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19 Avril 2005
 

Du berceau et de l’âne

 

Le 22 décembre 2008 - (E.S.M.) - On devient ce que l’on aime… Dieu a tellement aimé l’humanité qu’il a voulu devenir l’un d’entre nous et il est devenu ce qu’il y a de plus dépendant, de plus fragile et en même temps de plus doux : un petit enfant dormant dans un berceau.

Une mangeoire improvisée en berceau… - Pour agrandir l'image Cliquer

Du berceau et de l’âne

Le 22 décembre 2008 -  Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - « Vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire » (Lc 2,12). Une mangeoire improvisée en berceau…

Le berceau de la crèche est ainsi riche de toute l’aventure terrestre de Celui qui y repose : le Verbe de Dieu fait chair. Le langage du berceau de Jésus préfigure celui des paraboles comme celle du minuscule grain de sénevé qui, devenu un grand arbre, abrite dans ses branches les oiseaux du ciel.

Le berceau de Jésus illustre les paroles qu’il prononcera par la suite : « Je suis doux et humble de cœur… »
(Mt 11,29). « Laissez venir à moi les petits enfants… » (Mt 19,14). « Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, parce que tu as caché cela aux sages et aux habiles et l’a révélé aux enfants… » (Lc 10,21).

L’âne et le bœuf : toute l’humanité

L’on peut dire aussi qu’autour du berceau de la crèche on trouve toute l’humanité à travers l’âne et le bœuf !

Il n’est pas interdit de penser que l’âne qui porte la Vierge Marie et son Enfant sur le chemin de l’exil, soit le même qui se trouvait dans l’étable de Bethléem. Si c’est bien le cas, il doit bien regretter la paille, le calme et la douceur de la crèche. Maintenant il marche… en pensant peut-être au bœuf qui doit continuer à ruminer tranquillement dans son étable alors que lui, le pauvre âne, avance péniblement sur la piste qui conduit en Égypte, sentant de plus en plus sur son dos le poids de la mère et de son fils. Et surtout il ne voit plus l’Enfant Jésus… seulement les cailloux du chemin. Il y a un certain nombre d’années le cardinal Etchegaray avait fait sourire en intitulant un livre : J’avance comme un âne

Ne ressemblons-nous pas, parfois, à l’âne de la crèche et de la fuite en Égypte ?

Chaque fois que nous nous heurtons à des difficultés, n’envions-nous pas ceux qui paraissent mener une existence tranquille et sans problème ?

Chaque fois que nous avons une grande peine, n’avons-nous pas l’impression que Jésus est loin, hors de notre vue ?

On raconte que saint Jean de la Croix, en la veille de Noël, promenait autour du cloître de son couvent une statue de l’Enfant Jésus. Il s’arrêtait devant chaque cellule et frappait à la porte pour demander l’hospitalité en faveur du Verbe fait chair. Et c’est seulement lorsque toutes les cellules étaient ouvertes qu’il portait, suivi de ses moines, la statue de Jésus dans la crèche et que l’office commençait.

À chaque instant Jésus frappe à notre porte et à chaque instant nous avons à lui ouvrir notre cœur.

On devient ce que l’on aime… Dieu a tellement aimé l’humanité qu’il a voulu devenir l’un d’entre nous et il est devenu ce qu’il y a de plus dépendant, de plus fragile et en même temps de plus doux : un petit enfant dormant dans un berceau.

L’Enfant de la crèche nous dit : Si tu n’aimes rien et personne, tu ne seras rien…

Si tu aimes Dieu, mon Père, tu deviendras aussi son enfant… Si tu m’aimes, moi, son Fils, tu deviendras mon frère.

Abbé Pierre MOLIN

***

Le Custode a secondé le père Noël à Bethléem

Dans quelques jours se dérouleront à Bethléem les solennités chrétiennes de la fête de Noël. Avec un peu d’avance, le Custode est allé fêter les prémices de Noël dans la simplicité familiale de la Maison de l’enfant.

