de l’esprit signifie que nous
devons rester attentifs à nos pensées et que nous ne devons pas laisser
libre cours à nos idées. Saint Paul nous invite à renverser les
raisonnements prétentieux qui s’amoncèlent contre la connaissance de Dieu
(cf. 2 Co 10,4 sv.). Avec l’apôtre nous devons dire: “Nous
faisons captive toute pensée pour l’amener à obéir au Christ”
(2 Co 10,5). Il existe de vraies et bonnes pensées
qui nous ouvrent à de nouveaux univers et nous centrent sur Dieu, notre
souverain bien. Mais il existe également des pensées dangereuses qui rongent
la fidélité à la foi, à l’Eglise; qui minent l’amour envers le conjoint ;
qui étouffent l’appel au sacerdoce et à la vie consacrée et conduisent les
êtres humains sur des chemins de perdition. Saint Paul formula son
inquiétude à ce sujet concernant les chrétiens de Corinthe. Il craignait que
leurs pensées “ne se corrompent loin de la simplicité due au Christ”
(2 Co 11,3).
La virginité de l’esprit signifie: toujours recentrer humblement ses propres
pensées sur Dieu et sur sa vérité. Les hommes qui ont une telle manière de
penser s’ouvrent à chaque rayon de la vérité qui les atteint. Ils sont
pleinement honnêtes et clairs dans leurs intentions, leurs paroles et leurs
actes. Dans une disposition d’esprit pure, ils écoutent la voix de leur
conscience et mettent en même temps l’ensemble de leurs forces spirituelles
au service du Royaume de Dieu. Si nous sommes de telles personnes, nous
accueillons la sagesse de Dieu et avons le droit de compter sur son aide et
sa bénédiction.
La virginité du cœur
Depuis le premier péché d’Adam et Eve, le cœur de l’homme est partagé. Le
péché trouble notre harmonie intérieure, notre communion avec Dieu, avec
nous-même et avec les autres. En Marie cela n’a pas été le cas. Elle était
exempte du péché originel et de tout péché personnel. Toute sa vie
appartenait au Seigneur. A l’heure de sa vocation, elle s’était mise à la
disposition de Dieu sans aucune objection. A aucun moment de sa vie elle n’a
renié son ‘fiat’ ; elle l’a vécu en plénitude à chaque moment de sa vie.
Elle nous aide sur notre chemin de foi à parvenir à une pure et parfaite
adhésion à Dieu.
Jésus nous dit dans l’Evangile: “Aucun serviteur ne peut servir deux
maîtres: ou il haïra l’un et aimera l’autre ou il s’attachera à l’un et
méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et l’argent”
(Lc 16,13). Le Seigneur nous met ainsi en garde
contre toute forme d’idolâtrie, de compromis, de malhonnêteté. Le monde n’a
pas besoin de chrétiens au cœur partagé, mais d’hommes et de femmes qui
laissent la lumière de l’Evangile pénétrer tous les domaines de leur
existence. Il a besoin de témoins authentiques et dignes de foi. C’est
manquer d’honnêteté que d’exiger des autres une vie vertueuse alors qu’on ne
la pratique pas soi-même; que de critiquer les fautes des autres alors qu’on
ne travaille pas continuellement à corriger son propre caractère; que
d’accuser les autres alors que l’on couvre d’excuses ses propres péchés. Il
n’est pas juste que des parents prient pour que leurs enfants aient une foi
solide et que ces mêmes parents soient troublés lorsque leurs enfants
ressentent l’appel au sacerdoce ou à la vie consacrée.
Afin de préserver la virginité du cœur, il nous faut lutter contre les
convoitises de la chair. La pureté du regard, la maîtrise des sentiments et
de l’imagination, le refus de toute complaisance dans les pensées impures
qui poussent à se détourner de la voie des commandements de Dieu nous y
aident. Une saine pudeur est également très importante: elle préserve
l’intimité de l’être humain et le mystère des personnes, elle invite à la
patience et à la tempérance dans la relation amoureuse, elle inspire le
choix du vêtement et pousse à la discrétion.
