Qu’est-ce donc qu’un catholique ? |
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Le 24 décembre 2008 -
(E.S.M.)
- Mêler dans une même catégorie statistique catholiques « pratiquants »
et « non pratiquants » relève de la plus vile malhonnêteté
intellectuelle. Benoît XVI nous rappelle l'enseignement de Paul :
l'Église est le Corps du Christ, la Tête et le Corps sont inséparables.
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Le
baptême de Magdi Allam -
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Qu’est-ce donc qu’un catholique ?
Théologie sociale - Refonder la politique chrétienne
Le 24 décembre 2008 - Eucharistie
Sacrement de la Miséricorde
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Les chrétiens sont majoritaires en France… Dans un pays où l’avortement,
la contraception, le divorce sont non seulement légalisés mais
encouragés par le pouvoir politique ? Dans un pays où la pornographie a
envahi la quasi-totalité des médias ? Dans un pays où le nombre de
baptêmes ne cesse de diminuer ?
Les chrétiens majoritaires dans un pays où le nombre de confirmations ne
cesse de diminuer ?
Sérieusement, ami lecteur, et tout à fait entre nous, avez-vous
vraiment l’impression de vivre dans un pays où les chrétiens sont
majoritaires ? Pensez-vous vraiment que la France soit encore la
« fille aînée de l’Église » ? Si oui, il
est à craindre que nous ne vivions pas sur la même planète ; auquel cas,
vous pouvez cesser de lire cet article, qui ne vous concerne pas.
D’où vient donc cette opinion commune et tenace, selon laquelle la
France serait encore un pays majoritairement chrétien ? On peut certes
comprendre que les chrétiens répugnent à reconnaître l’état d’apostasie
dans lequel a sombré un pays qui, en 1960, comptait encore 16 % du total
des prêtres diocésains dans le monde. De manière générale, il est
toujours difficile de s’avouer vaincu. En tel cas, on a spontanément
tendance à se raccrocher à n’importe quoi qui pourrait éviter de perdre
totalement la face. Et les Français sont très forts pour cela. Pensez au
football, par exemple : oui, nous avons perdu le match, mais c’est
nous qui avons dominé !… Le problème, c’est qu’au football, il ne
s’agit pas tant de dominer que de marquer des buts…
Mais revenons au sujet qui nous occupe : le « n’importe quoi » auquel
certains veulent se raccrocher porte un nom, c’est le catholique non
pratiquant, et sa variante le catholique pratiquant occasionnel.
Toutes dénominations qu’on retrouve systématiquement dans tous les
sondages, et jusque sur le site de la Conférence des Évêques de France :
Statistiques sur les religions en France
(chiffres en %)
Catholiques
► Pratiquants réguliers 5
► Pratiquants occasionnels 10
► Non pratiquants 50
Total catholiques 65
Protestants 2
Autres religions 6
Sans religion 27
Source :
Conférences des évêques de France
Remarquons d’abord que seuls les catholiques bénéficient d’un dégroupage
tripartite ; or, pourquoi ne pas l’appliquer aussi aux protestants, aux
adeptes d’autres religions, et à ceux qui n’adhèrent à aucune religion ?
Remarquons ensuite l’intérêt statistique de ce dégroupage, qui permet de
faire croire aux gobeurs de lune qu’il y a bel et bien 65 % de
catholiques en France, face à 35 % de non-catholiques. Encore faut-il
que tout ce qui a été glissé dans la boîte marquée « Catholiques »
corresponde à l’étiquetage…
Qu’est-ce donc qu’un catholique ?
D’aucuns répondraient spontanément : un baptisé. Le baptême incorpore à
l’Église et fait devenir membre du Christ. Qui le nierait ? C’est écrit
en toutes lettres dans le
Catéchisme de l'Église catholique
(Cf. n. 1213). Pour autant,
chacun sent bien qu’il y a quelque différence entre tel saint, dont
l’héroïcité des vertus a été reconnue par l’Église, et tel voisin de
palier ou collègue de bureau, qui blasphème à longueur de journée, ne
met jamais les pieds dans une église, fornique à droite à gauche, ment
comme un arracheur de dents, vole, etc. Tous deux sont baptisés, mais il
semble que le baptême produise certains effets chez l’un qu’il ne
produit pas chez l’autre. Peut-on honnêtement les ranger ensemble dans
la même boîte étiquetée « Catholiques » ?
