Evangile du Dimanche 26 février 2006
|
|
Evangile du Dimanche 26 février 2006 et
homélie du Fr. Paul-Marie Cathelinais, op
|
Les amis de Jésus mangent
Mc 2, 18-22
Homélie du Fr. Paul-Marie Cathelinais, op
Les disciples de Jésus mangent. Et le carême commence dans quatre jours. Pour ce midi pas de problème : nous pourrons manger un bon cassoulet au confit de canard ; mais pour mercredi prochain : steak-frites ou bol de riz ? Cette grave question se pose, car dans l'Evangile, les amis de Jésus mangent, et les ennemis de Jésus jeûnent.
« Pourquoi les disciples ne jeûnent-ils pas ? » L'indulgent dira en son cœur : les disciples sont incapables de supporter le joug rigoureux de la loi du jeûne. Alors Jésus les laisse manger, car il est écrit : « le règne de Dieu n'est pas affaire de nourriture ou de boisson, il est justice, paix, joie dans l'Esprit Saint. » (Rm. 14, 17). L'indulgent ne se trompe pas. Et pourtant, il est dit : « les disciples ne peuvent pas jeûner ». Les disciples sont comme pressés de manger, ils y sont pour ainsi dire obligés : ils doivent manger. Car «
l'époux est avec eux.
» (Mc. 2, 19). Car l'Epoux vit au milieu d'eux. L'Epoux est descendu jusqu'à eux. L'Epoux s'est fait nourriture pour eux de sorte que jeûner serait non seulement un non sens, mais une folie. Car jeûner du pain de vie, c'est se condamner à mourir . Car l'Epoux est nourriture de Vie. « Qui mange ma chair et boit mon sang a la vie Eternelle » (Jn. 6, 54) « A vin nouveau outres neuves. »
« Pourquoi les disciples ne jeûnent-ils pas ? ». L'audacieux dira en son cœur : « Car les disciples ne sont que de faibles hommes. Ce n'est ni dans l'abstinence ni dans les efforts qu'adviendra leur salut car au fond « c'est par sa grâce que nous sommes sauvés » (Eph. 2, 5). L'audacieux n'a pas tort. Et pourtant il est dit, « viendront des jours où l'époux leur sera enlevé et alors ils jeûneront. » Au dernier repas, « alors que déjà le diable avait mis au cœur de Judas le dessein de le livrer » (Jn. 13, 2), Jésus « trempant la bouchée (...) la donna à Judas » (Jn. 13, 26). « Après la Bouchée, nous dit l'Evangéliste, Satan entra en lui » (Jn. 13, 27). Judas avait mangé sa mort. Jésus était là à côté de Judas, mais Judas n'était plus du côté de Jésus. N'aurait-il pas dû jeûner celui-là au moment terrible où l'Epoux n'était plus avec lui ? « Personne ne coud une pièce de drap non foulé à un vieux vêtement ; autrement, la pièce neuve tire sur le vieux vêtement et la déchirure s'aggrave. » (Mc. 2, 21) « Revenez à moi de tout votre cœur dans le jeûne, les pleurs et les cris de deuil » (Jl 2, 12).
Pourquoi les disciples ne jeûnent-ils pas ? Et dans son coeur le sage dira : les disciples sont des bons vivants, des fines bouches, des gourmets. Et la nourriture était si délicieuse, si séduisante à voir qu'ils ne purent jeûner. D'ailleurs, au commencement, « YWVH Dieu fit à l'homme ce commandement : « tu peux manger de tous les arbres du jardin » (Gn. 2, 16). Le sage dit vrai. Pourtant, Adam, lui aussi, avait mangé un fruit tout aussi délicieux et séduisant à voir. Et depuis sa désobéissance, l'homme ne peut plus manger le fruit de l'arbre de la vie. Depuis sa désobéissance, le peuple de la Loi doit jeûner, doit s'abstenir de tous les arbres du jardin pour se souvenir que seul Dieu donne le fruit de vie. Le peuple de l'Exode jeûne pour comprendre jusque dans son estomac que tout est don de Dieu. Et même le pain.
A nous aussi qui pourtant goûtons aux délices de sa chair et de son sang, l'époux demandera de jeûner. Pour comprendre que tout est don. Que l'eucharistie est un cadeau. Et un cadeau n'est jamais dû. Ce fruit de vie ne nous est pas dû. Jeûner, c'est donc découvrir jusque dans notre estomac que Dieu ne nous doit ni la vie, ni la Vie Eternelle. Mais ce don est un cadeau, ce don est une pure grâce : «
Heureux les invités au festin des noces de l'Agneau
» (Apoc. 19, 9). «
Voici l'Epoux qui vient venez à sa rencontre.
