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Il y a un chemin… Le défi des relations interpersonnelles, Congrès des Focolari, béni par Benoît XVI

 

Le 23 janvier 2009  - (E.S.M.) - « Il y a un chemin… Le défi des relations interpersonnelles », était le titre du Congrès. Un chemin béni par le Pape Benoît XVI, dans sa chaleureuse salutation aux séminaristes qui concluaient leur rencontre place Saint-Pierre le dimanche 4 janvier, avec la récitation de l’Angelus.

Il y a un chemin… Le défi des relations interpersonnelles, Congrès des Focolari, béni par Benoît XVI

L’identité du prêtre : tisseur de liens

Le 23 janvier 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - « Je vous donne ma bénédiction pour le chemin que vous entreprenez », a déclaré Benoît XVI aux 500 participants du 5e Congrès international de séminaristes qui s’est conclu, le 4 janvier, par leur participation à l’Angelus place Saint-Pierre

« Une bonne nouvelle : nous ne sommes pas une catégorie en voie d’extinction. En effet, 50 000 dans le monde il y a quelques décennies, les séminaristes sont aujourd’hui plus de 72 000. Ils sont en augmentation en Amérique Latine, en Afrique et en Asie, mais pas en Europe. Un exemple du Nord de l’Europe : les cinq diocèses des Flandres comptent en tout 18 séminaristes. En Irlande, de 400 qu’ils étaient à la moitié des années 90, ils sont à présent passés à un peu moins d’une centaine. A l’Est également, on a enregistré dernièrement un recul sensible. » Tel est le cadre brossé par le Père Hubertus Blaumeiser, théologien, consulteur au Vatican pour le dicastère pour l’Education catholique et responsable du Centre sacerdotal des Focolari. Il s’adressait aux 500 séminaristes des cinq continents, réunis du 2 au 4 janvier au Centre Mariapolis de Castel Gandolfo.pour leur 5e Congrès international.

« Devenir prêtre n’offre plus une position privilégiée – a déclaré le théologien. Cela requiert de faire un choix à contre courant, un choix de Dieu plus profond. »

C’est une aspiration partagée par de nombreux jeunes qui cheminent vers le sacerdoce, selon les résultats d’un sondage réalisé par les séminaristes du mouvement des Focolari auprès de leurs camarades, dans plusieurs séminaires du monde entier. A la question : « Quel genre de prêtre voudrais-tu devenir ? », il répondent : « Je voudrais communiquer le Christ et non moi-même. » « Un bon pasteur qui aime et donne sa vie pour tous. » « Quelqu’un en mesure d’aller à la rencontre de quiconque. » « Un médiateur entre les classes sociales. » Mais il ressort aussi des craintes de ce sondage : celle de « tomber dans le matérialisme », « dans l’individualisme », de « ne pas être à la hauteur de la mission ». Et craintes également des exigences que requiert le sacerdoce, notamment le célibat.

« Célibataires mais pas solitaires » était le titre très significatif d’une session de témoignages et réflexions consacrée à cette question. Le célibat, non pas l’affectivité réprimée, non pas « une forme de vie réduite », mais « ouverte en grand sur des horizons universels » : horizons qui répondent aux attentes d’une société toujours plus repliée sur la sphère privée, dans un individualisme qui isole, génère la solitude et rend incapable de s’ouvrir à la découverte de l’autre. Tel est le tableau brossé par Andreas Tapken, psychologue et recteur du séminaire de Münster (en Allemagne).

Au cours de ces journées intenses, ont été développées les voies qui ouvrent à une trame de liens tissés par l’amour évangélique : relation avec le Christ avant tout, avec l’évêque et avec les autres prêtres, relation avec l’ensemble de la communauté de fidèles, et en définitive, avec l’humanité entière. Dans son homélie, le card. Zenon Grocholewski - Préfet de la Congrégation pour l’Education catholique –, a défini cette « trame de relations, riches et diversifiées » comme « l’identité du prêtre ».