Dans son langage parfois un peu rugueux, saint Augustin avait déjà
remarqué qu’on pouvait être membre du Christ de plusieurs façons : «
Celui qui veut vivre, sait où il jouira de la vie, où il la puisera.
Qu’il s’approche et qu’il croie, qu’il s’incorpore au Christ, il y
trouvera la vie ; qu’il ne lui répugne aucunement de s’unir à d’autres
membres ; qu’il ne soit lui-même ni un membre
pourri, que l’on doive retrancher du reste du corps, ni un membre
difforme dont on puisse rougir : qu’il soit beau, bien
proportionné, parfaitement sain ; qu’il ne fasse qu’un avec le corps du
Christ ; que, puisant sa vie en Dieu, il vive pour Dieu ; qu’il
travaille sur la terre, pour régner un jour dans le ciel »
(S. AUGUSTIN , Tractatus In Joannis Evangelium,
XXVI, 13).
Autre comparaison poétique :
« Il en est, dis-je, qui se trouvent dans
l’intérieur du corps de Jésus-Christ, comme de mauvaises humeurs.
Quand le corps les évacue, il se porte mieux ; de même en est-il des
méchants : lorsque l’Église les rejette de son sein, elle se voit plus
robuste. Au moment où le corps se débarrasse de ces humeurs malsaines et
les rejette au loin, le corps tient ce langage : Elles sont sorties de
mon sein, mais elles ne faisaient point partie de moi. Qu’est-ce à dire
: Elles ne faisaient point partie de moi ? Elles n’ont pas été
retranchées de mon corps, mais elles me serraient la poitrine,
lorsqu’elles s’y trouvaient »
(S. AUGUSTIN, In Epistolam Joannis ad Parthos Tractatus
III, 4).
Il n’est peut-être pas inutile de préciser que les « mauvaises humeurs »
dont parle notre saint docteur sont les liquides organiques que le corps
doit évacuer pour rester en bonne santé… Le contenu de la vessie, par
exemple, est bien dans le corps, mais, sauf grave maladie, n’est
pas destiné à y rester.
Nous pouvons également citer le récent
discours du pape Benoît XVI où il rappelle l'enseignement de Paul
:"l'Église est le Corps du Christ, que la Tête et le Corps sont
inséparables et qu'il ne peut y avoir d'amour pour le Christ sans amour
pour son Église et sa communauté vivante."
Dans un sermon pour la vigile pascale, s’adressant à de nouveaux
baptisés, le saint évêque d’Hippone donnait ce conseil que nous
aimerions entendre de la bouche de nos actuels pasteurs :
« Écoutez-nous, ô jeunes enfants d’une chaste Mère ; ou plutôt
écoutez-nous, enfants d’une Mère vierge. Puisqu’après avoir “été
ténèbres, vous êtes maintenant lumière dans le Seigneur, vivez comme des
enfants de lumière” ; attachez-vous aux enfants de lumière, et pour
m’exprimer plus clairement, attachez-vous aux vrais fidèles ; car, ce
qui est affreux, il y en a de mauvais, il y en a
qui portent le nom de fidèles sans l’être de fait ; il y en a par
qui sont outragés les sacrements du Christ, dont la conduite est une
cause de perdition pour eux et pour autrui ; pour eux, à cause de leur
conduite coupable elle-même ; pour autrui, à cause des exemples mauvais
qu’ils donnent. Non, mes bien-aimés, ne vous liez pas avec ces mauvais
fidèles ; recherchez les bons, attachez-vous aux bons et soyez bons
vous-mêmes »
(S. AUGUSTIN , Sermones, CCXXIII, 1, In Vigiliis
Paschœ).
Voyez, le problème n’est pas nouveau : au début du Ve siècle, on savait
très bien qu’il était possible d’être chrétien seulement de nom,
sans l’être de fait.