» (Matt. 25, 6) Amen
Evangile selon Saint Marc.
Le Lectionnaire dominical de l'Eglise catholique nous fait parcourir l’Évangile selon saint Marc tout au long de l’année qui vient. Comme l’évangéliste l’indique dès la première phrase, il se propose de nous présenter la personne de Jésus qui est le Christ et le Fils de Dieu. À ce double titre, il est la Bonne Nouvelle du salut de Dieu en train de se réaliser parmi les êtres humains. Marc nous invite donc à partir à la recherche de cet homme, en ne cessant jamais de nous demander :
Qui est-il
?
À la différence des autres évangiles, celui de Marc se présente en format compact. Sa brièveté notamment donne au récit une allure nerveuse, reflétée par les nombreux « aussitôt » qui scandent le récit. Par exemple, les nombreux déplacements effectués par Jésus lors de sa première journée de ministère (1, 1-34) suivent un rythme accéléré qui traduit bien l’urgence de proclamer le royaume de Dieu et de le rendre proche des humains. Comme un semeur, Jésus est sorti du Père pour semer la Bonne Nouvelle de son amour dans le cœur des hommes. On remarque aussi l’empressement des disciples à répondre aux appels de Jésus.
Le dépouillement de Marc nous fait approcher le mystère de Jésus qui se révèle toujours en clair-obscur, obligeant les hommes à un effort soutenu de discernement. En effet, toute la première partie de l’évangile (1, 14-8, 30) est traversée par la question de l’identité de Jésus :
Qui est cet homme
? Celle-ci suscite l’étonnement, la stupéfaction, dans certains cas l’hostilité. Jésus ne laisse personne indifférent. Les foules sont d’abord frappées par l’autorité de son enseignement qui émane autant de ses actes que de ses paroles :
elles n’ont jamais rien vu de pareil
(1, 27 ;
2, 12
). En revanche, les scribes et les docteurs de la Loi confrontent Jésus au sujet du jeûne (2, 18-22), du sabbat (2, 23-28), des traditions des pharisiens (7, 1-23), du mariage et du divorce (10, 1-12). Par sa manière de distinguer révélation divine et tradition humaine, Jésus ne fait qu’accroître l’hostilité des autorités religieuses qui ne voient en lui qu’un blasphémateur, voire un possédé (3, 22-30).
Marc trace un portrait austère et mystérieux de Jésus. Il évoque avec sobriété sa tendresse et ses émotions, sa joie et sa peine devant les diverses situations des personnes rencontrées sur sa route, son affection et son attachement pour ses disciples (1, 40-44 ; voir aussi 10, 46-52). Jésus est un homme oui, mais investi d’une autorité surnaturelle qu’il détient de sa relation filiale avec Dieu.
En effet, Jésus est Fils de Dieu, comme l’annonce le premier verset de l’évangile. Lors du baptême et de la transfiguration, la parole du Père déclare qui est Jésus: le Fils bien-aimé. Cette relation unique avec le Père lui confère une autorité divine, notamment lorsqu’il remet les péchés et se déclare maître du sabbat. Il exerce aussi un pouvoir souverain sur l'âme et le corps des personnes en les guérissant de leur maladie et en les libérant d’esprits mauvais, et sur la nature en maîtrisant les éléments déchaînés.
Marc raconte donc le ministère évangélique, la mort et la résurrection de celui que l'Église reconnaît comme Fils de Dieu, comme l’annonce la profession de foi du centurion romain devant la croix. Toute la vie du Christ atteste qu’il a reçu sa mission de Dieu. À travers la simplicité et le mystère dont il entoure Jésus, Marc veut susciter chez les croyants une recherche continuelle du Christ, le Fils de Dieu, en qui ils mettent leur foi.
Yves Guillemette, prêtre
SON ENVIRONNEMENT...
L'Evangile de Marc est le plus ancien de nos 4 Evangiles. Un témoignage, datant du début du 2ème siècle, nous apprend que Marc aurait écrit son Evangile en qualité d'interprète de Pierre, avec qui il travaillait (voir 1 Pierre, 5, 13). Même si beaucoup pensent que Pierre n'a pas été l'unique source d'information de Marc, concernant les paroles et gestes de Jésus, l'on s'accorde aujourd'hui que cet Evangile a été écrit depuis Rome, par Marc, vers la fin des années 60, sans doute après la mort de Pierre (située vers 66 - 67).