« Vous êtes venus ici – a-t-il dit aux participants -, pour puiser à une spiritualité que l’Eglise a reconnue comme l’un des dons de Dieu pour l’humanité d’aujourd’hui, une spiritualité qui vous fait aller aux racines de l’amour. » Et là, le cardinal a cité ce que Chiara Lubich avait dit il y a dix ans aux séminaristes, lorsqu’elle les avait appelés à ‘faire leur’ « les souffrances du monde », comme « Jésus qui, sur la croix, dans son cri d’abandon, a uni les hommes avec Dieu et entre eux ».

« Il y a un chemin… Le défi des relations interpersonnelles », était le titre du Congrès. Un chemin béni par le Pape Benoît XVI, dans sa chaleureuse salutation aux séminaristes qui concluaient leur rencontre place Saint-Pierre le dimanche 4 janvier, avec la récitation de l’Angelus. « J’accueille avec joie, a dit le Pape, les nombreux séminaristes, venus de plusieurs pays pour une rencontre de formation organisée par le mouvement des Focolari. Chers jeunes, je vous donne de tout cœur ma bénédiction pour le chemin que vous entreprenez : que la Vierge Marie veille toujours sur vous. »

C’est un chemin qui demande d’aimer, comme Jésus, tous sans distinction, d’aimer en premier, de prendre l’initiative, comme Lui qui « s’est fait un » avec nous, jusqu’à vivre l’amour réciproque qui – selon la promesse évangélique – rend Jésus présent spirituellement, lorsque deux ou trois sont réunis en son nom. « Et Lui nous apporte une paix jamais expérimentée auparavant ; une joie jamais connue ; le désir d’aimer, l’esprit d’héroïsme, la lumière : il nous fait mieux comprendre les Ecritures, mieux interpréter les événements. » Ces paroles de Chiara Lubich (d’un enregistrement vidéo) ont emporté l’adhésion enthousiaste des participants, de même que les expériences de vie de deux témoins des premiers temps des Focolari : Bruna Tommasi et Marco Tecilla.

« Quel Dieu pour l’humanité d’aujourd’hui ? Comment communiquer Dieu dans une société sécularisée ? » Ces grandes interrogations présentes au cours de la rencontre ont trouvé leur réponse dans la présence du Ressuscité. C’est ce que soulignaient également de nombreux témoignages de prêtres et de séminaristes. Comme, par exemple, celui de Paco Tomàs : dans le métro de Madrid, durant ses voyages quotidiens en train, il a su tisser des liens avec une foule de personnes. Comme à Bâle, en Suisse, où la communauté pluriethnique et multiculturelle de Ruedi Beck est en train de devenir toujours plus « famille de Dieu ». Ad Veres, lui, a vu en Hollande, refleurir la foi parmi les jeunes et naître de nouvelles vocations.

Les participants ont pris une résolution commune : vivre l’art d’aimer, chacun dans son propre milieu, en suscitant de nombreuses cellules vivantes, afin que l’on puisse percevoir dans les séminaires, dans les facultés de théologie, dans les paroisses, partout, la présence vivante du Christ.

Tisser partout « un filet d’unité » a été la proposition lancée dans son message par la nouvelle présidente des Focolari, Maria voce, faisant écho au programme même par lequel, tout de suite après le Concile – il y a tout juste 40 ans – Chiara Lubich avait donné le signal de départ à ce qui allait devenir le mouvement Gen’s (Génération Nouvelle Sacerdotale) : elle formulait alors le souhait qu’ « avec l’esprit de l’unité, les jeunes séminaristes, non seulement sauvent leur propre vocation, mais suscitent durant leur temps de séminaire, une telle charge d’unité qu’ils attirent de nombreux autres jeunes ».

Au cours de ces journées, un concert/témoignage a évoqué la personne de don Silvano Cola, première pierre du Mouvement sacerdotal des Focolari, décédé en février 2007. Les séminaristes présents on pu découvrir en lui le modèle du prêtre aujourd’hui : enraciné profondément en Dieu et ouvert au dialogue avec tous.

 

Sources :  focolare

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 23.01.2009 - T/Eglise

 

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