Le pape Benoît XVI reçoit le 3ème
volume de l’Enchiridion du Synode des Évêques |
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Cité du Vatican, le 22 octobre 2008 -
(E.S.M.)
- Le premier synode des évêques que Sa Sainteté Benoît XVI avait
convoqué en octobre 2005, coïncida avec le 40ème anniversaire de son
institution par le pape Paul VI. Mgr Nikola ETEROVIĆ a remis ce
matin au
Saint-Père un exemplaire du 3ème volume de l’Enchiridion du Synode des
Évêques.
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Le pape Benoît XVI reçoit le 3ème volume de l’Enchiridion du Synode des
Évêques
Vingtième Congrégation Générale (22 octobre
2008, matin)
Le 22 octobre 2008 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
- Au cours du Synode sur l'Eucharistie (octobre 2005),
S. Exc. Mgr Nikola Eterovic, Secrétaire Général du Synode des Évêques, avait
offert au Saint-Père Benoît XVI la première copie, reliée en
blanc, du premier volume de l’Enchiridion du Synode des Évêques, une
oeuvre qui a vu le jour à l’occasion du 40ème anniversaire de l’institution
du Synode des Évêques (le 15 Septembre 1965,
Apostolica sollicitudo).
Il s’agit d’un recueil des documents relatifs au Synode des Évêques, de son
origine (1965)
jusqu’en 1988, d’un grand intérêt non seulement pour les Membres du Collège
épiscopal, mais pour les chercheurs, historiens et théologiens, auxquels il
apporte une documentation de première importance pour la vie et la mission
de l’Église après le Concile Vatican II.
Le Saint-Père avait décidé, subséquemment d’offrir ce premier volume aux
participants au Synode sur l'Eucharistie, en signe de gratitude et
d’encouragement dans la fidélité, dans la communion et dans l’amour à
l’Église centrée dans le mystère de l’Eucharistie. (1)
- INTERVENTIONS “IN SCRIPTIS” DE PÈRES SYNODAUX (CONTINUATION)
Alors que se poursuivent, aujourd’hui les travaux des Carrefours (VI et VII
Sessions) en vue de la préparation des Amendements collectifs de la part de
chaque Carrefour aux Propositions, nous publions les interventions “in scriptis”, qui n’ont pas été prononcées en Salle.
Nous publions ci-dessous le résumé de l’intervention que le Père synodal a
remis par écrit et qui n’a pas été prononcée en Salle :
- S. Ém. le Card. Walter KASPER, Président du Conseil Pontifical pour la
Promotion de l’Unité des Chrétiens (CITÉ DU VATICAN)
Malgré les tristes divisions qui ont jalonné l’histoire de l’Église, la
Parole de Dieu témoignée en particulier dans l’Écriture Sainte, reste
aujourd’hui encore notre héritage commun : rien plus que la Bible n’unit les
églises et les communautés chrétiennes. Elle représente vraiment le lien
oecuménique par excellence. C’est pour cela que la Bible est la base du
dialogue oecuménique, ainsi que son principal instrument, aussi bien en ce
qui concerne l’aspect doctrinal que les aspects spirituel et pastoral. La lectio divina
commune est donc la méthode oecuménique privilégiée. Au cours
des dernières années, ce dialogue a apporté de nombreux fruits positifs. En
tant que chrétiens, nous ne pouvons pas voir uniquement les abus. Nous
devons être avant tout reconnaissants pour tout ce que l’Esprit de Dieu a
fait pour un rapprochement des chrétiens, ce qui n’est pas négligeable. Nous
lui sommes reconnaissants et nous encourageons l’oeuvre oecuménique qui,
selon le Concile Vatican II, est une impulsion de l’Esprit et - comme nous
l’espérons - le domaine d’action de l’Église future.
Nous publions ci-dessous le résumé de l’intervention que le Délégué
Fraternel a remis par écrit et qui n’a pas été prononcée en Salle :
- S.G. Rade Sladojević FOTIJE, Évêque de Dalmazia
(CROATIE)
Saint Jean Chrysostome, grand interprète illuminé de la Sainte Écriture, a
commenté et interprété presque tous les livres de l’Ancien et du Nouveau
Testament. Il nous dit: “La Sainte Écriture est une voie, et celui qui la
quitte, se perd ». De plus, à la recherche de sa signification la plus
profonde, il affirme : « Les Prophètes et la Loi n’étaient rien d’autre que
des mythes et des petites histoires pour l’homme riche
(Lc 16, 19), mais
quand il descendit dans l’Hadès, il comprit tout ». En interprétant les
livres de l’Ancien et du Nouveau Testament, de nombreux Pères de l’Église
ont souligné le dangereux phénomène de l’interprétation académique de la Loi
divine, de la foi et de la Sainte Écriture. Une telle connaissance n’a
jamais conduit l’homme à Dieu, ni par le passé, ni aujourd’hui.