Mère Julia écrit dans une prière à Marie: “En Vous l’attente de Dieu
s’est réalisée pleinement.” C’est ce à quoi nous devons tendre: réaliser
ce que Dieu attend de nous avec joie et nous abandonner totalement dans la
virginité du cœur.
La virginité du corps
Dès le commencement, l’Eglise a professé que Marie a accueilli le Fils de
Dieu en son sein, sans l’intervention d’un homme, mais par l’action de
l’Esprit Saint. Le Catéchisme de l’Eglise catholique l’affirme: “La
virginité de Marie manifeste l’initiative absolue de Dieu dans l’Incarnation”
(C.E.C
no 503). Jésus est le nouvel Adam qui inaugure la nouvelle
création. Le Fils de la Vierge Marie vient entièrement de Dieu et tous ceux
qui veulent devenir ses frères et sœurs doivent naître à nouveau et d’en
haut. La participation à la vie divine ne vient “pas du sang, ni d’un
vouloir de chair, ni d’un vouloir d’homme, mais de Dieu” (Jn
1,13).
Actuellement nous sommes confrontés de toute part à une sexualité débridée.
On veut vaincre la méfiance soi-disant archaïque vis à vis du corps et jouir
pleinement de l’ivresse de l’amour dans toutes ses dimensions. Ce n’est pas
là estimer le corps humain dans sa dignité voulue par Dieu. Le pape Benoît
XVI dans son encyclique “Deus
Caritas est” rappelle : “La façon d’exalter le corps, à laquelle nous
assistons aujourd’hui, est trompeuse. L’eros rabaissé simplement au ‘sexe’
devient une marchandise, une simple ‘chose’ que l’on peut acheter ou vendre;
plus encore, l’homme devient une marchandise. En réalité, cela n’est pas
vraiment le grand oui de l’homme à son corps.” L’être humain composé d’un
corps et d’une âme ne peut parvenir à la joie vraie et à l’amour véritable
que s’il est prêt à emprunter “un chemin de montée, de renoncements, de
purifications et de guérisons” (no 5). La
vertu qui nous conduit sur ce chemin est la chasteté. Cette vertu nous aide
à ne pas être dominés par nos passions sexuelles et à intégrer dans notre
vie de manière mûre et adulte le fait d’être sexué. C’est un don précieux du
Créateur à notre “être d’homme” et “être de femme”. Que
signifie cela concrètement?
Chaque baptisé est appelé à la chasteté. Pour les époux, cela signifie
qu’ils restent unis dans un amour sincère et fidèle l’un à l’autre jusqu’à
ce que la mort les sépare. Ils sont appelés à « user du corps qui lui
appartient avec sainteté et respect, sans se laisser emporter par la passion
comme font les païens qui ne connaissent pas Dieu » (1
Th 4,4sv.). Selon la responsabilité qui incombe à l’ensemble des
parents, il convient qu’ils choisissent les méthodes naturelles de
régulation des naissances lorsque des raisons sérieuses s’opposent à
l’accueil d’un nouvel enfant, et ceci tout en refusant consciemment la
contraception comme l’exige l’encyclique du pape Paul VI Humanae vitae. En
s’y appliquant, ils remarqueront que leur amour mutuel devient plus fort et
plus sincère. De tels époux sont, pour des personnes jeunes, célibataires ou
veuves, un grand encouragement à vivre la continence. Les couples qui se
préparent au mariage peuvent s’aider de leur exemple et de leur témoignage
afin de s’engager en pureté dans le mariage avec la grâce de Dieu.
Les jeunes gens peuvent trouver auprès de groupes et de mouvements un
véritable soutien et un encouragement pour mûrir dans une amitié sincère
avec Jésus et s’engager à la chasteté avant le mariage
(par exemple True Love Waits). La consécration à Marie répandue
en maints endroits fortifie également les jeunes gens dans l’effort fourni
pour vivre d’un cœur joyeux la vertu de chasteté. Aujourd’hui les enfants
sont submergés par les médias - à l’école et dès la maternelle -
d’informations souvent unilatérales sur la sexualité. Ainsi nous voudrions
prier les parents de veiller particulièrement à l’éducation dans ce domaine
précis et d’en parler de bonne heure.