La Maison de l’enfant, c’est cette maisonnée de la Custodie qui accueille des enfants - exclusivement des garçons - issues de familles accidentées de la vie. (Voir l’article de présentation: "A la maison de l’enfant, c’est tous les jours Noël")

Pour sa deuxième année d’existence, elle a déjà atteint ses limites d’accueil. Depuis la rentrée scolaire, explique frère Marwan Di’Des, le directeur, ils sont 30 enfants dont 16 internes. De 6 à 18 ans.

Et en ce jour, ils sont tous là, entourés de quelques membres de leurs familles pour vivre la messe du dernier dimanche de l’Avent. C’est le Custode de Terre Sainte qui préside la célébration entouré de frère Peter Vasko de la Fondation Franciscaine pour la Terre Sainte qui cofinance la maison avec l’ONG franciscaine Association Terre Sainte et du frère Marwan. S’appuyant sur les textes de la liturgie du jour il interroge: "D’où est le roi David". Les enfants intimidés hésitent.
"Alors ? d’où est le roi David"….
et le chœur commence dans un joyeux désordre "de Bethléem".

"Et qu’a-t-il fait David ?"
"Il a construit sa maison"
"Et après ?"
"Une église !"

Voilà une réponse toute catholique !! Le Custode sourit comme l’assemblée.

"Il a construit une maison pour Dieu, un temple. Et Dieu il était d’accord ?"
"Ouiiiiiii"
"Vraiment ???"

Silence… un petit futé se doute qu’il vaut mieux répondre "Non".

Les enfants écoutent aussi attentivement qu’ils en sont capables le Custode leur expliquer que quand le Seigneur la voulu, il s’est choisi lui-même une demeure en faisant naître Jésus grâce au "Oui" de Marie et que si nous aussi nous disons "Oui" au Seigneur alors, grâce à nous, Jésus continue de naître pour le monde.

La messe se poursuit, animée des chants des enfants eux mêmes, un petit choeur où toutes les voix ne sont pas exactement très bien accordées mais pourtant unanimes dans la joie et l’entrain.

A l’issue de la messe, une verre d’amitié réunit tout le monde dans l’attente de "Santa Claus", le père Noël.
Il arrive enfin, avec la magie qu’il déclenche et tant de cadeaux. Le père Custode et le frère Peter l’assistent dans sa tâche et les enfants sont confus et ravis d’être si choyés.

"Il règne ici une atmosphère positive" dit le Custode. Frère Marwan, lui, jubile entouré de ses enfants. Directeur de l’école de la Custodie et de la maison l’après-midi et le soir, ces journées se sont encore un peu rallongé cette année. "Avant je couchais les enfants vers 20 h 30 et dans les dix minutes tous dormaient. Cette année, mes soirées se poursuivent dans l’échange avec un jeune plus agé. Ce n’était pas prévu d’accueillir un jeune de son âge. Mais c’est son meilleur ami qui est venu me voir, puis ses parents. Enfin, c’est ce garçon lui-même qui est venu me demander de l’aide. Il était tenté par toutes les bêtises de son âge. Tenté et un peu plus. Il lui fallait une structure qu’il en tienne éloigné. Son meilleur ami est venu vivre ici la première semaine avec lui pour l’aider et l’épauler dans sa volonté de se reprendre. Aujourd’hui, il est très impliqué dans la vie de la maison, il aide beaucoup les éducateurs et les enfants. C’est le grand frère. Il est là depuis 3 mois. Le sevrage de ce qui risquait de l’aliéner est fait. Il lui faut encore prendre conscience de ses responsabilités, à commencer celle de réussir dans ses études. Il passe son bac cette année. Mais j’ai bon espoir, c’est un garçon bien."

La Maison de l’enfant est certainement une goutte d’eau dans l’océan des besoins de Bethléem mais elle répond à la soif de ces enfants-là. C’est ce qui lui donne toute sa valeur aux yeux de la Custodie.

Mab (custodia)
 

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Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M. sur Google actualité)  22.12.2008 - T/Méditations

 

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