Postface de Bartholomée Ier dans le
livre de Benoît XVI |
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ROME, le 24 Mai 2007 -
(E.S.M.)
- Le livre de Benoît XVI, "Jésus de
Nazareth", est présenté aujourd'hui en Grèce, avec une postface du
patriarche oecuménique de Constantinople, Bartholomée Ier.
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Tout le monde se souviendra
Postface de Bartholomée Ier dans le livre de Benoît XVI
BREVES - INTERNATIONAL
– Le livre de Benoît XVI, "Jésus de Nazareth", est présenté aujourd'hui en
Grèce, avec une postface du patriarche oecuménique de Constantinople,
Bartholomée Ier, déjà vendu à 1,5 millions de copies depuis sa parution il y
a un mois (en Italie, Allemagne, Slovénie, Pologne, Angleterre et
Etats-Unis). La nouvelle a été diffusée par la maison d'édition Rizzoli, qui
a publié le livre en Italie et gère les droits dans le monde entier pour
compte de la Librairie éditrice du Vatican. Le volume a été présenté hier en
France par le cardinal Carlo Maria Martini au siège de l'Unesco à Paris.
(Benoît
XVI, l’élan de l'homme qui aime Jésus)
En lisant le livre de Benoît XVI, suite (Patrice
de Plunkett)
Le christianisme a libéré la raison :
L’air du temps accuse le catholicisme d’être irrationnel*. Mais l’Eglise
explique que la foi chrétienne et la raison ne s’excluent pas. Elles ont
même un lien privilégié. Dans Jésus de Nazareth, pages 200 et s., Benoît XVI
montre :
a) pourquoi « l’air du temps fait paraître la foi ridicule et absurde »,
b) comment Jésus envoyant les Douze en mission
[Mt 10,1] les charge de guérir
ceux qui souffrent et de chasser les démons : ce qui aboutit à « léguer à la
raison humaine le monde qui provient de la raison de Dieu ; de même, l’acte
de guérir grâce au pouvoir divin est un appel à croire en Dieu et à mettre
les forces de la raison au service de la guérison. Il s’agit là d’une raison
très ouverte, qui perçoit Dieu et qui, de ce fait, reconnaît l’homme en tant
qu’unité de corps et d’âme»
C’est par la foi au Dieu Unique, jugée "irrationnelle" par l’air du temps
d’aujourd’hui, que le christianisme a libéré la raison en chassant les
démons : donc en désenchantant le monde, pour reprendre une formule qui eut
son heure de célébrité à la fin du siècle dernier.
Les esprits matérialistes mercantiles confondent « enchantement du monde »
(magie) et « présence du Créateur à sa création ». Ils croient que la foi
était une croyance au merveilleux. Or c’est le contraire. Ce sont les
matérialistes mercantiles qui ont le vieux désir magique : hypertrophier nos
caprices individuels au moyen des puissances du cosmos et de la vie. Mais
cette dérive met les humains sous la dépendance de forces qu’ils ne
contrôlent pas, et qui les manipulent. D’où malaise dans la civilisation.
Le christianisme vient guérir ce malaise, et s’opposer à la dérive «
magicienne ». C’est ce que le monde occidental ne lui pardonne pas.
(*) Ségolène Royal l’avait même dit dans
un discours
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie, sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 24.05.2007 - BENOÎT XVI -
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