Les témoignages de personnes qui vivent le célibat et l’amour virginal est
plus que jamais nécessaire à notre époque. De tous temps, le Seigneur
choisit des hommes et des femmes qui renoncent librement, “à cause du
Royaume des Cieux” (Mt 19,12), à l’éminent bien
du mariage. Ils offrent tout leur amour au Christ et se consacrent comme
père et mère spirituels pour les hommes. Leur vie est un don de Dieu pour
l’Eglise et un signe fort et non négligeable pour le monde. Lorsque les
prêtres et les consacrés vivent leur vocation dans la joie, leur style de
vie exerce une grande influence. Ils sont la preuve vivante que c’est en
Christ que l’on trouve le vrai et perpétuel bonheur.
Grandir dans l’amour
La Vierge Marie est pour nous un encouragement quel que soit l’appel qui
nous est adressé. En elle s’est totalement réalisée la béatitude énoncée par
Jésus: “Heureux les cœurs purs, ils verront Dieu”
(Mt 5,8). Que signifie cette béatitude? Nous lisons dans le
Catéchisme de l'Église catholique : “Les cœurs purs désignent ceux
qui ont accordé leur intelligence et leur volonté aux exigences de la
sainteté de Dieu, principalement en trois domaines: la charité, la chasteté
ou rectitude sexuelle, l’amour de la vérité et l’orthodoxie de la foi. Il
existe un lien entre la pureté du cœur, du corps et de la foi”
(C.E.C. no 2518).
Marie peut et veut nous aider à tout entreprendre afin de conserver ou de
recouvrer la pureté du cœur. Alors nous devenons capables d’adorer Dieu en
esprit et en vérité et de reconnaître sa bonté sur la Face de Jésus Christ.
La pureté du cœur est le préalable à la vision béatifique. Dès aujourd’hui
elle nous donne de voir selon Dieu, de découvrir dans le prochain l’image de
Dieu; elle nous permet de reconnaître dans le corps humain - le nôtre et
celui d’autrui - un temple de l’Esprit Saint, une manifestation de la beauté
divine.
Marie aimerait nous éduquer à l’amour véritable. La virginité de sa foi, de
son esprit, de son cœur et de son corps nous incite à appartenir comme elle,
totalement, à Dieu et à grandir dans son Amour jusqu’à notre dernier
souffle. La vie de Marie est un cadeau de la miséricorde divine pour les
hommes. Avec Mère Julia nous voulons prier: “Rendez mon âme toujours plus
assoiffée de votre Amour.”
Le Saint-Père écrit dans son encyclique sur l’amour chrétien que nous devons
tourner nos regards vers Marie et solliciter son aide: “Marie est devenue
Mère de tous les croyants. C’est vers sa bonté maternelle comme vers sa
pureté et sa beauté virginales que se tournent les hommes de tous les temps
et de tous les coins du monde, dans leurs besoins et leurs espérances, dans
leurs joies et leurs souffrances, dans leurs solitudes comme aussi dans le
partage communautaire. Et ils font sans cesse l’expérience du don de sa
bonté, l’expérience de l’amour inépuisable qu’elle déverse du plus profond
de son cœur … Sainte Marie, Mère de Dieu, tu as donné au monde la vraie
lumière, Jésus, ton fils - Fils de Dieu. Tu t’es abandonnée complètement à
l’appel de Dieu et tu es devenue ainsi la source de la bonté qui jaillit de
Lui. Montre-nous Jésus. Guide-nous vers Lui. Enseigne-nous à Le connaître et
à L’aimer, afin que nous puissions, nous aussi, devenir capables d’un amour
vrai et être sources d’eau vive au milieu d’un monde assoiffé”
(no 42).
Sources :
Agence Fides-
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 25.03.09 -
T/Méditation |