Commentant Ep 4 4 (« Il n’y a qu’un Corps et
qu’un Esprit ») dans un autre sermon, pour le
jour de la Pentecôte, saint Augustin rappelait que corps et esprit
doivent être unis pour former un organisme vivant :« Nos membres, tant
que nous avons la vie et la santé, accomplissent toutes leurs fonctions.
Un d’entre eux souffre-t-il quelque part ? Tous les autres souffrent
avec lui. Mais s’il souffre, il ne saurait expirer tant qu’il reste uni
au corps. Et qu’est-ce qu’expirer, sinon rendre l’esprit. D’un autre
côté si on retranche ce membre du corps, entraîne-t-il avec lui l’esprit
qui l’anime ? On reconnaît sans doute encore la nature de ces organes ;
on voit si c’est un doigt, une main, un bras, une oreille ; séparé du
corps, il conserve sa forme, mais non sa vie. Ainsi en est-il de l’homme
séparé de l’Église. Tu cherches en lui les sacrements, ils sont ; le
baptême, l’y voilà ; le Symbole, il y est encore. C’est la forme ; mais
si l’Esprit ne t’anime intérieurement, c’est en vain qu’extérieurement
tu te glorifies de ta forme »
(S. AUGUSTIN, Sermones, CCLXVIII, 2, In die
Pentecostes).
De fait, il y a des chrétiens de corps, baptisés, et même
capables de réciter le Credo, mais à qui manque « l’Esprit qui
vivifie »
(Jn 6 63). Ce sont des chrétiens
morts
(quoique susceptibles de venir à la vie s’ils se
convertissent), dont la forme, une certaine
apparence extérieure, peut être celle de chrétiens vivants, tout comme
un cadavre peut pendant quelque temps ressembler à un corps vivant. La
forme est la même, pas la réalité.
Mutatis mutandis, une comparaison de notre vieil ami Aristote va
nous fournir un concept exprimant très bien les distinctions opérées par
saint Augustin :
« Quand [la vue] disparaît, il n’y a plus d’œil, sauf de façon nominale
, comme l’œil en pierre ou celui qui est dessiné »
(ARISTOTE , De l’âme, II , 1, 412b)
Qu’il s’agisse d’un œil vivant, de l’œil d’une statue ou d’un œil
dessiné, on utilise toujours le substantif « œil », mais pour désigner
des réalités différentes. Il s’agit, à très proprement parler, d’un
homonyme,
[homônumos]
: [homos onoma],
un même nom, pour plusieurs sens. De la même façon : « Le doigt d’un
cadavre n’est pas un doigt, si ce n’est par simple homonymie »
(ARISTOTE, Métaphysique, Z, X, 1035b).
Ne perdant pas de vue la fin de notre réflexion, qui est d’ordre
politique, nous allons passer sur l’approfondissement théologique des
distinctions augustiniennes réalisé au cours des siècles
(Cf. (Edmond) DUBLANCHY, « Église », Dictionnaire de
Théologie catholique, t. IV, Paris), et nous
mettre à l’écoute du Magistère contemporain, lequel n’enseigne
finalement rien d’autre depuis le Concile de Trente :
« [Les Fidèles sont] ceux qui ont été appelés par la Foi à la lumière de
la Vérité et à la connaissance de Dieu, qui ont dissipé les ténèbres de
l’ignorance et de l’erreur, qui adorent avec piété et sainteté le Dieu
Vivant et Véritable, et qui Le servent de tout leur cœur »
(Catéchisme du concile de Trente, 1re partie, ch. X, § I).
Il y a quatre conditions à réunir pour être compté parmi les fidèles :
la première - être appelé - est le lot commun de tous les baptisés ; les
trois autres - dissiper les ténèbres, adorer Dieu, Le servir - sont
l’apanage des seuls fidèles.
Même chose, formulée différemment, à la première page du Catéchisme
de saint Pie X :
« Quel est le vrai chrétien ?
