Rendez à Dieu ce qui est à Dieu |
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Le 23 octobre 2008 -
(E.S.M.)
- Ouvrons toutes grandes les portes de notre cœur,
de notre conscience tout entière au Christ, comme nous y a invités avec
insistance le Serviteur de Dieu Jean Paul II qui a prononcé pour la
première fois ces paroles, il y a trente ans, place Saint-Pierre, le
22 octobre 1978, "N’ayez pas peur, ne craignez pas, ouvrez toutes
grandes les portes au Christ !"
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Ouvrez toutes
grandes les portes au Christ ! -
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Rendez à Dieu ce qui est à Dieu
Méditation :
Le 23 octobre 2008 - Eucharistie
Sacrement de la Miséricorde
- « Rendez à Dieu ce qui est à Dieu »
(Marc 12, 17). Quand le Seigneur
invite à « rendre à Dieu ce qui est à Dieu »,
il ne demande pas peu de choses. En effet, c’est seulement « en
donnant que l’on reçoit » et cela vaut avant tout dans notre relation
fondamentale avec Dieu : pour donner à l’homme tout ce qu’Il est, Dieu
demande à l’homme de mettre dans ses mains ce qu’il est : Combien de fois,
la Sainte Liturgie que nous célébrons guide notre cœur et notre esprit à
implorer cet « échange admirable » : nous donnons à Dieu notre pauvreté,
afin qu’Il nous donne Sa richesse !
A Dieu, appartient non seulement une partie de nous, mais la totalité de
notre être. Une lecture vraiment profonde de l’existence humaine, qui n’est
possible qu’à la lumière de la foi, nous nous rendons compte que toute la
vie appartient au Seigneur de la Vie.
En regardant la vie, on ne peut pas penser que seule une partie d’elle
appartienne au Seigneur, tout comme lorsque nous étions des enfants, il
était logique de se confier et de se donner au Seigneur, alors que devenus
grands, on se sent « capables » de vivre une sorte « d’autonomie » vis-à-vis
de Dieu
En effet, il n’est pas rare de penser et de vivre ainsi, mais la vie, ce
souffle de vie qui coule en chacun de nous, depuis le premier instant de
notre existence terrestre jusqu’au dernier instant, n’est-ce pas le Seigneur
qui, de fait, nous maintient sans cesse dans l’existence ? « Tu caches ta
face, ils s’épouvantent, tu retires leur souffle ils expirent, à leur
poussière ils retournent. Tu envoies ton souffle ils son créés, tu
renouvelles la face de la terre » (Psaume 104
(29-30).
La vie, la vie humaine tout entière et surnaturelle, est un grand mystère,
parce qu’elle s’écoule directement de Dieu qui est la source de la vie : «
En toi est la source de vie, par ta lumière nous voyons la lumière »
(Psaume 35, 10)
Mais Dieu nous l’a donnée avec la liberté, et-, pour cela, l’homme, chaque
homme, est totalement libre de donner ou de ne pas donner à Dieu, ce qui Lui
appartient. En vainquant son propre égoïsme, en rentrant en soi-même,
l’homme peut reconnaître que, sans Dieu, il n’est rien, que la vie n’a de
sens que si elle est vécue avec Lui.
Un vrai croyant ne pourra que répéter avec Saint Paul : « …Qu’as-tu donc
que tu n’aies reçu ? Et si tu l’as reçu, pour quoi te vanter comme si tu ne
l’avais pas reçu ? »
(1 Corinthiens 4, 7). Ces
paroles valent avant tout pour l’existence humaine elle-même ! Nous avons
reçu de Dieu la capacité de penser et de vouloir, de désirer et d’aimer,
d’imaginer et de faire des projets… Ces talents extraordinaires ne sont pas
un « produit » qui vient de nous, et ils ne sont pas les « enfants du hasard
» mais c’est Lui qui nous les a donnés. A présent, l’invitation de Jésus est
claire : « Rends à Dieu ce qui lui appartient » !
Ne t’approprie pas de ce qui ne t’appartient pas, mais
offre le à Celui qui te l’a donné !
Dans la parabole des dix talents
(Mathieu 25, 14-30), Jésus
invite ses disciples à se maintenir vigilants dans cette vie, en faisant
fructifier tous les talents qu’ils ont reçus de leur « Patron ». Ces talents
doivent retourner dans les mains de Celui qui les a donnés, afin que la vie
atteigne son but divin. « Sachez que lui, le Seigneur est Dieu, lui qui
nous a faits, et nous sommes à lui, son peuple et le troupeau de son bercail
»
(Psaume 100, 3). La vigilance,
avec la prière, est d’une importance absolue pour se maintenir dans la
vérité, pour reconnaître tout ce que Dieu nous donne, que sa Providence nous
confie ici-bas.
Sainte Thérèse de Jésus
(d’Avila), dans son œuvre
magistrale « le Château intérieur », déclare clairement que la « porte du
château », c’est-à-dire de sa propre âme, « est l’oraison : aussi, prétendre
entrer au ciel sans entrer d’abord en nous-mêmes pour mieux nous
connaître et pour connaître notre misère,
pour voir tout ce que devons à Dieu, et le besoin que nous avons de sa
miséricorde, est une vraie folie »
(Château intérieur, deuxième partie, n° 11).
C’est pourquoi il est nécessaire, comme nous le dit Jésus, « de « prier
sans cesse sans se lasser »
(Luc 18, 1), avec la conscience
vive que Dieu est notre Père, « quand vous priez, dites Père… »
(Luc 11, 2), c’est-à-dire, en
reconnaissant la vérité fondamentale de notre existence humaine : Dieu est
mon Père, parce qu’Il me donne TOUT dans Son Fils Jésus, qui est venu et
vient par l’opération du Saint-Esprit, par l’intermédiaire de Marie !
Ouvrons donc, mieux, ouvrons toutes grandes les portes de notre cœur, de
notre conscience tout entière au Christ, comme nous y a invités avec
insistance le Serviteur de Dieu Jean Paul II qui a prononcé pour la première
fois ces paroles, il y a trente ans, place Saint-Pierre, le 22 octobre 1978,
"N’ayez pas peur, ne craignez pas, ouvrez toutes grandes les portes au
Christ ! A sa puissance salvatrice ouvrez les frontières des Etats, les
systèmes économiques tout comme les systèmes politiques, les vastes champs
de la culture, de la civilisation, du développement. N’ayez pas peur ! Le
Christ, sait ‘ce qu’il y a au-dedans de l’homme’. Lui seul le sait".
par Mgr Luciano
Alimandi
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Sources : www.vatican.va
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(E.S.M.)
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23.10.2008 -
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