Le pape Benoît XVI

Benoît XVI cite l'Evangile de ce dimanche

Aujourd'hui,  premier dimanche de carême, nous sommes invités à contempler Jésus comme exemple pour notre conduite à tenir dans notre lutte quotidienne contre la tentation a rappelé le pape Benoît XVI en s'adressant aux pèlerins anglophones réunis place Saint Pierre pour réciter la prière mariale. "Puisse ce temps de purification préparer nos coeurs à célébrer les mystères de salut de la mort et de la résurrection du Christ !" a poursuivi le Saint Père.

S'adressant aux pèlerins francophones, Benoît XVI a évoqué l’Evangile de ce premier dimanche de Carême qui "nous montre Jésus mettant en déroute le Tentateur, ouvrant ainsi à ses disciples le chemin d’une liberté nouvelle face à l’esclavage du péché et de la mort."

Le pape Benoît XVI s'adresse aux pèlerins francophones

Je vous salue, chers pèlerins de langue française, en particulier les personnes venues du diocèse de Fréjus-Toulon avec Mgr Rey, leur évêque, ainsi que le groupe de confirmands de Lausanne, Lutry et Cully, en Suisse. L’Evangile de ce premier dimanche de Carême nous montre Jésus mettant en déroute le Tentateur, ouvrant ainsi à ses disciples le chemin d’une liberté nouvelle face à l’esclavage du péché et de la mort. Ce chemin de libération, Jésus nous propose encore aujourd’hui de le suivre par l’accueil confiant de sa Parole dans notre vie quotidienne. Bon Carême à tous ! Avec ma Bénédiction apostolique.

Méditation de l'Evangile - Premier dimanche de Carême

« L'ESPRIT DE DlEU SOUFFLE AU DÉSERT »

LE TEMPS DU CARÊME est un temps d'exode, de sortie. Il s'agit de se mettre en route sous l'effet d'une Promesse, de prendre le risque de la souffrance, de la lutte et de la violence, vers un rendez-vous, pour une rencontre. Dans la symbolique biblique relue par les chrétiens, la libération de l'esclavage vécue par le peuple juif sortant d'Egypte anticipe la Pâque du Christ vécue par chaque chrétien. Et la Terre promise représente la vie divine offerte par le Père, en Christ, dans l'Esprit.

Israël a fait l'expérience de l'intervention de Dieu dans son histoire. Par un geste liturgique, le Peuple rend grâce à Dieu en offrant les premiers fruits des récoltes et en rappelant cette histoire (première lecture). Paul reprend en écho cette première confession de la foi juive en énonçant la plus ancienne confession de la foi chrétienne (deuxième lecture). Nos cœurs et nos bouches s'accordent dans l'assemblée que nous formons pour annoncer la seigneurie du Christ. Cette onction messianique et royale, Jésus l'a obtenue du Père parce qu'il ne l'ajustement pas revendiquée. Les tentations au désert le montrent totalement confiant dans la parole de Dieu, sa seule arme dans son rude combat contre le démon. C'est cette Parole qui le rend libre et lui donnera le courage de monter à Jérusalem « au moment fixé » (évangile).

L'eucharistie nous offre d'anticiper la venue du Christ dans la gloire que nous attendons avec confiance, cette « ère nuptiale » qui est l'image du bonheur promis, où Dieu « épousera» l'humanité dans l'accomplissement de l'amour. Nous ne ferons pas l'économie de sortir de nous, d'aller au désert, d'accepter de mourir, pour permettre à l'Esprit de faire se lever le soleil de la résurrection.
Venez au jour !

Le Christ prépare son retour !
Le Christ prévient l'ère nuptiale !
Passent les temps ! Passe la chair !
L'Esprit de Dieu souffle au désert,
Annonçant l'aurore pascale !

Prière du Temps présent, p. 202.

Texte intégral de l'Angélus du pape Benoît XVI: Angélus de Benoît XVI - 1er dimanche de carême

Sources: www.vatican.va - E.S.M.

Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 25.02.2007 - BENOÎT XVI - Méditation