« Le vrai chrétien est celui qui est baptisé, qui croit et professe la
doctrine chrétienne et obéit aux pasteurs légitimes de l’Église. »
Pie XI est plus incisif :
« Il ne suffit pas de faire partie de l’Église du Christ. Il faut encore
être un membre vivant de cette Église, en esprit et en vérité. Et ne le
sont que ceux qui se maintiennent en état de grâce et vivent
continuellement en présence de Dieu, dans l’innocence ou dans une
sincère et effective pénitence »
(P XI, Lettre encyclique Mit brennender Sorge).
Pie XII développe :
« Seuls font partie des membres de l’Église ceux qui ont reçu le Baptême
de régénération et professent la vraie foi, qui d’autre part ne se sont
pas pour leur malheur séparés de l’ensemble du Corps ou n’en ont pas été
retranchés pour des fautes très graves par l’autorité légitime. Tous,
en effet, dit l’Apôtre, nous avons été baptisés dans un seul
Esprit pour former un seul Corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves,
soit hommes libres (I Cor. XII, 13).
Par conséquent, comme dans l’assemblée véritable des fidèles il n’y a
qu’un seul Corps, un seul Esprit, un seul Seigneur et un seul Baptême,
ainsi ne peut-il y avoir qu’une seule foi
(Cf. Eph. IV, 5)
; et celui qui refuse d’écouter l’Église doit être considéré
d’après l’ordre du Seigneur comme un païen et un publicain
(Cf. Matth. XVIII, 17). Et ceux
qui sont divisés pour des raisons de foi ou de gouvernement ne peuvent
vivre dans ce même Corps ni par conséquent de ce même Esprit divin »
(P XII, Lettre encyclique Mystici Corporis Christi;
cité par le Catéchisme de l’Église catholique, n. 837).
Doctrine reprise par le dernier concile œcuménique :
« Sont pleinement incorporés à la société qu’est l’Église ceux qui,
ayant l’Esprit du Christ, acceptent intégralement son organisation et
tous les moyens de salut qui ont été institués en elle et qui, par les
liens que constituent la profession de foi, les sacrements, le
gouvernement et la communion ecclésiastiques, sont unis, dans
l’organisme visible de l’Église, avec le Christ qui la régit par le
Souverain Pontife et les évêques. L’incorporation à l’Église, cependant,
n’assurerait pas le salut pour celui qui, faute de persévérer dans la
charité, reste bien “de corps” au sein de l’Église, mais pas “de cœur” »
(Lumen
Gentium, n. 14).
Doctrine évidemment reprise par les organes auxiliaires du gouvernement
de l’Église :
« Il ne suffit pas d’avoir reçu le baptême pour être chrétien, mais […]
il faut vivre et agir en conformité avec l’Évangile »
(CONGRÉGATION POUR L'ÉDUCATION CATHOLIQUE, L’école
catholique, n. 47 La D.C., n° 1725).
On pourrait ainsi multiplier les citations et en remplir encore bien des
pages. Le florilège ci-dessus devrait suffire à montrer que, d’après
l’enseignement de l’Église elle-même, la qualité de catholique requiert
bien plus que le baptême : il faut assumer celui-ci, c’est-à-dire
pratiquer, mettre en pratique, sa religion. Et le cœur de la pratique,
c’est la pratique sacramentelle, pour une raison toute simple que
rappelait un jour Jean-Paul II :
« L’évangélisation […] sera efficace à la condition qu’elle soit
centrée sur la pratique sacramentelle : celle-ci est, en effet,
le canal par où coule la vie nouvelle que le
Christ offre comme fruit de la Rédemption »
JEAN PAUL II, à Salto (Uruguay), 8 mai 1988 (La
Documentation Catholique, n° 1963, 5 juin 1988, p. 548).
La pratique sacramentelle est tellement importante qu’elle conditionne
la cohérence de l’évangélisation :
« L’Église […] est rassemblée par la Parole et l’Eucharistie, centre de
toute la vie sacramentelle. Une évangélisation qui ne trouverait pas son
point culminant dans la pratique sacramentelle ne serait donc
ni complète ni compréhensible »
(JEAN-PAUL II, Discours aux évêques d’Amérique centrale, la
Documentation Catholique, n° 1850, 17 avril 1983, pp. 387-388).