Cet Evangile, centré sur le Règne de Dieu qui nous vient à travers la mission de Jésus, et que nous avons à accueillir en disciples de Jésus, se déroule en 6 grands épisodes, qui suivent le Prologue (1, 1 - 15). Ce Prologue nous présente la mission de Jean Baptiste, ainsi que le baptême, la tentation de Jésus, et son entrée dans son ministère, pour se conclure avec un résumé très synthétique du message de Jésus : "
Les temps sont accomplis, le Règne de Dieu s'est approché. Convertissez-vous, et croyez à la Bonne Nouvelle
".
Ainsi se suivent ensuite les 6 grands épisodes :
-
Jésus se révèle avec autorité en Galilée
(1, 16 - 3, 6),
- Jésus est rejeté en Galilée (3, 7 - 6, 6a),
- Les malentendus entre Jésus et ses disciples, en Galilée et ailleurs (6, 6b - 8, 21),
- Jésus instruit ses disciples, alors qu'il monte vers Jérusalem (8, 22 - 10, 52),
- Les premiers jours de la semaine, unique et finale, de Jésus à Jérusalem (11, 1 - 13, 37),
- Fin de la semaine de Jésus à Jérusalem avec sa passion, sa mort et la découverte du tombeau vide (14, 1 - 16, 20).
Notre passage se situe toujours dans la 1ère étape du ministère de Jésus, qui se déroule en Galilée.
CE QUE CE TEXTE NOUS DIT D'ABORD..
.
Jésus, en dépit de la grande popularité qu'il connaît au début de son ministère, continue de surprendre par l'originalité de sa prédication, et la liberté qu'il prend avec un certain nombre de pratiques du Judaïsme : il ose déclarer le pardon des péchés de ceux qui s'adressent à lui, il appelle à sa suite, comme disciple, un publicain, et se permet de manger avec des pécheurs publics. C'est ainsi qu'on vient maintenant lui demander pourquoi ses disciples ne jeûnent pas, comme ceux des Pharisiens.
Jésus répond que sa présence et sa venue apportent un changement total dans la relation que l'on doit avoir avec Dieu et les autres hommes : le jeûne ne peut plus avoir la même signification qu'auparavant, et il n'y a aucune raison de jeûner lorsque lui-même est là.
L'audace de Jésus est ici très grande : non seulement il se compare à l'époux (image qui rappelle les relations de Dieu avec son peuple) et prétend que sa présence crée une situation de "Fête" de noces, mais encore il précise que la nouveauté qu'il nous offre représente un tel changement qu'elle ne peut s'accomoder des structures anciennes et ne peut s'adapter à elles. Avec lui, il faut absolument tout renouveler : aussi bien le tissu du vêtement qu'il propose, que les outres qui vont recevoir son vin nouveau, doivent être changés.
CE QUE CERTAINS ELEMENTS NOUS SUGGERENT...
Tous les Juifs devaient jeûner à certaines dates : en conséquence, le jeûne dont il est ici question vise des séances supplémentaires, et facultatives, de jeûne que certains Juifs pratiquaient par piété.
Par les images qu'il emploie, Jésus indique, on ne peut plus nettement, l'incompatibilité absolue des anciennes pratiques religieuses Juives avec la situation nouvelle qu'il révèle et vient mettre en place par sa seule présence, et sa mission prophétique bien particulières.
L'allusion à l'enlèvement et à la disparition de l'Epoux attire déjà notre attention vers la mort de Jésus, à laquelle ses comportements radicalement nouveaux, et de fait inacceptés, vont rapidement le conduire
.
RESONNANCES BIBLIQUES ET ACHEVEMENT EN JESUS CHRIST...
Lorsqu'il parle du jeûne (qu'il a lui-même pratiqué pendant 40 jours au désert, avant de se lancer dans sa mission publique ), Jésus le situe comme une manière secrète de vivre une relation de qualité avec Dieu, auquel on s'ouvre alors totalement, pour lui exprimer ainsi à quel point on attend tout de lui :
Mt 6:16- " Quand vous jeûnez, ne vous donnez pas un air sombre comme font les hypocrites : ils prennent une mine défaite, pour que les hommes voient bien qu'ils jeûnent. En vérité je vous le dis, ils tiennent déjà leur récompense.
Mt 6:17- Pour toi, quand tu jeûnes, parfume ta tête et lave ton visage,
Mt 6:18- pour que ton jeûne soit connu, non des hommes, mais de ton Père qui est là, dans le secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra.
