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19 Avril 2005
 

Angelus de Benoit XVI en la fête du Christ Roi de l’univers

 

Le 23 novembre  2009  - (E.S.M.) - En ce jour de fête du Christ Roi de l’univers, le pape Benoît XVI a récité ce dimanche le dernier Angélus de l’année liturgique, depuis son balcon place Saint-Pierre. Le Saint-Père est revenu sur le sens de la royauté du Christ qui nous permet de donner une lecture complète de sa figure et de sa mission de salut.

Le pape Benoît XVI  - Pour agrandir l'image Cliquer

Angelus de Benoit XVI en la fête du Christ Roi de l’univers

Le 23 novembre 2009  - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - En ce dernier dimanche de l’année liturgique, solennité du Christ Roi, le Pape a rappelé aux fidèles réunis Place St. Pierre pour réciter l’angélus, que cette fête instituée relativement récemment "a de profondes racines bibliques et théologiques.

Paroles du Saint-Père

Chers frères et sœurs !

En ce dernier dimanche de l'Année liturgique, nous célébrons la solennité de Jésus Christ Roi de l'Univers, une fête instituée de manière relativement récente, mais qui a des racines bibliques et théologique profondes. Le titre de « roi », attribué à Jésus, est très important dans les Evangiles et il permet de donner une lecture complète de sa figure et de sa mission de salut. On peut remarquer à ce propos une progression : on part de l'expression « roi des Juifs » et on arrive à celle de roi universel, Seigneur de l'univers et de l'histoire, donc très au-delà des attentes du peuple juif lui-même. Au centre de ce parcours de révélation de la royauté de Jésus Christ, il y a encore une fois le mystère de sa mort et de sa résurrection. Lorsque Jésus est mis sur la croix, les prêtres, les scribes et les anciens le tournent en dérision en disant: « Il est le roi d'Israël; qu'il descende maintenant de la croix et nous croirons en lui » (Mt 27, 42). En réalité, c'est justement parce qu'il est le Fils de Dieu que Jésus s'est remis librement à sa passion, et la croix est le signe paradoxal de sa royauté qui consiste dans la volonté d'amour de Dieu le Père sur la désobéissance du péché. C'est précisément en s'offrant lui-même en sacrifice d'expiation que Jésus devient le Roi universel, comme il le déclarera Lui-même en apparaissant aux apôtres après la résurrection: « Tout pouvoir m'a été donné au ciel et sur la terre » (Mt 28, 18).

Mais en quoi consiste le « pouvoir » de Jésus Christ Roi ? Ce n'est pas celui des rois et des grands de ce monde; c'est le pouvoir divin de donner la vie éternelle, de libérer du mal, de vaincre le pouvoir de la mort. C'est le pouvoir de l'Amour, qui sait tirer le bien du mal, attendrir un cœur endurci, apporter la paix dans le conflit le plus âpre, allumer l'espérance dans les ténèbres les plus épaisses. Ce règne de la Grâce ne s'impose jamais, et respecte toujours notre liberté. Le Christ est venu « rendre témoignage à la vérité » (Jn 18, 37) - comme il l'a dit devant Pilate -: qui accueille son témoignage se place sous son « étendard », selon l'image chère à saint Ignace de Loyola. Un choix - ce « oui » - est donc nécessaire pour chaque conscience: qui est-ce que je veux suivre ? Dieu ou le malin ? La vérité ou le mensonge ? Choisir le Christ ne garantit pas le succès selon les critères du monde, mais assure cette paix et cette joie que lui seul peut donner. C'est ce que manifeste à chaque époque l'expérience de tant d'hommes et de femmes qui, au nom du Christ, au nom de la vérité et de la justice, ont su s'opposer aux flatteries des pouvoirs terrestres et de leurs différents masques, jusqu'à sceller cette fidélité par le martyre.

Chers frères et sœurs, lorsque l'Ange Gabriel a apporté l'annonce à Marie, il lui a annoncé que son Fils aurait hérité du trône de David, et qu'il aurait régné à jamais (cf. Lc 1, 32-33). Et la Sainte Vierge a cru avant même de l'offrir au monde. Elle a ensuite dû certainement se demander quel nouveau genre de royauté serait celle de Jésus, et elle l'a compris en écoutant ses paroles et surtout en participant intimement au mystère de sa mort sur la croix et de sa résurrection. Demandons à Marie de nous aider nous aussi à suivre Jésus, notre Roi, comme elle l'a fait elle-même, et à lui rendre témoignage par toute notre existence.

BEATIFICATION A JERUSALEM

 Après la récitation de l’angélus, le Pape a rappelé qu’aujourd’hui à Nazareth avait lieu la béatification de sœur Marie-Alphonsine Danil Ghattas, née à Jérusalem en 1843 dans une famille chrétienne de dix-neuf enfants. "Le mérite lui revient -  dit le Saint-Père - d’avoir fondé une congrégation formée seulement de femmes du lieu dans le but d’un enseignement religieux, pour vaincre l’analphabétisme et élever la condition des femmes de cette époque sur la terre où Jésus lui-même en a exalté la dignité. La béatification de cette belle figure de femme est d’un réconfort particulier pour la communauté catholique en Terre Sainte et une invitation à toujours se confier, avec une ferme espérance, à la divine providence et à la protection maternelle de Marie". Benoît XVI a ensuite évoqué la fête de la veille, la présentation de la Vierge, "jour au cours duquel est célébrée la journée Pro Orantibus, en faveur des communautés religieuses de clôture", tout en invitant à "les soutenir dans leur besoin". Il a ensuite remercié publiquement les moniales qui viennent d’arriver dans le petit monastère du Vatican, fondé par Jean Paul II: "les clarisses, carmélites, bénédictines et, depuis peu, les visitandines. Votre prière, chères sœurs, est très précieuse pour mon ministère", leur a assuré le Pape.

Le Saint-Père s'adresse aux francophones

Chers pèlerins de langue française soyez les bienvenus. En ce jour où nous célébrons le Christ Roi de l’univers, l’Evangile nous invite à contempler le Crucifié et à nous laisser humblement sauver par Lui. Ainsi nous aurons accès à son Royaume de lumière. C’est dans l’abaissement du Christ en croix que nous pouvons découvrir la toute puissance divine. Confions-nous à la Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, afin qu’elle nous conduise jusqu’au Royaume de justice et de paix de son Fils Jésus ! Bonne semaine à tous !

Texte original du discours du Saint Père Angelus

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Italien ou en Français

Sources : www.vatican.va -  E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 23.11.2008 - T/Benoît XVI

 

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