Par voie de conséquence, ce sont les limites du langage humain qui
imposent l’usage d’un même mot, d’un homonyme, pour désigner catholiques
« pratiquants » et « non pratiquants ». En toute rigueur de terme, seuls
les premiers sont pleinement catholiques ; le « non pratiquant » est au
catholique ce que la chenille est au papillon, c’est-à-dire, dans le
meilleur des cas, si le « lion rugissant » ( 1
P 5 8.) ne l’a pas dévoré
entre-temps, un catholique en puissance.
Mêler dans une même catégorie statistique catholiques « pratiquants » et
« non pratiquants » relève de la plus vile malhonnêteté intellectuelle.
Et accepter sans discuter ce genre de manipulation dénote une insondable
bêtise, ou un aveuglement volontaire ; voire les deux. Mais on peut le
comprendre : si nous reprenons les chiffres publiés dans le sondage
IFOP/La Croix d’août 2006 cité plus haut, d’après lequel 65 %
de la population française seraient catholiques, nous serions donc à peu
près 41 millions
(pour environ 63 millions d’habitants).
Il est tentant d’imaginer que ces 41 millions de « catholiques » forment
un gros bloc monolithique, prêt à obéir aux mots d’ordres d’un leader
providentiel ; quel général ne rêverait d’avoir de tels effectifs à sa
disposition ? Malheureusement, il n’y a pas de gros bloc monolithique,
la plupart des effectifs étant en désaccord plus ou moins total avec la
doctrine chrétienne. Si l’on veut obtenir un aperçu un peu plus réaliste
de la situation, il ne faut considérer que les 5 % de « pratiquants
réguliers », soit un peu plus de 3 millions de personnes. Première
approximation seulement, d’ailleurs, puisque les instituts de sondage,
qui se targuent pourtant d’une méthodologie scientifique, qualifient de
« pratiquants réguliers » ceux qui assistent à la messe « au moins une
fois par mois »
(Cartographie de l’implantation géographique des religions catholique et
protestante en France, p. 4)… ce qui est
loin de faire le compte pour une pratique authentiquement régulière !
Si donc l’on ne tient compte que des pratiquants « strictement réguliers
», qui, selon les critères énoncés par le dernier concile, sont «
pleinement incorporés à l’Église » parce que, « ayant l’Esprit du Christ
», ils « acceptent intégralement son organisation et tous les moyens de
salut qui ont été institués en elle et qui, par les liens que
constituent la profession de foi, les sacrements, le gouvernement et la
communion ecclésiastiques, sont unis, dans l’organisme visible de
l’Église, avec le Christ qui la régit par le Souverain Pontife et les
évêques », on se retrouve avec des effectifs très vraisemblablement
inférieurs au million…
Nous entendions donner ici un exemple caractéristique et
particulièrement éclairant de méconnaissance du réel qui affecte la
réflexion d’un bon nombre de chrétiens, par ailleurs remplis de bonnes
intentions et de bonne volonté, et qui ôte toute pertinence à leur
action. En attendant, notre conclusion - provisoire - sera lapidaire :
un homme qui prétend aujourd’hui que les catholiques sont majoritaires
en France est un homme dangereux ; aucune action politique sérieuse
n’est possible avec lui.
(à suivre)
Yann GWELTAZ
« On peut distinguer :
- les adultes croyants, qui vivent avec
cohérence leur option de foi et désirent sincèrement l’approfondir ;
- les adultes qui, bien que baptisés, n’ont pas été catéchisés comme il
convient ou n’ont pas achevé leur itinéraire d’initiation chrétienne, ou
se sont éloignés de la foi, au point d’être appelés des “presque
catéchumènes” ».
(CONGREGATION POUR LE CLERGE,
Directoire général pour la catéchèse, 15 août 1997,
n. 172)
Lire aussi :
Paul VI,
Exhortation apostolique
Evangelii Nuntiandi,
8 décembre 1975,
nn. 52, 56
Bulletin Regnat (n° 27, 22
juin 2008, pp. 8-14)
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M. sur Google actualité)
24.12.2008 -
T/Église
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