Benoît XVI rappelle que l'eucharistie
est un remède contre l'idolâtrie |
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Cité du Vatican, le 24 mai 2008 -
(E.S.M.)
- "Corpus Domini", l'appel de Benoît XVI : « Que les chrétiens se
prosternent seulement devant l'Eucharistie et non pas en présence du
pouvoir terrestre ». Et tous les fidèles ont reçu la Communion à genoux.
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Benoît XVI rappelle que l'eucharistie est un remède contre l'idolâtrie
Brève synthèse de l'homélie
"Corpus Domini", l'appel de Benoît XVI : « Que les chrétiens se prosternent
seulement devant l'Eucharistie et non pas en présence du pouvoir terrestre
». Tous les fidèles ont reçu la communion de la main du pape Benoît XVI
uniquement sur les lèvres et à genoux au banc de communion qui avait été
installé à cette intention.
''L'eucharistie ne peut jamais être un fait privé, réservé à des personnes
choisies par affinité ou amitié: c'est un culte public, qui n'a rien
d'ésotérique, d'exclusif ''. Benoît XVI l'a rappelé pendant la Messe
célébrée à Saint Jean de Latran à l’occasion de la solennité du ''Corpus
Domini'', en réaffirmant qu' ''adorer le Dieu de Jésus Christ, qui s'est
fait pain rompu par Amour, est le remède le plus valable et radical contre
l'idolâtrie d'hier et d'aujourd'hui ''.
''Ce soir, nous n'avons pas choisi qui nous voulions rencontrer, nous
sommes venus et nous nous trouvons les uns auprès des autres, unis dans la
foi et appelés à devenir un corps unique en partageant l'unique Pain qui est
le Christ'', a fait remarquer le pape en soulignant que ''nous sommes unis
au delà de nos différences de nationalité, de profession, de classe sociale,
d'idées politiques'' et en rappelant la célèbre expression de Saint Paul : «
Il n'y a pas plus de juifs que de grecs ; il n'y a pas plus d'esclaves que
de personnes libres ; il n'y a pas plus d'hommes que de femmes, parce que
tous vous êtes un dans le Christ Jésus. '' Vous êtes tous un - a ajouté les
Saint-Père -.
A travers ces mots, on sent la vérité et la force de la révolution
chrétienne, la révolution plus profonde de l'histoire humaine, qui
s'expérimente précisément autour de l'Eucharistie : ici des personnes d'âges
différents, de sexes différents, de condition sociale, d'idées politiques
différentes, se rassemblent en présence du Seigneur''. Cette ouverture, a
observé Benoît XVI, ''est resté justement une caractéristique du
christianisme réalisée autour de l'Eucharistie, et il faut toujours veiller
pour que les tentations récurrentes du particularisme, même de bonne foi,
n'aillent pas de fait dans le sens opposé''.
Voici quelques beaux passages de l’homélie du Pape :
“Nous pouvons trouver un troisième élément constitutif de la fête du Corps
du Seigneur : l’agenouillement en adoration devant le Seigneur.
Adorer le Dieu de Jésus-Christ, qui, par amour, est devenu pain rompu, est
le plus valable et radical recours contre les
idolâtries d’hier et d’aujourd’hui. S’agenouiller devant l’Eucharistie est
une profession de liberté : celui qui s’incline devant Jésus ne peut et ne
doit pas se prosterner devant tout pouvoir terrestre, quelle qu’en soit la
force.
Nous, chrétiens, nous nous agenouillons seulement devant Dieu, devant le
Très Saint Sacrement, parce que nous croyons et savons que le seul vrai Dieu
y est présent, celui qui a créé le monde et aimé l’homme tellement que, pour
son salut, il a livré son Fils unique (cf. Jean 3,16).
Nous nous prosternons devant un Dieu qui a été le premier à s’abaisser vers
l’homme, comme le Bon Samaritain, pour l’aider et lui donner la vie en
retour, lui qui s’est agenouillé devant nous pour laver nos pieds sales.
Adorer le Corps du Christ signifie croire qu’il est vraiment présent en ce
morceau de pain, lui, le Christ qui donne sens à la vie - à l’immense
univers comme à sa plus petite créature, à l’ensemble l’histoire de
l’humanité comme à la plus brève existence.
L’adoration est une prière qui prolonge la célébration eucharistique et la
communion, au cours de laquelle l’âme continue de se nourrir : elle se
nourrit de l’amour, de la vérité, de la paix. Elle se nourrit de
l’espérance, parce que celui vers qui elle s’incline ne nous juge pas, ne
nous écrase pas, mais nous libère et nous transforme.”
(Schola St Cécile)
Texte intégral ►
Homélie de Benoît XVI en la Solennité du Corps
et du Sang du Christ
Autre synthèse ►
Benoît XVI : Adorer le Corps du Christ signifie croire en Lui
Texte original de
l'homélie du Saint-Père
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Sources : www.vatican.va -
E.S.M.
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Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 24.05.2008 -
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