Benoît XVI préoccupé par l’unité,
soutient le cardinal Bertone |
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Le 23 octobre 2009 -
(E.S.M.)
- Le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d’Etat du Saint-Siège,
a accordé une longue interview à la télévision catholique KTO à
l’occasion du 10e anniversaire de cette chaîne française, créée
en décembre 1999 et s'exprime sur la préoccupation du pape
Benoît XVI du “dialogue œcuménique“ et la construction de
“l’unité au sein même de l’Eglise catholique“.
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Le cardinal Bertone
Benoît XVI préoccupé par l’unité,
soutient le cardinal Bertone
Le 23 octobre 2009 - Eucharistie
Sacrement de la Miséricorde
- Alors que l’Eglise catholique vient d’ouvrir la porte aux anglicans déçus
par leur Eglise et s’apprête par ailleurs à entamer un dialogue doctrinal
avec les traditionalistes de la Fraternité Saint-Pie X, le cardinal Tarcisio
Bertone, secrétaire d’Etat du Saint-Siège, affirme que Benoît XVI demeure
préoccupé par “le dialogue œcuménique“ et la construction de “l’unité
au sein même de l’Eglise catholique“.
Dans un entretien accordé à la chaîne de télévision catholique française KTO,
le "numéro deux" du Saint-Siège ne cache pas pour autant l’existence de “problèmes“
avec le monde protestant.
Interrogé au lendemain de l’annonce par Rome de sa décision d’accueillir les
prêtres et fidèles anglicans en rupture avec leur Eglise, le cardinal
Tarcisio Bertone soutient que l’unité des chrétiens fait toujours partie des
priorités du pontificat de Benoît XVI. Le bras droit du pape énumère alors
ces “priorités“ : le “dialogue œcuménique“, le “dialogue
avec les juifs“, et celui “avec l’islam“.
Au fil de cette longue interview, le cardinal Bertone évoque
particulièrement “l’ouverture du pape et le dialogue avec les autorités
anglicanes“ en vue de créer des structures susceptibles d’accueillir les
fidèles anglicans qui souhaitent être rattachés à Rome. En matière
d’œcuménisme, le ‘numéro deux’ du Vatican reconnaît qu’il y a “naturellement
plus d’activités et certaines opinions partagées avec le monde orthodoxe“
alors qu’il y a “plus de différences, plus de problèmes avec les
protestants“. Pour autant, soutient le cardinal Bertone, “le dialogue se
poursuit et l’estime de ce pape, théologien, est un fondement pour faire
croître ce dialogue et ces rapports“.
A l’approche de l’ouverture, le 26 octobre, des discussions doctrinales
entre des théologiens de la Commission pontificale Ecclesia Dei et la
Fraternité sacerdotale Saint-Pie X, séparée de Rome depuis 1988, le cardinal
Bertone explique par ailleurs que Benoît XVI est poussé par “la nécessité de
reconstruire l’unité au sein même de l’Eglise catholique“.
Le cardinal Joseph Ratzinger, qui fut chargé au printemps 1988 de conduire
les dernières discussions avec Mgr Marcel Lefebvre (1905-1991), connaît “l’aspect
problématique de cette scission“, explique le cardinal Bertone. “La
préoccupation de l’unité, en commençant par le premier cercle, à l’intérieur
de l’Eglise catholique, doit être une préoccupation fondamentale du pape
qui, par définition, est le constructeur et le garant de l’unité et de la
communion dans l’Eglise“, soutient encore le cardinal italien. Pour le
secrétaire d’Etat du Saint-Siège, “l’autre motif“ pour lequel Benoît
XVI a tendu la main aux Lefebvristes est sa volonté de “ne pas rompre
avec la tradition de l’Eglise, avec un patrimoine qu’il faut connaître,
valoriser, qu’il ne faut pas jeter et ne pas laisser dans les bibliothèques“.
Ainsi, précise le cardinal Bertone, en libéralisant en 2007 la célébration
de la messe et l’usage des livres liturgiques selon le rite préconciliaire
de 1962, le pape a “cherché à mettre en valeur ce patrimoine, avec des
règles bien précises“.
Le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d’Etat du Saint-Siège, a accordé
une longue interview à la télévision catholique KTO à l’occasion du 10e
anniversaire de cette chaîne française, créée en décembre 1999.
Sources : radiovm
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 23.10.2008 -
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