Le pape Benoît XVI remercie l' « Aide à
l'Eglise en détresse » |
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Rome, le 23 septembre 2007 -
(E.S.M.) - « Aide à
l’Eglise en détresse peut aussi à l’avenir apporter son aide là où les
besoins de l’Eglise sont les plus grands » : message du Saint-Père
Benoît XVI au Congrès pour les 60 ans de l’œuvre.
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Le Père Joaquìn
Alliende
Le pape Benoît XVI remercie l' « Aide à l'Eglise en détresse »
"L’Aide à l’Eglise en Détresse" fête ses 60 ans !
le dimanche 7 octobre 2007
« Aide à l’Eglise en détresse peut aussi à l’avenir apporter son aide là où
les besoins de l’Eglise sont les plus grands » : message du Saint-Père
Benoît XVI au Congrès pour les 60 ans de l’œuvre.
« Que le Dieu Tout-puissant donne à votre oeuvre "Aide
à l'Eglise en Détresse (AED)"
lumière et force, afin qu’elle puisse aussi à l’avenir apporter son aide là
où les besoins de l’Eglise sont les plus grands ». Ainsi se conclut le
message que le Saint-Père Benoît XVI, par l’intermédiaire du Cardinal
secrétaire d’Etat, Tarcisio Bertone, a adressé aux participants du Congrès
international pour les 60 ans d’" Aide à l’Eglise en détresse" tenu à Castel
Gandolfo du 13 au 16 septembre. Les participants ont été environ 80, membres
de la direction internationale, responsables des sections projets,
présidents, assistants ecclésiastiques et directeurs nationaux qui se sont
confrontés sur l’avenir de l’œuvre fondée en 1947 par le père Werenfried van
Straaten, connu comme le “Padre Lardo”.
Dans le message du Saint-Père Benoît XVI, les médias qui «
aujourd’hui exercent une énorme influence sur la
culture et sur la vie des êtres humains » ont été définis comme «
des secteurs qui méritent une attention particulière.
Avec la collaboration et sous la direction de chrétiens compétents et
croyants, ils peuvent contribuer fortement à la diffusion de la Bonne
Nouvelle de l’Évangile du Christ et des valeurs chrétiennes ». « Nous
regardons avec inquiétude - lit-on encore dans le message - certaines
Églises particulières de tradition séculaire, dont l’existence est menacée
aujourd’hui dans le Proche et le Moyen Orient, ainsi que les innombrables
catholiques contraints de vivre sans guide pastoral et de ne pas pouvoir
professer leur foi de façon collective et publique, ou même seulement de
façon limitée ».
Dans son intervention, l’assistant ecclésiastique international, le père
Joaquìn Alliende, a souligné que la Rencontre s’était ouverte le 14
septembre, fête de l’Exaltation de la Sainte Croix, une donnée d’une
signification particulière pour une œuvre qui soutient depuis 60 ans
l’Eglise persécutée et souffrante. Le Père Alliende a souligné aussi le
rapport qui lie le message de Fatima avec AED, un lien défini comme «
intrinsèque » et scellé par la consécration de l’Oeuvre à la Vierge de
Fatima de 1967. Ce lien spécial qui nous pousse à vivre avec confiance en
notre Mère céleste et à nous convertir, se manifeste dans la pénitence, par
amour pour Jésus, Marie et ceux qui ont le plus besoin de pardon.
A la rencontre, sont intervenus entre autres : Son Exc. Mgr Paul Josef
Cordes, président du Conseil pontifical « Cor Unum », qui a approfondi les
thèmes de l’Encyclique «
Dieu est amour » et le Cardinal Ivan Dias, préfet de la
Congrégation pour l’Évangélisation des peuples, qui a précisé quelles sont
aujourd’hui les plus grandes souffrances de l’Eglise et ce qu’on attend
d’AED aujourd’hui et à l’avenir.
Il y a près de soixante ans, le père Werenfreied,
fondateur de l’AED, faisait découvrir à l’Europe que l’aide pastorale était
une urgence tout autant que l’aide que nous avons appelée entre-temps
humanitaire. Depuis, l’AED est restée fidèle à cette vocation propre, un
"service de charité fraternelle envers les Églises locales les plus
souffrantes". Par l’information, l’aide matérielle et la prière, l’AED
soutient les besoins pastoraux de milliers de communautés chrétiennes dans
plus de 140 pays et soutenant ainsi plus de 7 000 projets par an.
