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Benoît XVI : L'Europe pourrait quitter l'histoire !

 

ROME, le 24 mars 2007 - (E.S.M.) - À 11h15 samedi matin, dans la Salle Clémentine du Palais Apostolique du Vatican, le Saint Père Benoît XVI a reçu en Audience les membres de la commission des Episcopats de la Communauté Européenne (COMECE) participants au Congrès pour les 50 ans du Traité de Rome - "Valeurs et perspectives pour l'Europe de demain".

Le pape Benoît XVI et l'assemblée du COMECE

Benoît XVI : L'Europe pourrait quitter l'histoire !

Audience les membres de la commission  des Episcopats de la Communauté Européenne (COMECE)

À 11,15 samedi matin, dans la Salle Clémentine du Palais Apostolique du Vatican, le Saint Père Benoît XVI a reçu en Audience les membres de la commission  des Episcopats de la Communauté Européenne (COMECE) participants au Congrès pour les 50 ans du Traité de Rome - "Valeurs et perspectives pour l'Europe de demain".

Après des paroles d'accueil, le pape Benoît XVI a déclaré: " Cela a fait 50 ans au mois de mars que ce continent a parcouru un long chemin, qui l'a mené à la réconciliation des deux "poumons" - l'orient et l'occident - liés par une histoire commune, mais arbitrairement séparés par un rideau d'injustice. L'intégration économique a stimulé cette politique et a favorisé la recherche, encore péniblement en cours, d'une structure institutionnelle adéquate pour une union Européenne qui, maintenant, compte 27 pays et aspire à devenir dans le monde, un acteur à part entière."

La relance de l'Europe risque d'être menacée si elle oublie ses racines chrétiennes, a estimé le pape Benoît XVI, appelant les dirigeants à "ne pas négliger l'identité des peuples (...) constituée d'un ensemble de valeurs que le christianisme a aidé à forger". "On doit malheureusement noter que l'Europe suit un chemin qui pourrait la contraindre à quitter l'histoire. Cela, au-delà de risquer la croissance économique, peut causer des difficultés énormes aussi à la cohésion sociale et, surtout, favoriser un individualisme dangereux, qui ne se soucie pas des conséquences pour l'avenir. On pourrait penser que le continent européen  est entrain de perdre confiance en son propre avenir."

Le pape a d'autre part observé la perte de poids démographique, la défense de l'environnement ou la solidarité sociale qui avancent "avec fatigue", ou "l'unification européenne qui n'est pas partagée par tous" car certains "chapitres du projet européen ont été écrits sans tenir comte des attentes des citoyens".

Puis le Saint Père a poursuivi: "De tout cela ressort clairement qu'on ne peut pas penser construire une authentique "maison commune" européenne en négligeant la l'identité propre des peuples de notre Continent. Il s'agit en effet d'une identité historique, culturelle et morale, avant d'être géographique, économique ou politique; une identité constituée par un ensemble de valeurs universelles, que le Christianisme a aidé à forger, en acquérant ainsi, non seulement un rôle historique, mais de fondateur vis-à-vis de l'Europe. Ces valeurs, qui constituent l'âme du Continent, doivent rester dans l'Europe du troisième millénaire comme "ferment" de civilisation."

"Si à l'occasion du 50e anniversaire des Traités de Rome les gouvernements de l'Union désirent se rapprocher de leurs citoyens, comment pourraient-ils exclure un élément essentiel de l'identité européenne tel que le christianisme dans lequel une large majorité d'entre eux continue de se reconnaître", a continué Benoît XVI.

"N'est-il pas surprenant que l'Europe d'aujourd'hui, alors qu'elle ambitionne d'être une communauté de valeurs, semble souvent de plus en plus contester qu'il y ait des valeurs universelles et absolues ? Cette forme singulière d' "apostasie" de soi-même, avant même celle de Dieu, n'induit peut-être pas  à douter de sa propre identité? s'est interrogé le pape.

Benoît XVI a ainsi mis en garde l'Europe "contre cette attitude pragmatique, largement présente aujourd'hui, qui justifie systématiquement le compromis sur les valeurs humaines essentielles, comme si c'était l'inévitable acceptation d'un mal mineur". Si "les courants laïcistes et relativistes" viennent se greffer sur ce pragmatisme, "on finit par dénier aux chrétiens le droit même d'intervenir en tant que tels dans le débat public", a-il  dénoncé.

Le Saint Père a insisté une fois de plus sur le droit à "l'objection de conscience" des chrétiens "chaque fois que les droits humains fondamentaux", tels que prônés par l'Eglise catholique, pourraient être violés, comme par exemple avec les lois permettant l'avortement ou l'euthanasie.

Texte intégral du discours du Saint Père: l'Europe a-t-elle perdu son âme ?
 

Sources: www.vatican.va - E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 24.03.2007 - BENOÎT XVI

 

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