Ce passage nous concerne-t-il encore, nous les chrétiens du 21ème siècle ? Nous n'avons plus à effectuer le passage du Judaïsme au christianisme, comme ont dû le faire les Juifs devenus disciples de Jésus dans les toutes premières générations de croyants. Après la résurrection, et dans la force de l'Esprit Saint, les communautés du 1er siècle se sont trouvées, en effet, confrontées de façon très vive au problème de la nouveauté du salut en Jésus Christ, à l'occasion de la conversion des païens.
Lors de l'assemblée de Jérusalem, qu'on appelle parfois le 1er concile de l'Eglise, Pierre, lui Juif de Galilée, s'exprimait en ces termes :
Ac 15:7- Après une longue discussion, Pierre se leva et dit : " Frères, vous le savez : dès les premiers jours, Dieu m'a choisi parmi vous pour que les païens entendent de ma bouche la parole de la Bonne Nouvelle et embrassent la foi.
Ac 15:8- Et Dieu, qui connaît les cœurs, a témoigné en leur faveur, en leur donnant l'Esprit Saint tout comme à nous.
Ac 15:9- Et il n'a fait aucune distinction entre eux et nous, puisqu'il a purifié leur cœur par la foi.
Ac 15:10- Pourquoi donc maintenant tentez-vous Dieu en voulant imposer aux disciples un joug que ni nos pères ni nous-mêmes n'avons eu la force de porter ?
Ac 15:11- D'ailleurs, c'est par la grâce du Seigneur Jésus que nous croyons être sauvés, exactement comme eux. "
Position de Pierre qui correspond au message que Paul, de son côté, a défendu sans cesse, et en tous lieux
:
Ga 2:15- " Nous sommes, nous, des Juifs de naissance et non de ces pécheurs de païens ;
Ga 2:16- et cependant, sachant que l'homme n'est pas justifié par la pratique de la Loi, mais seulement par la foi en Jésus Christ, nous avons cru, nous aussi, au Christ Jésus, afin d'obtenir la justification par la foi au Christ et non par la pratique de la Loi, puisque par la pratique de la Loi personne ne sera justifié.
Mais après 2000 ans, sommes-nous vraiment encore concernés ? Oui, dans la manière selon laquelle nous vivons la tension nécessaire entre l'engagement, le "OUI" personnel de notre foi au Christ, et nos fonctionnements d'Eglise ou nos pratiques "religieuses" chrétiennes. Toute religion, expression de l'ouverture à Dieu, inscrite en l'homme du fait qu'il a été créé par Dieu à son image, cherche légitimement à traduire cette relation à Dieu. Depuis surtout le début du 4ème siècle de notre ère, avec la fin des grandes persécutions, le christianisme, devenu la religion principale de l'Europe Occidentale et de l'Orient grec et slave, s'est normalement donné un ensemble de structures et de pratiques écclésiales qui ont, depuis lors, permis à nos communautés d'exprimer ce qui nous rassemble en tant que disciples de Jésus Christ.
Ces structures risquent cependant, de par leur fonctionnement même, lié à la psychologie des personnes et aux comportements psycho-sociologiques de tous les groupes, quels qu'ils soient, de s'étioler, de se banaliser, de devenir une routine, sinon de nouvelles "lois", si nous n'y participons pas en "tension" avec notre "foi qui agit par la charité" (Galates, 5, 6), selon la nouveauté radicale, et toujours renouvelée en nous, du message de la Bonne Nouvelle de Jésus, dont le Nouveau Testament, en tous ses livres, demeure le témoin privilégié, Bonne Nouvelle que nous n'avons jamais le droit d'atténuer pour quelque raison que ce soit, car elle doit demeurer une dimension toujours neuve, et à redécouvrir, de notre vie de foi, pour que la vie et la Parole du Christ aient toute leur place prépondérante en chacune et chacun de nous et dans toutes nos communautés d'Eglise : le message des béatitudes, le service et l'amour de nos frères et soeurs comme dépassant toute "loi", la priorité aux petits et aux pauvres, le refus de la sûreté et de la sécurité intérieures dans la recherche et l'ouverture permanentes à ce que Dieu attend de nous face à tous les événements de notre histoire, le pardon à toujours accorder, le "culte en esprit et en vérité", le tout vécu à la façon de Jésus, qui est notre seul modèle à imiter en toutes circonstances, etc.