Qui mieux que le Pape pourrait introduire au Christianisme ? Alors qu’il
était encore professeur, Benoît XVI écrivit un tel texte et son avant-propos
fut aussi bref que lumineux :« Je crois. Amen.
»
« Seigneur, il n’y a qu’une espérance, qu’un motif
de confiance, qu’une promesse : Ta miséricorde. » Cette citation de St
Augustin (Les Confessions) est
aussi à la base de l’œuvre de réconciliation du Père Werenfried. Sans la
miséricorde, qui est capable de dépasser toutes les divergences, il n’y a
pas de réconciliation possible entre les hommes. Souvent ce n’est qu’une
question de connaissance, de compréhension,de langage.
« Le
Christ exige une foi qui transporte des montagnes.Comme Il n’exige jamais
l’impossible, nous pouvons,dans la force de notre foi,éliminer aussi des
montagnes de misère,d’ignorance, de malentendus, de haine et d’indifférence.
Ce travail, souvent de réconciliation, ne peut être accompli sans prière,
humilité et amour désintéressé. » Père
Werenfried (1913-2003)
« Depuis soixante ans, l’Aide à l’Église en
Détresse parcourt le monde et laisse derrière elle un sillon de
réconciliation. » (extrait du
Bulletin n° 5 - juillet 2007)
60 ans ont passé depuis qu’à l’Avent 1947
l’Aide à l’Église en Détresse s’est dressée sur tous les fronts pour
évangéliser le monde. Le Père Werenfried n’a cessé de nous appeler « partout
où Dieu pleure à sécher ses larmes ». « Le programme de Jésus est "un coeur
qui voit" », nous enseigne de son côté Benoît XVI dans son encyclique sur l’Amour.
L’Aide à l’Église en Détresse suit depuis 60 ans le programme de Jésus. Au
tout début, l’Œuvre a vu la réalité du monde par les yeux des Papes et
chaque Pape a montré au Père Werenfried quelles étaient les larmes les plus
amères de Dieu en ses enfants qui souffrent.
Pie XII signala les besoins de l’époque après la guerre et la nécessité
d’une réconciliation entre vainqueurs et vaincus. Le Père Werenfried devint
le compagnon fidèle des Églises Martyres à l’Est. Le bienheureux Jean XXIII
le pria, en une heure décisive, d’aider l’Amérique latine. Puis le regard se
porta sur la souffrance endurée en Asie et en Afrique. Alors que la foi
traversait un temps de crise après le concile, Paul VI trouva dans le
fondateur de l’Aide à l’Église en Détresse un allié précieux. Jean-Paul II
confia au Père Werenfried une demande particulière qui lui tenait à cœur :
la réconciliation de l’Église catholique avec l’Église orthodoxe russe.
Chaque fois c’était un Pape qui montrait l’horizon. Et chaque fois ce fut la
créativité prophétique du prêtre hollandais qui a ouvert les cœurs du
peuple catholique à la générosité qu’on en attendait. Nous suivons cette
tradition et nous demandons : en quoi consistent pour Benoît XVI les
nouveaux défis ?
Il nous reçut un après-midi de printemps dans sa résidence de Castel
Gandolfo. La fenêtre s’ouvrait sur le lac d’Albano. La silhouette élancée du
Pape éleva les bras« Dieu pare la terre, aussi noire et sombre soit-elle,
d’un habit de sainteté. Notre Œuvre est une partie de cet habit –tissé de
fils d’amour et de gratitude » .Père Werenfried (1913-2003)1pour nous
souhaiter la bienvenue. Il me regarda et dit : « Pour un prêtre, c’est un
privilège de servir une œuvre ecclésiale comme celle de l’Aide à l’Église
en Détresse ». A cet instant une petite barque traversait le lac. Me revint
alors à l’esprit la triple question de Jésus sur la rive :« Pierre,…
m’aimes-tu plus que ceux-ci ? » (Jn 21,15).
La priorité du Pape actuel consiste à se concentrer dans toute sa plénitude
sur le mystère de l’amour et à rechercher l’unité. L’avenir de l’Aide à
l’Église en Détresse requiert de notre part des réponses pour aujourd’hui :
M’aimes-tu en tes frères ? Veux-tu les soutenir afin que l’Évangile les atteigne tous ? Ces questions nous sont
adressées à nous tous. Je connais votre réponse. Je vous bénis avec
reconnaissance. Assistant ecclésiastique
international
Sources:
www.vatican.va
(S.L.)
-
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie, sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 23.09.2007 - BENOÎT XVI -
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