L’interprétation académique des paroles et de l’esprit de la Sainte Écriture
laisse la foi du peuple sur les lèvres (Mc 7, 6),
alors qu’au sein de leurs
cœurs, Dieu n’a pas où reposer la tête (Lc 9, 58).
Ce dont le monde
d’aujourd’hui a absolument besoin, ce sont des témoins
(martyrs)
authentiques de la Sainte Écriture, dont les vies témoignent la réalité de
la Sainte Écriture. Selon la Tradition Orthodoxe, l’interprétation de la
Sainte Écriture s’est toujours fondée sur les enseignements inspirés de la
patristique. Dieu a suscité les Pères de l’Église dans ce monde afin qu’ils
soient « la lumière du monde » et « une ville sise au sommet d’un mont
» (Mt
5, 14); leur interprétation de la Sainte Écriture,
inspirée de Dieu, révèle
le mystère le plus profond de la foi, « sur lequel les anges se penchent
avec convoitise » (1 Pt 1, 12). La parabole évangélique du semeur
(Mt 13,
18) illustre « la tragédie de la liberté humaine
». La liberté est un don
immense de Dieu, dont l’homme peut abuser et, au lieu de recevoir la vie
dans la liberté donnée par Dieu (comme, par exemple, la vie d’Adam), il
devient volontairement esclave du péché (Jn 8, 34). L’Église doit toujours
rappeler les paroles de l’Apôtre Paul (1 Co 9, 16): «
Malheur à moi », et à
nous tous, « si je n’annonçais pas » la Parole de Dieu, c’est-à-dire la
Sainte Écriture, sans se préoccuper du fait qu’elle soit ou non accueillie.
Selon saint Siméon, le Nouveau Théologien, la Sainte Écriture est la Parole
vivante du Dieu vivant, qui est « sel de la terre et lumière du monde »
(Mt
5, 14). La profonde signification intime et spirituelle de la Sainte
Écriture a été révélée dans sa plénitude au travers de la vie et de la
Sainte liturgie. Le Royaume de Dieu devant arriver, la Sainte Liturgie, avec
les paroles de Notre Seigneur, est quelque chose qui doit être « cherché
d’abord » et « tout cela vous sera donné par surcroît » (Mt 6, 33). La
Sainte Écriture révèle ce dialogue salvifique entre Dieu et l’homme et entre
l’homme et Dieu, comme le dit saint Augustin : « Dans la prière, nous
parlons avec Dieu, mais dans la Sainte Écriture, c’est Dieu qui nous parle
»
(1) ENCHIRIDION DU SYNODE DES ÉVÊQUES
Dans cette Vingtième Congrégation Générale, le Secrétaire général du Synode des
Évêques, Mgr Nikola ETEROVIĆ, Archevêque titulaire de Sisak, a offert au
Saint-Père Benoît XVI un exemplaire du Troisième Volume de l’Enchiridion du Synode des
Évêques, une oeuvre qui a vu le jour à l’occasion du 40ème anniversaire de
l’institution du Synode des Évêques comme dit en début de page.
Le Saint-Père a décidé d’offrir ce même volume aux participants à l'Assemblée Générale Ordinaire du Synode des Évêques.
CONFÉRENCES DE PRESSE
Aujourd’hui, mercredi 22 octobre 2008, á 12h30, dans la Salle Jean Paul II
du Bureau de Presse du Saint-Siège, se tiendra une Conférences de Presse
pour la présentation du Ie volume de la Opera Omia de Joseph Ratzinger -
Benoît XVI en édition allemand, publiée par Herder Verlag. Interviendrons S.
Exc. Mgr Gerard Ludwig MÜLLER, Évêque de Regensburg (ALLEMAGNE) et le R. P.
Don Giuseppe COSTA, S.D.B., Directeur de la Librairie Éditrice Vaticane.
Nouveau: conseils aux personnes qui
désirent recevoir les actualités ou consulter le site régulièrement:
ICI
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Sources : www.vatican.va
-
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 22.10.2008 -
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