Cela est si vrai que l'histoire de l'Eglise catholique a été sans cesse marquée par des innovations qu l'ont régulièrement secouée : la fondation du monachisme dès la fin des persécutions, au 4ème siècle, les fondations de grands monastères au Moyen-Age avec nos frères et soeurs Bénédictins et Cisterciens, l'appartion des grands ordres mendiants vers la fin du Moyen-Age pour relancer l'Evangélisation avec Saint François d'Assise, Saint Dominique, les frères et soeurs qui les ont suivis, ainsi que les Carmes et Carmélites, l'apparition des Jésuites et la réforme du Carmel au temps de la Renaissance, et cela a continué jusqu'à nos jours, d'une façon ou d'une autre. Nos frères et soeurs, religieux et religieuses, dans leur monastères comme au milieu des hommes de notre temps, dans la pastorale, nous rappellent l'importance de vocations "prophétiques"au coeur de notre Eglise, pour que nos communautés ne deviennent pas de "vieilles outres" que ferait éclater le vin toujours nouveau de l'Evangile et de la présence vivante et active de Jésus ressuxcité dans son Esprit Saint.
Relisons quelques versets du Nouveau Testament qui nous invitent à dire "NON" à toute forme de "
christianisme installé
" :
Jn 4:23- Mais l'heure vient - et c'est maintenant - où les véritables adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité, car tels sont les adorateurs que cherche le Père.
Jn 4:24- Dieu est esprit, et ceux qui adorent, c'est en esprit et en vérité qu'ils doivent adorer. "
Rm 12:1- Je vous exhorte donc, frères, par la miséricorde de Dieu, à offrir vos personnes en hostie vivante, sainte, agréable à Dieu : c'est là le culte spirituel que vous avez à rendre.
Rm 12:2- Et ne vous modelez pas sur le monde présent, mais que le renouvellement de votre jugement vous transforme et vous fasse discerner quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, ce qui lui plaît, ce qui est parfait.
Rm 12:3- Au nom de la grâce qui m'a été donnée, je le dis à tous et à chacun : ne vous surestimez pas plus qu'il ne faut vous estimer, mais gardez de vous une sage estime, chacun selon le degré de foi que Dieu lui a départi.
2Co 5:17- Si donc quelqu'un est dans le Christ, c'est une création nouvelle : l'être ancien a disparu, un être nouveau est là.
Ga 3:27- Vous tous en effet, baptisés dans le Christ, vous avez revêtu le Christ :
Ga 3:28- il n'y a ni Juif ni Grec, il n'y a ni esclave ni homme libre, il n'y a ni homme ni femme ; car tous vous ne faites qu'un dans le Christ Jésus.
Ga 4:6- Et la preuve que vous êtes des fils, c'est que Dieu a envoyé dans nos cœurs l'Esprit de son Fils qui crie : Abba, Père !
Ga 4:7- Aussi n'es-tu plus esclave mais fils ; fils, et donc héritier de par Dieu.
Rm 13:11- D'autant que vous savez en quel moment nous vivons. C'est l'heure désormais de vous arracher au sommeil ; le salut est maintenant plus près de nous qu'au temps où nous avons cru.
Rm 13:12- La nuit est avancée. Le jour est arrivé. Laissons là les œuvres de ténèbres et revêtons les armes de lumière.
Rm 13:13- Comme il sied en plein jour, conduisons-nous avec dignité : point de ripailles ni d'orgies, pas de luxure ni de débauche, pas de querelles ni de jalousies.
Rm 13:14- Mais revêtez-vous du Seigneur Jésus Christ et ne vous souciez pas de la chair pour en satisfaire les convoitises.
Jc 2:1- Mes frères, ne mêlez pas à des considérations de personnes la foi en notre Seigneur Jésus Christ glorifié.
Jc 2:2- Supposez qu'il entre dans votre assemblée un homme à bague d'or, en habit resplendissant, et qu'il entre aussi un pauvre en habit malpropre.
Jc 2:3- Vous tournez vos regards vers celui qui porte l'habit resplendissant et vous lui dites : " Toi, assieds-toi ici à la place d'honneur. " Quant au pauvre, vous lui dites : " Toi, tiens-toi là debout ", ou bien : " Assieds-toi au bas de mon escabeau. "
Jc 2:4- Ne portez-vous pas en vous-mêmes un jugement, ne devenez-vous pas des juges aux pensées perverses ?
Jc 2:5- Écoutez, mes frères bien-aimés : Dieu n'a-t-il pas choisi les pauvres selon le monde comme riches dans la foi et héritiers du Royaume qu'il a promis à ceux qui l'aiment ?
Jc 2:6- Mais vous, vous méprisez le pauvre ! N'est-ce pas les riches qui vous oppriment ? N'est-ce pas eux qui vous traînent devant les tribunaux ?
Eucharistie, Sacrement de la Miséricorde. 25.02.2006 - MEDITATION
|