Les tempêtes médiatiques contre
Benoît XVI relèvent de l’inconscience et de l’ignorance |
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Le 23 février 2009 -
(E.S.M.)
- Il y a, actuellement, toute une tendance à justifier le
ressentiment à l’égard du Pape Benoît XVI qui encourage les plus faibles à
s’éloigner de la communion ecclésiale. C’est une mauvaise action dont les
responsables répondent devant leur conscience et devant le Seigneur.
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Le Vatican -
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Les tempêtes médiatiques contre
Benoît XVI relèvent de l’inconscience et de l’ignorance
I
Editorial de Gérard Leclerc - Inquiétudes
Le 23 février 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
- Il ne faut jamais trop se laisser impressionner soi-même par les
contestations dont l’Église est l’objet, a fortiori par les
tempêtes médiatiques qui relèvent souvent de l’inconscience et de l’ignorance de ceux
qui se chargent de les déchaîner. Cependant elles peuvent faire mal et même
très mal à ceux qui n’ont pas les ressources intérieures pour se protéger.
L’Histoire montre aussi comment il arrive que la division et le déni de la
structure charismatique de l’institution aboutissent à des ruptures bientôt
insurmontables à vues humaines. Il n’est jamais anodin de remettre en cause
l’autorité de l’évêque de Rome et d’organiser à son encontre des
manifestations d’hostilité. Il y a, actuellement, toute une tendance à
justifier le ressentiment à l’égard du Pape Benoît XVI qui encourage les plus faibles à
s’éloigner de la communion ecclésiale. C’est une mauvaise action dont les
responsables répondent devant leur conscience et devant le Seigneur.
Par grâce, il semble que l’Église de France soit protégée de ces tentations
[Ndlr : !!!]... S’il y a eu quelque
émoi ces dernières semaines et quelques interrogations, au demeurant
légitimes, un dialogue pacifié doit les prendre en compte dans le cadre de
nos communautés, avec l’aide des pasteurs légitimes. Le pire serait que des
débordements prennent l’allure d’une rupture de communion, avec des groupes
verbalement violents et engagés dans une spirale débouchant sur la sédition
et même l’hérésie. Ce n’est nullement pour dramatiser la situation que ces
mots s’offrent à nous, mais pour rendre compte de ce qui nous parvient de
pays voisins et même de ce qui s’écrit dans la presse française. Il n’est
pas anodin de s’ériger en groupe de pression (l’association
Wir sind die
Kirche - "Nous sommes l’Église" - revendique des centaines de milliers
d’adhérents) pour s’opposer de front aux épiscopats et à Rome.
Il n’est pas
anodin non plus de s’attaquer à la doctrine catholique définie par les
conciles, sur les points les plus cruciaux de la tradition théologique.
Après s’être réclamés à contresens de Vatican II, voilà maintenant que
certains affirment qu’il est non avenu en raison de son caractère non
révolutionnaire. Dès lors, il n’y a plus de limite à la logique du refus.
Même l’autorité de la Bible est niée et sans craindre de se contredire on
signifie la non-pertinence de saint Paul et de saint Augustin alors même
qu’on prône le respect de la Réforme. Cette dérive, encouragée par des
media qui ne comprennent pas toujours ce qu’ils font, doit être contrée à
la façon dont un saint Irénée s’opposait au second siècle à l’hérésie, par
une fidélité sans faille à l’Église, seul témoin authentique de l’Esprit
prophétique et donc au Pape, garant de l’unité et de la vérité.
Sources : francecatholique
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E.S.M.
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Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 23.02.2009 -
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