Le pape Benoît XVI invite à partager de manière
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Rome, le 23 septembre 2007 -
(E.S.M.) - Le pape Benoît XVI relève
qu'il faut s'engager à avoir soin de la création, sans dilapider les
ressources mais en les partageant de manière solidaire.
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Le Saint Père Benoît
XVI
Le pape Benoît XVI invite à partager de manière solidaire
Message pour la Journée d’action de grâce 2007
: « Quand l’homme transforme ce qui est un don pour tous en une possession
de quelques-uns, il commet un vol, non seulement contre les autres hommes et
les peuples, mais d’abord contre le vrai possesseur de la terre, qui est le
Seigneur lui-même. Il l’a créée et assignée à l’homme, à tout homme, de tout
temps et de tout lieu »
« Quand l’homme transforme ce qui est un don pour tous en une possession de
quelques-uns, il commet un vol, non seulement contre les autres hommes et
peuples, mais d’abord contre le vrai possesseur de la terre, qui est le
Seigneur lui-même. Il l’a créée et assignée à l’homme, à tout homme, de tout
lieu et de tout temps » : c’est ce qu’on lit dans le Message pour la Journée
d’action de grâce qui en Italie a lieu le 11 novembre prochain,
rédigé par la Commission épiscopale pour les problèmes sociaux et le
travail, la justice et la paix, de la Conférence épiscopale italienne.
Le texte met en évidence que le soin de l’environnement naturel et
l’engagement pour un authentique développement humain sont étroitement liés.
« L’œuvre de conservation et de perfectionnement de la création tend en
effet à préfigurer cette plénitude de vie à laquelle l’homme est appelé par
Dieu : une « humanité nouvelle » qui a comme loi l’amour et comme modèle le
Christ, premier né de toute la création ».
Citant ce qu’affirme le pape Benoît XVI dans son message pour la Journée
mondiale de la paix 2007, quand « il explique qu’une vision réductrice de
l’homme finit par avoir des conséquences négatives aussi pour la défense du
monde naturel », le message souligne que « sauvegarder l’intégrité de la
personne humaine, dans son lien avec Dieu et avec la création, signifie
refuser tout concept inhumain de développement et approcher le territoire
dans la complexité des facteurs qui le déterminent. Il est clair que la
résolution de la crise écologique, le fait de donner une nouvelle impulsion
au développement des peuples et donc un avenir à la planète, sont confiés
non seulement aux lois et aux accords internationaux, pour autant qu’ils
sont sages et clairvoyants, mais auparavant à une transformation des
consciences éclairées par des principes moraux précis, prémisse pour
l’élaboration de règles, de lois et d’accords. Si vraiment la crise
écologique est liée à une mentalité erronée, à de mauvais styles de vie,
nous devons développer une nouvelle mentalité, un nouveau mode de relation
avec l’environnement ».
De même, le pape Benoît XVI, dans l'Angélus du 27 août 2006, a rappelé
que « la création, grand don de Dieu est exposée à de graves risques par les
choix et de modes de vie qui peuvent la dégrader. La dégradation de
l'environnement rend insoutenable en particulier l'existence des pauvres de
la terre. Il faut s'engager à avoir soin de la création, sans dilapider les
ressources mais en les partageant de manière solidaire ».
« Dans la relation entre l'Eucharistie et le cosmos », le pape Benoît
XVI dans l'exhortation apostolique
Sacramentum Caritatis, « découvrons l'unité du dessein de
Dieu et nous sommes portés à saisir la profonde relation entre la création
et la « nouvelle création », inaugurée dans la résurrection du Christ,
nouvel Adam. Nous y participons déjà maintenant en vertu du Baptême
(cf. Col 2, 12s); ainsi, pour
notre vie chrétienne nourrie de l'Eucharistie, s'ouvre la perspective du
monde nouveau, du ciel nouveau et de la terre nouvelle, où la Jérusalem
nouvelle descend du ciel, de chez Dieu, « toute prête, comme une fiancée
parée pour son époux » (Ap 21, 2) (n. 92).
« Il faut avoir le courage de promouvoir des styles de vie, des modèles de
production et de consommation pénétrés du respect de la création et des
réelles exigences du progrès durable - exhorte le message, de redécouvrir la
sobriété, qui extirpe du cœur de l’homme le désir de posséder et qui
restitue la primauté de l’être, qui conduit l’homme à utiliser la terre sans
en abuser, qui nous apprend à éviter l’inutile, le superflu, l’éphémère, qui
purifie notre regard et nous fait découvrir que l’environnement n’est pas
une proie à saccager, mais un jardin à conserver ».
La fête d’action de grâce est donc une invitation adressée chaque année à
toutes les communautés chrétiennes « à renouveler à
celui qui est le Seigneur du ciel et de la terre des sentiments de vraie
gratitude pour la richesse des dons de la création », mais constitue
aussi une sérieuse exhortation à faire « un sincère
examen de conscience ».
En la Fête de saint Benoît, patron de l'Europe
Le texte intégral du message, en italien :
messaggio_giornata_ringraziamento
Sources:
www.vatican.va
(S.L.)
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E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie, sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 23.09.2007 - BENOÎT XVI -
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