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19 Avril 2005
 

Encyclique 'Spe Salvi' de Benoît XVI

 

Cité du Vatican, le 24 novembre 2007 - (E.S.M.) - A quelques jours de la nouvelle encyclique 'Spe Salvi' du pape Benoît XVI : la fête du Roi de l’univers. La royauté du Christ, l'encyclique, et les réalités de la mission catholique dans la société de 2007.

Le Christ Roi de l'Univers

Encyclique 'Spe Salvi' de Benoît XVI

Avant 'Spe Salvi',  la fête du Roi de l’univers - Tous les articles et le texte de l'encyclique "Spe Salvi"

A quelques jours de la nouvelle encyclique du pape Benoît XVI : la fête du Roi de l’univers
La royauté du Christ, l'encyclique, et les réalités de la mission catholique dans la société de 2007 : article de Patrice de Plunkett

Les lectures du dimanche en la Fête du Christ-Roi

« Il a voulu tout réconcilier par lui et en lui,

sur la terre et dans les cieux,

en faisant la paix par le sang de sa croix »


(Paul aux Colossiens, 1,20).

Selon l’exégète, le mystère du Christ se déploie en chacun de nous. Et, tout au long de l’histoire humaine, il fait naître dans nos sociétés des réalisations pour la justice et la paix, qui sont des « réponses » différentes d’époque en époque.

C’est en ce sens que le Christ, roi de l’univers, est aussi le Seigneur des sociétés.

Le contresens serait d’imaginer que telle ou telle forme de société disparue reflétait absolument la royauté du Christ (affirmation qui ne tient pas debout si l’on connaît un peu l’histoire) ; et de croire qu’il faudrait aujourd’hui, déplorant cette disparition, tourner en rond dans la nostalgie.*

Tout l’évangile au contraire nous parle du présent et du futur. Le Christ est « le commencement, le premier-né d’entre les morts ». C’est ce que Benoit XVI a appelé la « révolution de Dieu » : il ne s’agit pas d’une lutte politique de clan, forcément réductrice, crispée, ambiguë. Il s’agit d’une Alliance offerte à la liberté des hommes.

Dans quelques jours, la nouvelle encyclique (Spe Salvi) dira comment l’espérance nous sauve.

Note:
(*) Parler de « chrétienté » en 2007 est un piège. Abuser de ce mot, c'est parler de quoi, concrètement ? D’imposer à notre société – qui est sans précédent et le sera de plus en plus, si j’ose dire – une sorte de modèle archaïque préfabriqué dont on serait les installateurs (ultra-minoritaires)... Ceci ne tient pas debout : ni dans les faits actuels, ni sur le plan de la connaissance historique. C’est même équivoque, si ce que certains nomment aujourd’hui « chrétienté » n’est que la version catho d’une utopie séculière partagée (sous d’autres versions) par des anticatho. En politique, la nostalgie est une conseillère niaise et dangereuse, comme l’a montré plusieurs fois le XXe siècle. (A votre avis, dans quel camp ont fini les militants de choc de la Fédération nationale catholique du général de Castelnau ?).

Surtout, c’est un moyen de fuir la vraie mission des chrétiens croyants qui est d’aider les individus d’aujourd’hui à découvrir le Christ ; et, dans la société, de prolonger l’œuvre de la Croix : retourner la haine en instrument de réconciliation.

Bien entendu l’œuvre de justice et de paix appelle les chrétiens à s’engager avec des non-chrétiens, pour défendre l’humanité de l’homme et contester les structures déshumanisantes dans tous les domaines (notamment l'économie et l'écologie, humaine et environnementale). C’est la philosophie de la doctrine sociale de l’Eglise. Mais cet engagement social contemporain est rejeté avec sarcasmes par beaucoup ceux qui parlent de « chrétienté ». Pourquoi ? Je ne l’explique pas. Je le constate
Patrice de Plunkett

NDRL: Le 30 novembre sera publiée la 2ème Encyclique du Saint Père. Vous pourrez la consulter sur le lien Spe Salvi

La Royauté du Christ

Qu’est-ce qu’un roi (rex) sinon celui qui guide et dirige (rego) ceux qui lui sont confiés vers le bon et le bien, vers le bonheur. Cette définition toute théorique au regard de l’histoire des hommes n’en éclaire pas moins la signification de la royauté du Christ dont l’évangile nous fait découvrir quelques aspects :

1) La royauté du Christ ne s’impose pas, mais elle se révèle à celui qui se place sous sa seigneurie. C’est bien ce que fait le bon Larron en interpellant le Christ. Mais s’il peut efficacement en appeler à Jésus, c’est parce qu’il fait la vérité sur sa vie illustrant ainsi les paroles du Christ :
« Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Allez apprendre ce que veut dire cette parole : C’est la miséricorde que je désire, et non les sacrifices. Car je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs. » (Matthieu 9,12-13).

2) La royauté du Christ n’est pas l’exercice prégnant d’un pouvoir religieux ou politique sur la vie des hommes comme le pensent ceux qui raillent Jésus en croix. Elle est le don d’une communion et d’une communauté de destin avec le Christ quelle que soit la route qui conduit à sa rencontre. C’est toute la force de « l’aujourd’hui » du Christ au malfaiteur.

3) L’ironie des chefs religieux, des soldats et du malfaiteur, dans un ordre chronologiquement inversé, reprend les trois tentations du désert (Luc 4,1-13). Ici ce n’est plus sur son identité mais sur sa mission que le Christ est sommé de se justifier : « sauve-toi toi-même » ! Tel est aussi le contexte dans lequel le disciple du Christ doit témoigner de cette royauté : le combat spirituel.

« Si nous sommes déjà en communion avec lui par une mort qui ressemble à la sienne, nous le serons encore par une résurrection qui ressemblera à la sienne. Nous le savons : l’homme ancien qui est en nous a été fixé à la croix avec lui pour que cet être de péché soit réduit à l’impuissance, et qu’ainsi nous ne soyons plus esclaves du péché.Car celui qui est mort est affranchi du péché. Et si nous sommes passés par la mort avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui. » (Romain 6,5-8)

D. Bruno Attuyt, curé
 

Sources:  E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 24.11.2007 - BENOÎT XVI

 

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