Le pape Benoît XVI a nommé l'Abbé Michel Pansard, Evêque de Chartres
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ROME, 21 DECEMBRE 2005
. Le pape Benoît XVI a nommé l'Abbé Michel Pansard, Evêque de Chartres
- superficie: 5.940, population: 407.665, catholiques: 285.000, prêtres: 103, diacres: 23, religieux: 373, en France. L'Evêque élu, né en 1955 à Rennes - France et ordonné prêtre en 1982, était jusqu'ici Vicaire général du diocèse de Nanterre - France.
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ROME, Mercredi 21 décembre 2005
– Le pape Benoît XVI a nommé évêque de Chartres Mgr Michel Pansard, vicaire général de Nanterre depuis 2000.
Le siège épiscopal de Chartres était vacant depuis la nomination de Mgr Bernard-Nicolas Aubertin à Tours.
Mgr Michel Pansard est né en 1955 à Rennes, il est titulaire d’une maîtrise de théologie. Il a été ordonné prêtre en 1982 pour le diocèse de Nanterre.
Il a été, entre1988 et 2000, professeur et directeur au Séminaire Saint-Sulpice d’Issy-les-Moulineaux, et, de 1994 à 2003, responsable diocésain de la formation permanente des prêtres.
ZF05122102 (
ZENIT.org
)
Biographie:
Mgr Michel Pansard,
originaire de Bretagne, est arrivé sur le département des Hauts-de-Seine à l’âge de 15 ans.
Ordonné prêtre en 1982.
1982-1988 : aumônier des lycée et collèges de Sceaux. Biographie (82-85) Vicaire à la paroisse Saint-Jean-Baptiste de Sceaux.(85-88) En mission d’étude à l’Institut Catholique de Paris.
1988-2000 : Professeur et directeur au séminaire Saint-Sulpice d’Issy-les-Moulineaux.
Depuis 1994 : responsable de la formation permanente des prêtres du diocèse.
Depuis 2000 : vicaire général du diocèse de Nanterre.
Lettre de l'abbé Pansard:
Dans quelques jours, je quitterai notre diocèse, cette « Terre de Dieu et Terre des hommes » des Hauts-de-Seine à laquelle je suis lié depuis 35 ans, pour m’attacher au peuple de Dieu qui m’est confié dans le diocèse de Chartres.
Comment ne pas rendre à Dieu toute la grâce qu’il m’a faite dans notre Eglise diocésaine ? C’est en elle, dans la rencontre d’hommes et de femmes à la foi chevillée au corps que j’ai redécouvert combien l’Evangile qu’est Jésus le Christ était actuel et recelait une puissance de renouvellement et de transformation. À travers tous ceux qui ont été comme une « lettre du Christ » a grandi la réponse à un appel d’engager ma vie comme prêtre à la suite du Christ pour être serviteur de la rencontre avec le Seigneur de nos vies.
Comment ne pas rendre grâce à Dieu pour la grâce de la fraternité dans un presbyterium qui m’a accueilli et qu’il m’a été donné de servir ? Frères prêtres aux multiples visages, aux ministères marqués par tout ce qui est l’histoire de la vie et de la mission de notre Eglise, animés de l’ardeur première qui a façonné en chacun une figure apostolique dans l’épaisseur d’une vie. C’est un beau ministère qu’être serviteur du Corps du Christ.
Comment ne pas rendre grâce pour tous ceux qu’il m’a été donné de rencontrer dans notre Eglise diocésaine, religieuses présentes dans les quartiers, animateurs, catéchistes, diacres, malades et visiteurs de malades, contemplatives, catéchumènes, jeunes confirmés, acteurs humbles de lien social, chrétiens cherchant à vivre en cohérence avec l’Evangile, évêques, … tous ceux qui donnent visage à nos communautés, à notre Eglise et dont je pourrais chanter pour chacun avec J.J. Goldman : « Il y mettait du talent et du cœur ainsi passait sa vie au milieu de nos heures, et loin des grands discours des grandes théories, à sa tâche chaque jour on pouvait dire de lui : il changeait la vie ».
Séminariste, j’ai trouvé sous la plume d’Eloi Leclerc en conclusion du livre sur François d’Assise « Sagesse d’un pauvre », ces lignes qui restent pour moi l’expression d’une ligne de fond que j’ai essayé d’inscrire dans les différents ministères que j’ai exercés et que j’exercerai :
Le Seigneur nous a envoyés évangéliser les hommes. Mais as-tu déjà réfléchi à ce que c’est qu’évangéliser les hommes ? Évangéliser un homme, vois-tu, c’est lui dire : Toi aussi, tu es aimé de Dieu dans le Seigneur Jésus. Et pas seulement le lui dire, mais le penser réellement. Et pas seulement le penser, mais se comporter avec cet homme de telle manière qu’il sente et découvre qu’il y a en lui quelque chose de sauvé, quelque chose de plus grand et de plus noble que ce qu’il pensait, et qu’il s’éveille ainsi à une nouvelle conscience de soi. C’est cela, lui annoncer la Bonne Nouvelle. Tu ne peux le faire qu’en lui offrant ton amitié. Une amitié réelle, désintéressée, sans condescendance, faite de confiance et d’estime profondes. Il nous faut aller vers les hommes. La tâche est délicate. Le monde des hommes est un immense champ de lutte pour la richesse et la puissance. Et trop de souffrances et d’atrocités leur cachent le visage de Dieu. Il ne faut surtout pas qu’en allant vers eux nous leur apparaissions comme une nouvelle espèce de compétiteurs. Nous devons être au milieu d’eux les témoins pacifiés du Tout-Puissant, des hommes sans convoitises et sans mépris, capables de devenir réellement leurs amis. C’est notre amitié qu’ils attendent, une amitié qui leur fasse sentir qu’ils sont aimés de Dieu et sauvés en Jésus-Christ.
Que la joie de Noël nous donne de continuer, à la suite de Jésus, d’emboîter le pas de l’engagement de Dieu pour les hommes qu’Il aime.
Père Michel Pansard
Eucharistie, Sacrement de la Miséricorde. 22.12.2005
/BREVES
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